Nouveau chapitre que je poste aujourd'hui pour me faire pardonner de l'absence dernièrement qu'il y a eu. J'étais pas mal occupée et pas eue le temps de vous poster un seul chapitre. Bref, voici le chapitre que je voulais tant vous poster depuis la semaine dernière et j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture ~ 📖✨
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Alors qu'ils marchaient sur les sentiers de la forêt pour aller retrouver Annabeth et Grover qui les attendaient sagement devant l'auberge, ils s'arrêtèrent quand Percy entendit un craquement.
—Tu as entendu ? demanda-t-il soucieux.
—Entendu quoi ?
Percy lui fit signe de rester silencieuse et Alycia le regarda, curieuse et inquiète. Le silence régnait entre eux et ils sentaient juste le vent souffler faisant bouger quelques feuilles des arbres laissant pénétré quelques rayons solaires dans le sentier. L'air était presqu'humide et rafraîchissait malgré les rayons du soleil qui parsemaient leur peau, la fraîcheur frigorifiait les adolescents.
Alycia déglutit et Percy fronçait les sourcils tandis qu'il regardait autour de lui, son souffle qui devenait plus haché à cause du stress qui montait en flèche. Il se rapprocha de sa bien-aimée et scrutait l'horizon derrière avant que le craquement qu'il avait entendu parvienne à nouveaux à leur oreilles. Le vent changea brusquement, tantôt calme et presqu'inaudible, le vent devint plus sauvage. Ils entendirent alors le chant des oiseaux et virent ceux-ci quitter leur nid du haut des arbres avant de plonger soudainement vers eux comme s'ils étaient devenus fous. Percy entendit Alycia crier de stupeur et il se retourna pour la protéger de ses volatiles. Encerclant Alycia de ses bras protecteurs, Percy en devint le bouclier.
—Partons vite, dit-il dans un murmure.
Un murmure inaudible, caché par le vent qui fouettait et tranchait l'air, que même Alycia crut avoir rêvé que Percy lui parlait. Toutefois, Alycia hocha la tête et suivit promptement Percy. Ils finirent par fuir la forêt et ils virent les animaux fuirent eux-mêmes leur habitat naturel. Des lapins, des écureuils et d'autres animaux qui séjournaient à l'abris du froid refirent surface pour se volatiliser plus loin. Ce spectacle surprit les deux tourtereaux qui fuyaient le vent et la tension qui s'étaient installé brusquement changeant le calme plat en un danger permanent.
Pourtant, leur course effrénée s'arrêta lorsque Percy vit avec frayeur que le sol boisé devant eux commençait à s'écrouler.
—Alycia ! Attention !!! s'écria-t-il en attrapant in extremis l'avant-bras de la jeune fille qui s'était éloignée de lui pendant leur course.
Le pied de la jeune demoiselle rencontra le rebord qui fit écrouler quelques bout de terre dans le vide avant que son dos rencontre le torse musclé du fils de Poséidon.
Elle releva la tête pour croiser le regard écume du jeune homme derrière elle et retient son souffle, surprise par le fait qu'elle avait failli tomber dans le néant de la Terre si son point d'ancrage n'était pas présent à ses côtés pour la sauver. Elle le remercia en hochant la tête. Ils regardèrent devant eux et déglutirent.
Le sol était complètement effondré comme s'il y'avait eu un glissement de terrain. Ils se retournèrent pour essayer de fuir à l'opposé, retournant sur leur pas sans le vouloir. Cependant, ils furent bloqués en voyant des sphères magiques et de la verdure flotter dans l'air créant un mur qui bloquait le passage.
—Qu'est-ce donc...se demanda Percy en écarquillant les yeux.
—De la magie...mais...c'est étrange, ce n'est pas la même énergie que ma famille. Ce ne peut pas être mes parents ni moi, dit Alycia, tout aussi perturbée par ces événements.
Le vent qui avait soudainement changé de valeur venait donc d'une personne qui pouvait contrôler la magie elle-aussi. Les tourtereaux sursautèrent en voyant les sphères et la verdure se rapprocher dangereusement d'eux. Promptement, Alycia tendit sa main devant elle et ferma les yeux.
—Allez...Allez !!! s'encouragea-t-elle, essayant de faire venir d'elle-même sa magie.
Elle n'avait pas essayé jusqu'à maintenant de faire survenir sa propre magie hors de danger. Elle ne savait donc guère si son point d'ancrage et ses problèmes magiques avaient été totalement réglés. Elle ne voulait pas que Percy soit blessé par une magie quelconque si elle pouvait l'arrêter et qu'elle était présente. Elle voulait sauver Percy comme lui l'avait sauvé.
Fronçant les sourcils et grinçant des dents, elle releva la tête quand elle sentie enfin un flux d'énergie l'envahir du bout des doigts. Elle vit un petit halo lumineux rose entourés ses doigts et parcourir le reste de son bras jusqu'à l'enveloppé tout entier comme une protection magique. Alycia sourit et fixa les sphères qui se projetaient contre eux. D'un geste, elle ferma sa main et écarta ses doigts faisant stopper la course de ses sphères et de la verdure qui s'était décollé du sol pour flotter dans les airs. D'un coup brusque, elle les écarta de leur chemin vers la gauche, stoppant la magie adverse qu'elle sentait en utilisant la sienne en même temps.
Alycia se retourna et fit le même exercice sur la terre brisée mais à la place de les jetés vers la gauche, elle remit en place un par un la terre comme neuf. Un calme plat régnait autour d'eux. Percy regarda la jeune sorcière et senti son cœur se gonfler.
Alycia avait réussi.
Elle contrôlait, à présent, la totalité de ses pouvoirs.
—Beau travail, Aly' ! le complimenta Percy.
Alycia sursauta au surnom de Percy et lui sourit pendant qu'elle sentie ses joues devenir aussi rouge qu'un coquelicot.
—Nous devons filer si nous voulons échapper à ce nouvel ennemi, dit Alycia.
—Tu as raison...Il nous regarde peut-être et on ne sait pas combien ils sont présentement. Ils peuvent deux, trois ou même plus. Ne prenons pas de risque inutile, renchérit Percy.
Immédiatement ce qui s'en suivit, Percy prit la main de sa dulcinée sous le regard tendre de celle-ci avant qu'ils puissent prendre la sortie de ces bois.
Ils se mirent à courir le plus vite possible afin d'échapper à leur attaquant encore inconnu pour le moment. Tout ce qu'ils savaient, étaient qu'il utilisait la magie que ce soit planétaire, sensorielle, méthodiques (c'est-à-dire ayant besoin d'un objet et qui comporte un rituelle) ou capacitaire (c'est-à-dire une magie venant de son propre corps). Main dans la main, ils parcoururent les quelques mètres restant qui les feraient sortir de l'immensité du bois qui encadrent l'arrière-cour de l'auberge.
Le soleil était à son apogée et ensoleillait toute la contrée. Le vent fouettait les branchages des arbres faisant un sifflement assourdissant et se reflétait contre le corps des jeunes adolescents, les faisant se frissonner à son touchée. Alycia frissonnait d'autant plus par l'activité physique qu'elle exerçait étant donné qu'elle était largement moins sportive que Percy. Elle sentait son corps se dépasser de lui-même et devenir moite par l'effort. Son souffle devenait erratique et chaud, accélérant son angoisse et son pouls.
La sueur qui se rajoutait à toutes ces effervescences qui l'envahissait ne l'aidait pas à se sentir au mieux de sa forme et diminuait son endurance tout aussi rapidement. D'ailleurs, Percy le remarquât du coin de ses yeux étant donné qu'il n'arrêtait pas de regarder derrière lui pour surveiller Alycia et s'assurer qu'elle le suivait et pour chercher du regard, leur nouvel adversaire.
Il accéléra le pas et débouchèrent rapidement à l'orée de la forêt, sur le petit sentier granuleux qui les menèrent vers l'auberge et entrèrent rapidement à l'intérieur sous les yeux interloqué des autres résidents de l'habitation.
Essoufflés, ils se précipitèrent vers l'étage sans se préoccuper des regards trop curieux et au détour du couloir, ils croisèrent Annabeth et Grover qui accoururent vers eux en les voyant aussi épuisé.
—Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Grover en premier, devançant Annabeth.
—On a entendu du boucan qui provenait de la forêt et on s'est inquiété pour vous puisqu'on ne vous voyait pas, expliqua Annabeth.
—On a été attaqué. On s'est défendu, mais ça n'a pas suffi. On a préféré la fuite que de foncer dans le tas sans connaître notre adversaire, répondit Percy.
—Vous avez bien fait. Je n'aurais pas apprécié qu'ils vous arrivent du mal, déclara Annabeth.
—Il faut s'en aller, il peut revenir à tout moment, dit Percy.
Annabeth hocha la tête ainsi que Grover, malgré tout surprit de cette action qui leur a permit de se reposer que quelques heures.
—Est-ce que...commença Annabeth, inquiète.
—On ne pense pas que ce soit lui. Avec Alycia, on pense qu'il s'agirait d'un autre ennemi. Il utilise la magie comme Alycia, mais d'une manière agressive. On vous expliquera en route, il faut s'en aller. Le temps presse, dit Percy.
Annabeth hocha la tête et se tut. Elle se retourna et se précipita vers leurs chambres. En premier, la guerrière rentra dans la chambre qu'elle partageait avec Grover pour ramasser leurs affaires qui traînait sur le pan des lits. Elle vit du coin de l'œil que Grover faisait pareille de son côté, mais avec les affaires de Percy et d'Alycia. Percy essayait, à ce moment-là, de rassurer l'inquiétude d'Alycia qui s'était manifestée à nouveau pendant les explications.
Le Satyre tenait leur sac et leur tendit coupant le moment entre les deux anciens camarades de classe.
—J'espère qu'il ne vous manquera rien, dit-il peu rassuré, j'ai fouillé toute la chambré et j'ai pris tout ce qui n'était pas à l'auberge.
—Merci, ça devrait aller, décréta Percy.
—Vous êtes prêt à partir ? demanda Annabeth en arrivant et tendant le sac du Satyre.
Ce dernier récupéra ses affaires en remerciant la jeune fille d'Athéna. Celle-ci mit une de ses mèches de cheveux derrière son oreille en attendant la réponse de ses amis qui ne tardèrent pas à venir.
—Allons-y, déclara Percy.
Ils sortirent à la hâte de l'auberge, dévalant les escaliers comme si leur adversaire était juste derrière eux. L'aubergiste et les clients les regardèrent sortirent précipitamment ébahis tandis que dans leur dos, les adolescents pouvaient entendre les appels de l'aubergiste qui réclamait son dû.
Ils arrivèrent à s'éloigner de l'auberge au pas de course. Le vent fouettait leur corps et les frigorifiaient tandis que leur pas se craquelaient sous la neige qui recouvraient la ville d'un manteau blanc. Le soleil était caché par les nuages et l'air sentait presque l'humidité comme si la pluie allait, de nouveau, tomber.
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Rendez-vous au prochain chapitre la semaine prochaine !