Ehhh !! Passez un bon 1er Avril ! Non, ce n'est pas un poisson d'avril...C'est bel et un bien un: NOUVEAU CHAPITRE !!! Yoo-hoo ~
Pour l'occasion, je vous poste ce chapitre 32 et j'espère qu'il vous plaira :)
Bonne lecture. 📖
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Le vent lui fouettait le visage faisant virevolter ses cheveux bruns qui lui encadrait son faciès ovale. Autour de lui, seul le bruit du vent sauvage envahissait les rues qui l'entourait. Du coin de l'œil, il pouvait voir un écureuil grimper dans un des nombreux arbres positionnés à sa gauche, un gland en bouche. Il monta sur une branche et finit par le regarder, curieux du regard insistant de cette immense silhouette. Autour de lui, il pouvait voir des habitants New yorkais gravirent la rue où il se trouvait. Sur la route en arrière de lui, des voitures roulaient et klaxonnaient par moment.
Les rayons solaires agrandissaient son ombre sur le sol granuleux. Les yeux noirs de la silhouette mystérieuse fixaient une photographie qu'il maintenait entre son pouce et son index de la main droite. Dans ses yeux remplies de noirceur, on pouvait malgré tout y discerner une petite lumière scintillante pétiller dans ses pupilles. Sur la photographie, on pouvait y voir une sublime jeune femme assise au pied d'un arbre dans un parc ensoleillé. Elle était à l'abri des rayons du soleil qui l'entourait et frappaient les extrémités de son emplacement.
En ses mains, on voyait un énorme livre qu'elle lisait à l'ombre ; ses longs cheveux roux ondulés tombaient sur ses épaules et retombaient sur sa poitrine généreuse. Pour rendre ce moment encore plus féérique, des feuilles des arbres tombaient de ceux-ci et virevoltaient autour de la jeune femme au grès du vent. En entendant des pas derrière lui craqueler le gravier, il soupira et finit par ranger sa photographie dans sa poche intérieur de son long manteau noir qui le recouvrait. Il releva les yeux et devant lui, il y avait un grand immeuble que tout le monde pouvait reconnaître tellement il était important, c'était l'Empire State Building.
—Tout va bien, Arthur ? demanda la silhouette d'une voix ferme et suave.
—Oui, Clifford. On peut y aller, assura Arthur, le collègue de Clifford et une des rares personnes qui faisaient partie de son entourage.
—Bien, allons, dit-il.
Ils étaient à New York après avoir quitté Londres après être passé l'auberge où ils ont retrouvé la propriétaire, Pandora, morte près des escaliers. Ils étaient arrivés à New York il y a quelques jours, prêt à rendre visite à Hadès qui se retrouvait actuellement dans le monde de l'Olympe. Et le seul accès qu'ils avaient en main était de franchir l'une des portes de l'Empire State Building qui se trouvaient sur le toit du gratte-ciel construit entre 1929 et 1931.
Ils ne savaient pas trop exactement comment Hadès a pu renverser l'Olympe sans que les Dieux et les Déesses puissent contre-attaquer, mais tant qu'ils pouvaient maintenir la confiance d'Hadès envers eux et que son projet puisse être accompli, il n'avait rien contre les agissements démesuré d'Hadès. Ils gravirent les nombreux étages par l'ascenseur et arrivèrent rapidement au dernier étage, le 600ième pour pouvoir accéder à l'entrée du monde des Dieux : à l'Olympe ! Un bruit sonores retentit lorsqu'ils atteignirent le dernier étage.
Dès que la porte s'ouvrit dans un « Ding » sonore et assourdissant, ils virent devant eux un énorme et long pont qui les mèneraient vers le Mont Olympe, une grande bâtisse ancienne les faisaient face à l'horizon entourée de nuages sombres et illuminés par des flambeaux accrochés au mur. Le mont Olympe était l'endroit où se réunissaient les douze dieux pour discuter ou faire des banquets.
Le mont Olympe, est un édifice dans le style architecturale : Périptère, c'est-à-dire que le temple était entouré sur toutes ses faces de rangées de colonnes, c'est une architecture très classique. Ce Parthénon qui leur faisait face contenait une portique à l'entrée. Le bâtiment était couvert de poutres en terre cuites et le toit était un fronton en raison de sa faible hauteur, à chaque extrémités du temple. C'était une architecture extrêmement réputée pour les temples grecs. En effet, les dômes étaient plus réputés chez les Romains que chez les Grecs. De plus, si on se rapprochait progressivement du Panthéon, on pouvait voir sur le fronton des sculptures l'ornant.
De plus, sur le mont Olympe, on pouvait apercevoir des entablures dont les surfaces étaient ornées de frises alternant divers ornements en relief, soit des triglyphes ou des métopes. Au niveau de la colonnade, celle-ci se terminait par des ordres doriques, c'est-à-dire, un chapiteau à échine plate. Ce chapiteau de colonne était fabriqué en bois surmonté par une pierre granuleuse s'affinant avec le temps. De plus, pour maintenir ces chapiteaux à échine plate, on voyait une architrave afin que les poutres transversales de la colonnade puissent s'y reposer. Par la même occasion, cela les protégeait de l'humidité. Ensuite, la frise était ornée de bas-reliefs, un modelage peint pour faire des décorations et on pouvait la retrouvée sur toutes les rangées du périptère.
Descendant de là où ils se trouvaient, Clifford et Arthur gravissaient l'énorme pont en pierre qui les séparait de l'Olympe. Plus ils se rapprochaient, plus ils pouvaient voir les détails de l'édifice grec. D'une certaine manière, ils l'admiraient. Éclairée par les flambeaux qui entouraient le Parthénon et le chemin sinueux, ils pouvaient admirer les grandes statues représentant chacun des Dieux et Déesses installées devant le Parthénon, montrant leur élégance et leur importance dans l'Histoire.
Arrivé à l'intérieur, ils pouvaient admirer la magnifique décoration intérieure en pierre cuite du Parthénon. C'était spacieux, lumineux et des colonnades étaient installées de chaque extrémités de l'intérieur du temple puisque le style du périptère pouvait être extérieur et intérieur, différenciant ce style d'architecture des autres. Par ailleurs, sur le mur de gauche du temple, on pouvait voir une colonnade de cariatide, des statues de femmes portant une longue tunique et soutenant un entablement ionique sur la tête, une partie de la colonnade qui se situe entre le chapiteau et la corniche du mur. Clifford pouvait voir que les statuettes des Caryatides tenaient en leurs mains droites une lyre.
Leur pas se percutaient contre les murs puisqu'il n'y avait aucun meubles, l'écho se faisait ressentir et assourdissaient leurs oreilles. Clifford était devant, Arthur à ses côtés mais restait en retrait, dévoilant son statut de bras-droit. Le silence était palpable entre les deux hommes et leurs regards scrutaient l'horizon. Une grande porte massive détaillée par des ornements décoratifs leur fit face, au bout d'un certains temps de marche.
Arthur retenait sa respiration et regardait du coin de son œil son ami. Il reporta son attention sur la porte massive tandis que Clifford finit par l'ouvrir après avoir cogner contre le portant. Arthur écarquilla les yeux en voyant l'intérieur de la grande salle qui servait de banquet de fête et de réunion aux douze Dieux et Déesses.
En effet, ils voyaient les Dieux et les Déesses dans la salle emprisonnée dans leur propre corps comme si Médusa était passée alors que ce n'était que l'effet d'Hadès. Transformé en pierre, les Dieux et les Déesses étaient enfermées dans leurs derniers mouvements et regards. Ils affichaient tous un visage étonné de ce qui leur arrivait.
—Pitoyable, murmura Clifford surprenant Arthur.
Ils passèrent entre les Dieux et les Déesses pour rejoindre le trône de Zeus, qui bizarrement, ne le trouvât pas dans la salle. Arthur se demandait ce qu'il lui était arriver, exactement. Les avait-il abandonnés ? Qu'est-il arrivé au Dieu tout puissant qu'est Zeus ?
—Ah, mes amis! Vous me rendez visite ? Que je suis content de vous voir ! s'écria Hadès en apparaissant dans un nuage de fumée bleutée, je me sentais si seul dans ce temple. Je me lasse de ces statues qui ne répondent pas quand je leur parle. Je me croirais presque psychopathe à parler tout seul, ajouta-t-il.
Clifford leva les yeux, exaspéré.
—Arrête ton ironie, Hadès. Tu sais très bien que ça ne marche pas avec moi, dit-il d'un ton sec et froid.
—Qu'est-ce que j'adore ton côté mature et sans humour, mon cher Clifford, rigola Hadès.
Un silence malaisant s'installa entre les trois vedettes de ce chaos. Ils se lançaient des regards méprisant et on voyait très bien qu'ils se détestaient dans un certain sens. Leur présence réunie dans le mont Olympe était très étrange et on se demandait pourquoi ils faisaient équipe. Hadès ayant atteint son objectif pouvait extrêmement bien laisser tomber Clifford et Arthur à tout moment, mais étrangement, Clifford savait qu'Hadès ne le ferait pas. Pour Clifford, Hadès avait encore besoin de lui. Sûrement, pour s'assurer que le mont Olympe allait toujours lui appartenir tant que Percy et sa clique ne vienne plus les déranger. Subitement, Hadès se mit à ricaner et il s'assit sur le trône de Zeus.
—Qu'est-ce qui te fait rire, Hadès ? demanda Clifford, plissant ses yeux fronçant ses larges sourcils.
Clifford se tenait toujours droit au beau milieu de ses statues qui représentent les Dieux et les Déesses qui restaient coincés sous l'emprise d'Hadès.
—Oh, je suis tout simplement heureux d'être enfin arrivé à ce moment que j'attendais depuis trop longtemps, déjà. Je ne sais pas par quoi commencer pour commencer mon règne sur l'Olympe, pour créer encore plus de...Chaos ! s'écria-t-il.
Clifford resta de marbre quand Hadès appuya avec insistance sur son dernier mot. Ses yeux s'étaient écarquillés pendant que son timbre de voix était parti vers les aiguës avant d'éclater, à nouveau, de rire et s'avachir sur le trône comme une larve.
Arthur regardait du coin de l'œil son ami, curieux de la relation professionnelle qu'il entretenait avec Hadès. Allait-elle durer ? Pour sa part, il était convaincu du contraire. Arthur savait très bien qu'à un moment donné, Clifford allait s'émanciper du pouvoir d'Hadès quand son ami allait obtenir son vœu le plus cher.
Hadès scruta la silhouette de ses deux invités et une lueur mystérieux s'affichait dans son regard noir. Un fin sourire s'afficha sur son visage pâle. Son plan fonctionnait comme il le souhaitait.
Bientôt, il allait devenir...ce qu'il désirait plus que tout.
Mais cela demandait du temps et de la préparation, une préparation minutieuse.
Après tout, il voulait devenir...
L'être le plus puissant du monde de l'Olympe.
oOoOoOoOoOoOo
Petit chapitre pour une fois dans cette fiction pour calibrer les chapitres. Beaucoup de détail pour que vous ayez de la facilité à imaginer les édifices, tout de même, j'espère que vous l'aurez apprécier et je voulais mettre de l'accent sur l'autre côté que celui de nos protagonistes. Je voulais jouer sur les deux terrains. Les prochains chapitres vont être encore plus intéressant, en tout cas, je l'espère.
Que pensez-vous de la relation entre ce trio des plus improbables ?
Bref...Dites-moi si vous avez aimé :)