Raphaëlle

By GaaGonordb

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Lundi sept mai 1635, sous les rayons solaires du petit matin Raphaëlle Oiseau apprend l'inévitable et le tant... More

Raphaëlle
Chapitre 1: Préparation
Chapitre 2: Surprise
Chapitre 3: Sublime
Chapitre 4: Plusieurs chutes
Chapitre 5: Césaire De Vendôme
Chapitre 6: Constellations
Chapitre 7: Ma Dame la Comtesse
Chapitre 8: Vendôme
Chapitre 9: Excuses diverses et variées
Chapitre 10: Alessandro
Chapitre 11: Gladys
Chapitre 12: Magnifique
Chapitre 13: Comparaisons incessantes
Chapitre 14: Etre aux nouvelles
Chapitre 15: Une atmosphère bipolaire
Chapitre 16: Rencontres entre occidentaux et/ou orientaux
Chapitre 17: Ressemblances
Chapitre 18: Rencontres fortuites ?
Chapitre 19: Le niquedouille
Chapitre 20: Amour trahi par amour
Chapitre 21: Marie et Jules
Chapitre 22: Cours florissant sur la surprise
Chapitre 24: Valvicières
Chapitre 25: Rire et sourire, les remèdes au malheur
Chapitre 26: Chasser les chasseurs
Chapitre 27: Proie dans le viseur
Chapitre 28: Taverne Du Bon Cochon
Chapitre 29: Etoile Filante
Chapitre 30: Mon Amour
Chapitre 31: Seule
Chapitre 32: Les marques du fils
Chapitre 33: Entraînement interrompu
Chapitre 34: Trêve
Chapitre 35: Dague bien placée
Chapitre 36: Paul, fils de Jules
Chapitre 37: Echange revisité
Chapitre 38: Souvenirs
Chapitre 39: Lys orangée symbole de perte?
Chapitre 40: Ce n'est qu'un aurevoir
Chapitre 41: Départ imminent
Chapitre 42: Grand rafraichissement
Chapitre 43: Angles-sur-l'Anglin
Chapitre 44: Surprise derrière la porte
Chapitre 45: Echappée belle
Chapitre 46: Panoplie de frères
Chapitre 47: Mains rugeuses
Chapitre 48: Cléopâtre
Chapitre 49: Plafond des cieux
Chapitre 50: Araignée fictive
Chapitre 51: Entre deux seins
Chapitre 52: Monstre de père en fils
Chapitre 53: Aubépine
Épilogue: Main dans la main
Bonus: Lorsque deux devient quatre

Chapitre 23: Mort Vivant ?

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By GaaGonordb

- « Alors comme ça je pars faire un tour deux minutes et quand je reviens on m'a déjà remplacé ?

- Césaire ? Mais tu...

- Est en vie ? Oui. Déçu ?

- Non, je pourrai te tuer deux fois ainsi. 

- Certainement pas ! » j'interromps, le ton levé.

Paniquée à l'idée qu'Alessandro tue Césaire, enfin, devrais-je dire, retue ?, j'emmagasine toute la force qu'il me reste, et grâce à l'idée de Palmyr tire sur mon poignet le plus fort possible, parviens à me dégager et donne un coup de coude dans l'endroit sensible d'Alessandro.

Le souffle coupé il se plie en deux tout en reculant de quelques pas.

En d'autres circonstances, Césaire aurait ri, il aurait ri aux éclats. Je me tourne vers lui et m'aperçois que son visage est épris d'une telle fureur que j'en aurai peur. Je n'ai pas peur pour moi je sais qu'il ne me fera pas de mal, mais j'ai peur pour les autres. J'ai peur qu'il tue Alessandro et le regrette toute sa vie.

Je l'observe plus ardemment ce qui me permet de constater qu'il ne se tient pas droit, comme s'il se tenait droit il déchirerait sa peau. Sa chemise blanche tachée sur une grande surface de sang flotte dans le vent. Ses cheveux pleins d'herbes font les mêmes mouvements que ses habits, encouragés par le vent. Ses yeux marrons transpercent mon âme lorsque nos regards se croisent.

Je sens comme un pincement dans la poitrine lorsque je vois la lueur de tristesse présente dans son regard. Mon estomac me joue des tours, mon cœur bat plus vite et inexplicablement, mes joues rosissent.

Tout en gardant un œil sur Alessandro, je continue mon observation.

Césaire, les yeux braqués sur Alessandro ne semble pas être au mieux de sa forme. Son visage, blanc comme un linge, affiche un rictus énervé.

Alessandro se relève, saisie une épée à terre, se positionne à équidistance de Césaire et moi, formant un triangle.

Il nous regarde avec hargne, une envie de meurtre se reflétant dans ses yeux.

- « Je vais vous tuer. Vous tuer tous les deux.

- Oh ça suffit, vous commencez sérieusement à me fatiguer ! »

Palmyr frappe pour la seconde fois Alessandro sur le crâne. Je pars dans un rire malgré-moi face à la ténacité de mon amie. Alessandro indigné de s'être, encore, fait avoir pousse un cri de défaite.

Léonce, Arthur et d'autres hommes arrivent à notre niveau et encerclent l'ennemi.

- « Laisse tomber Alessandro, tu vois bien que tu es cerné ! Tous tes hommes sont soit morts soit blessés à terre. Tu ferais mieux de te rendre. Ouvre les yeux ! » j'éclate.

Alessandro observe apeuré les alentours. Effectivement, tous les hommes portant un costume sont vaincus, leur nombre bien que favorable n'a pas suffi face au niveau de nos alliés.

La pression se fait sentir. Les hommes habillés de noir serrent leurs épées à s'en couper la circulation du sang, ils veulent venger leurs morts. Césaire veut se venger, se venger d'un ami qui l'a trahi. Moi, contrairement à ce que j'aurai cru, je n'ai pas envie de le tuer. J'ai pitié, j'ai pitié du père qu'il a, de l'enfance qu'il a sans doute eu, des choix que son père lui a fait faire. J'ai pitié de l'homme qui est devenu.

Alessandro affronte du regard toutes les personnes qui l'encerclent.

- « Ne le tuez pas. »

Tous les regards se dirigent sur moi, certains me regardent outrés, d'autres juste surpris. Même Alessandro semble consterné.

- « Aurais-tu perdu la tête ? » demande Césaire froidement.

- « Césaire... «  je murmure sur un ton doux.

- « Il m'a tué ! Il m'a trahi, il t'a trahi, ils nous a tous trahi ! Il a tué des hommes ce soir, il a voulu te tuer, il a voulu te violer bon sang ! » à présent Césaire hurle presque.

Il n'a pas la tête froide, son esprit est obturé par le besoin de vengeance.

- « Il nous est plus utile vivant que mort et tu le sais bien. Je n'ai pas toutes les données du pourquoi et du comment, je veux en apprendre plus et il peut m'aider.

- Il ne te dira rien !

- Est-ce que l'on pourrait faire comme si j'étais là ? » nous interrompt Alessandro.

- « Toi, ferme ton clapet ! » crions Césaire et moi à l'unisson.

Césaire me regarde longuement, prend une inspiration puis prononce :

- « Bien, je te fais confiance sur ce coup là mais tu n'as pas intérêt à la relâcher ! Promis ?

- Je t'en fais la promesse. » il hoche la tête et je poursuis « Messieurs, enchainez-le de façon à ce qu'il ne puisse point bouger ne serait-ce que le petit doigt. Est-ce clair ?

-  Oui Ma Dame. » répond Arthur, qui doit sans doute diriger ces hommes.

Tandis que deux des hommes se chargent de l'enchainer, je les compte. Ils sont au nombre de huit. Plus nous quatre, cela fait douze. Cela devrait aller face à un seul homme encerclé. Non ?

-  « A présent partons à la recherche de Mère. Séparons-nous en groupe de trois,  trois groupes dans les bois, un par-là, un autre ici et un dernier là-bas. » je dis en montrant trois directions du doigt. « Le quatrième groupe qui se constituera de Léonce, Palmyr et Arthur désignez quelqu'un je vous prie, gardera le prisonnier. Si quelqu'un tombe sur un adversaire, et bien... qu'il cri.

- Bien Ma Dame. » En symbiose ils acquiescent de la tête.

Arthur désigne du menton un des deux hommes qui ont enchainé Alessandro. L'homme se positionne aux côtés de Palmyr et Léonce.

Digne d'un chef d'armée, personne ne discute mes ordres.

Je ne veux pas savoir Palmyr dans la forêt, raison pour laquelle j'ai voulu qu'elle reste.

Césaire, Arthur et moi formons le premier groupe.

Arthur ouvre la marche suivit de Césaire. Tandis que ce dernier s'apprête à rentrer dans la forêt je l'attrape par le bras le faisant se retourner.

- « Tu es sûr que ça va aller ?

- Oui, sinon je ne viendrai pas.

- Mais bien sûr. » je le regarde, point dupe. « Tu me dois des explications au fait.

- Telles ?

-  Tel que comment es-tu en vie ? » je demande en soulevant son haut pour apercevoir la blessure.

Du sang séché entoure la blessure recouverte de ce qui semblerait être un cataplasme de plantes.

- C'est recousu en dessous. » il m'explique.

- « Tu as croisé un médecin ? Rares sont les médecins en pleine forêt au milieu de la nuit, surtout ceux avec de telles compétences. Tu ne devrais pas être vivant.

- Cela fait plaisir de voir que cela te plait tant. » il dit sur le ton de l'humour. Je fais une grimace et réponds :

- Contente de te voir Césaire, j'ai eu si peur.

- Moi aussi. »

Il approche lentement son visage du mien, mêlant nos souffles l'un à l'autre.

- « Ta mère m'a sauvé la vie !

- Mère ?

- Oh oui, crois-moi elle est surprenante. »

Je rie, l'entrainant à rompre la distance séparant nos lèvres. Celles-ci s'emboitent à perfections, un rythme définissant la simplicité même s'installe. C'est cela. La simplicité. Embrasser un homme.

Je souris en plein baiser puis entrouvre ma bouche pour lui donner un meilleur accès. La chaleur se répand peu à peu dans tout mon être, mais sa dispersion est interrompue par un léger raclement de gorge.

Nous cessons notre baiser pour faire face à un Arthur pour le moins gêné.

- « Pardonnez-moi de vous déranger mais je vous ai cru perdus alors j'ai fait demi-tour. Nous ferions mieux d'y aller si nous voulons retrouver votre Mère.

- Vous avez raison. »

Il baisse la tête et reprend son ascension. Je me retourne vers Césaire qui se penche vers moi et me vole un nouveau baiser.

- « C'était pour la route. » il prononce avant de suivre Arthur.

Je rie à nouveau. Etre avec lui me rend heureuse, je souris plus souvent. Depuis l'apparition de Césaire plus tôt, je sens comme un poids échappé de ma poitrine. Je me sens plus légère, prête à m'envoler.

Je commence à les suivre, à la recherche de Mère. 

Une fois la sensation de bonheur total évadée, les questions fusent à mon esprit. Comment Mère a-t-elle sauvée Césaire ? Que faisait-elle en plein bois au milieu de la nuit accompagnée de dix hommes ? Où a-t-elle déniché ces hommes ? Pourquoi au départ Césaire m'a emmené dans cette forêt ? Les explications du Cardinal n'étaient pas claires, je sens comme quelque chose de louche derrière toute cette histoire. Enfin de plus louche que cela ne l'est déjà.

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média: si vous changez les fusils en épée, les costumes en costumes d'époque et réduisez le nombre d'hommes, c'est à peu près la situation d'Alessandro

Je suis vraiment cool hein? Je suis trop gentille, je suis pas un monstre finalement. A cause de vous, je vais devoir me coucher tard, encore du boulot.

Vous ne m'en voulez pas que le chapitre soit moins long que l'autre hein? Nan? Nan hein!

Désolé pour les fautes, je n'ai pas pri le temps de relire trop pressée de le publier!

Allé, j'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter et mettre une étoile,

Je vous nem,

Ciao, Gaïa.

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