Homophobe! [Ereri/Riren]

By Akito-Baskerville45

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Eren Jeager, jeune collégien, aimé de tous. La belle vie, de bonnes notes, amis avec tout le monde, un enfant... More

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
hommage à un être cher
partie 5
partie 6
partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
aidons Mozart
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Chapitre 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Partie 52
partie 53
partie 54
Partie 55

Partie 35

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By Akito-Baskerville45

PDV Farlan

Livai vivait la maison en face de la mienne, quand on était petit, on n'avait juste qu'à traverser la route pour jouer. Du coup on a grandi ensemble. Avant, il arrivait à sourire plus facilement, aujourd'hui, je sais qu'il en est incapable. Déjà, sourire sachant que sa mère pouvait le quitter à tout moment, c'était dur. 

Son père était adorablement gentil, petits, il jouait souvent avec nous, ma mère et celle de Livai, nous réprimandaient souvent parce qu'on rentrait toujours sales, mais parce qu'on s'amusait tellement bien, entre sauté dans les tas de feuilles mortes, ou se laisser glisser sur un terrain digne d'un tobogan de terre, ou encore quand il nous avait fait cette luge pour les temps de neige. Malgré le soucis de propreté qu'a toujours eu Livai, sur le coup, pour jouer avec son père, il oubliait tout ça. 

On devait avoir environ, une dizaine d'années, on avait rencontré une fille, un peu garçon manqué, et Livai faisait la gueule au début quand je l'ai fais intégré notre duo. Il n'a jamais été très grand, et il était plutôt maigre, mais visiblement, on ne sait pas pourquoi, il se développait comme ça, et Isabel, la jeune fille nouvelle, ne faisait que faire référence qu'ils avaient la même taille alors qu'elle était plus jeune et que c'était une fille... Même si je comprenais que ça l'agaçait, je ne disais rien, de toutes façon j'en riais alors... Mais du coup, on se confiait tout avec Livai. Il ne parlait jamais en présence d'Isabel, mais seulement, moi, des fois il m'emmenait dans sa chambre pour parler, et fermait tout à clef, des fois, on était dans ma chambre. Au moins on était seuls. 

Je savais déjà qu'il traînait avec quelqu'un de plus âgé, c'était le petit frère d'un ami à son père, ils avaient une bonne différence d'âge, ce qui fait qu'il avait environ 8 ans de différence je crois avec nous. J'ai rapidement trouvé ce mec malsain envers Livai. Je savais que je gênais, sauf qu'à mon sens, Livai et moi n'étions que des gamins, et lui, c'était déjà un adolescent. Voir un pré-adulte. Un jour, j'ai trouvé leur relation tellement bizarre, que je me suis mêlé de ça, et j'en ai parlé directement à Livai. Enfermés dans ma chambre. 

-Tu veux me dire quoi? 

-Livai, arrêtes d'être ami avec lui.. 

-Lui? 

-Ce mec là, je sais plus comment il s'appel, le frère de l'ami de ton père.. C'est un adulte, et nous, on est des enfants.. Faut être avec des gens de notre âge. 

-C'est pas un adulte... 

-Bah... Si... 

-J'ai bientôt douze ans, t'es mignon, mais je sais ce que je fais. 

-il en a vingt! Il est bizarre avec toi... 

-pas du tout, t'es hors contexte. 

-ah ouais? C'est quoi le contexte alors?

-il est juste sympa avec moi.. 

-Ouais très sympa! 

-Tu me fais quoi là?... Ta crise d'ado prépubère tu te la garde. 

-Livai un mec de 20 ans, ne s'amuse pas avec un gamin de 12 ans à peine! Il lui manque les bonbons et la camionnette.. 

-tu regardes beaucoup trop de films... Je le connais depuis un moment, et je le vois souvent je te signal, il vient tout le temps avec son frère quand il traine avec mon père. Forcément je suis pas bien loin. Les films c'est à la télé, arrêtes de t'en faire tout seul dans ta tête. 

-Bah t'es vachement aveugle... 

-C'est toi qui porte un jugement hâtif. 

-Oses me dire qu'il te regardes pas bizarrement! 

-C'est toi qui me regardes bizarrement si tu penses ça. Genre tu m'as pris pour quoi?.. 

-Laisses tombé.. 

-Ouais je laisse tomber.. Si tu l'aimes pas, alors viens pas quand il est là.. Abruti.. 

On ne se parlait que lorsque l'autre ne venait pas du coup. Livai refusait de me voir quand il était dans les parages.. Et ce durant des années. Néanmoins, on continuait de se voir régulièrement, j'avais juste compris qu'il fallait pas en parler.. 

Pendant 3 ans, on a marché comme ça, je ne m'en plaignais pas, mon meilleur ami n'était jamais loin, et ma meilleure amie venait souvent avec moi. Je n'avais qu'à traverser la route et j'étais chez lui. C'était plutôt pratique. 

Et puis un jour, j'ai vu ce mec, adulte, embrasser Livai qui n'était encore qu'un adolescent. Pour moi, clairement, c'était malsain. Mais dès qu'on s'est retrouvé seuls et que je lui en ai parlé, on s'est disputé. Il ne supportait pas que je dise ça. Alors j'ai laissé mais.. Leur relation allait bien trop vite. J'avais juré à Livai que je ne dirais plus rien, s'il voulait bien me parler de ce qu'il se passait entre eux.. Et.. Seulement après 2 semaines, ils ont couché ensemble..

Livai faisait n'importe quoi, tant que ça pouvait faire plaisir à ce mec.. Et en tant que son meilleur ami, je ne supportais pas qu'il se laisse autant berné. Mais je n'avais rien le droit de dire. Et puis, Livai s'est décidé, il voulait l'annoncer à ses parents. On en a parlé la veille, et on s'était mis d'accord, que si ça se passait mal, il viendrait chez moi le temps que tout se calme. Mes parents étaient d'accord qu'il vienne quelques jours, on avait raconter un mensonge du genre, que les parents de Livai se disputaient de plus en plus. 

Et puis, le lendemain, on était tout les deux à nos fenêtres respectives, on aimait bien faire ça, et on se parlait, comme seulement la route nous séparait, c'était encore simple. Il attendait seulement que son père rentre du travail, pour tout lui dire, sa mère étant déjà en bas. On s'organisait ensemble une sortie à trois avec ma meilleure amie. 

Jusqu'à ce qu'on y voit la voiture de son père se garé juste devant chez moi. Il est sorti et m'a salué, venant sur mon coin de trottoir, poliment je lui ai répondu d'un grand sourire. 

-Papa! T'as pas oublié que j'avais un truc à te dire par hasard?! 

-Non Livai, j'arrive! Bon tu m'excuseras Farlan, mais monsieur Livai n'aime pas attendre. Passe le bonjour à tes parents! 

-Oui! Promis! 

-Papa! Dépêches! Sinon je te dis rien et t'auras juste l'aire con! 

Alors qu'il s'est mis à courir, on a tout juste eu le temps d'entendre un bruit énorme de déraillement, je jurerais avoir vu Livai prêt à sauter de sa fenêtre. Mais rapidement, il est parti en criant, personnellement, je n'entendais plus de son... J'étais comme sonné. Pourtant, j'étais bien à l'abris dans ma chambre.. 

Mais sûrement, le fait de voir Livai sortir de chez lui et s'arrêter d'un coup, a du me réveiller.. Il n'y avait plus la voiture, et plusieurs piétons ou voisins venaient voir. Je suis du coup partit pour rejoindre Livai. Seulement je n'ai pas suivi, une fois en bas, Kuchel, la mère de Livai le tenait fermement contre elle, et son père, n'avait pas bougé.. 

-Maman laches moi! Papa à besoin de moi!! Maman je t'en pries!! 

-Lili rentres! 

-Nan!! Laches moi! Papa!! Il m'appel! Je suis sûr qu'il m'appel!! 

-Lili arrêtes! 

Je me suis lentement avancé vers Livai qui se débattais contre sa mère.. Et arrivé à hauteur de son père, je l'ai regardé...

-Livai... Qu'est ce que tu voulais me dire?.. Viens Livai..

Ce regard vide, je ne saurais jamais si c'est cette vision, ou celle de l'accident qui m'aura le plus traumatisé.. Une fois arrivé à hauteur de Livai, la police et le samu sont arrivés rapidement.. Il aura fallu pas mal de temps avant de réellement calmé Livai.. 

A force de crier et se débattre autant contre sa mère que sur certains voisins qui l'ont empêché d'aller vers son père, il avait fini par perdre ses forces, et sa voix était cassée.. Sa mère a passé la nuit entre la police et l'hôpital. Apparemment, elle a tout fait pour qu'on questionne Livai plus tard, comme elle n'a pas vu l'accident.. Elle n'avait été interpellée qu'aux cris de son fils.. 

Seulement, Livai a refusé parler à quelqu'un d'autre que moi... C'est seulement plusieurs jours après, qu'il est sortit de chez lui, seulement pour assisté aux funérailles de son père. J'étais présent et ne restait qu'avec lui.. Il avait besoin de mon soutien.. Et son mec n'était pas là pour lui.. 

-Farlan... Tu étais à côté de lui... Tu l'as regardé à un moment... 

-Je suis désolé Livai.. J'aurais dû, je sais.. Aller vers lui, j'aurais dû venir plus tôt.. 

-Est ce qu'il m'appelait?... 

-Non.. Il n'était.. Déjà plus là... 

-Je vois.. Il a du m'appeler avant alors.. 

-Livai.. 

Je sais que je n'aurais jamais du lui mentir.. Mais je me suis dis que s'il me demandait ça, c'est qu'il pensait l'avoir abandonné.. Je ne voulais juste pas qu'il ai ce regret.. Et puis, on est resté tout les deux, après l'enterrement, près de la tombe de son père. Sa mère n'avait pas réussi a le persuader de rentrer avec elle. Mes parents sont donc partis avec elle, et j'ai promis rester avec lui, qu'il ne reste pas seul. Il a juste attendu que tout le monde partent, pour s'excuser à son père, devant cette pierre. Il s'est plusieurs fois excusé de l'avoir pressé à rentrer. Jusqu'à finalement pleurer, où je l'ai pris contre moi. Mais quoique je dise, il s'était déjà persuadé qu'il était fautif..

Pendant un moment il ne sortait plus de chez lui. Et son mec venait à peine le voir.. Et puis un beau jour, Livai est sorti, alors je suis venu vers lui, content de ce progrès. Puisque pendant tout ce temps où il était enfermé entre quatre murs, c'est moi qui venait vers lui, qui venait toujours quand il n'allait pas bien... Personne ne le voyait. Sa mère même, à peine entrait elle dans sa chambre, qu'il la rejetais.. De toute façons, il avait perdu son sourire, je me suis même demandé si un jour j'allais le revoir sourire, ne serait-ce qu'une fois. 

-On déménage. 

-Hein?

-Avec ma mère, on va vivre ailleurs.. Je ne supporte plus vivre ici, et elle non plus.. Je ne veux plus voir cette rue.. Je ne peux plus voir la fenêtre de ma chambre... Cette maison.. Alors on va dégager... 

-Mais.. Vous partirez loin?.. 

-J'en sais rien.. Mais le plus tôt sera le mieux.. Ma mère a commencé a refaire des crises.. Et ici, je n'arrive pas à avoir la tête à m'occuper d'elle. 

-Je.. Comprends.. Tu me diras quand tu partiras alors.. 

-Je pars là. On va d'abord se faire loger par des anciens amis de ma mère, et en attendant on va chercher un appartement. J'étais venu te le dire à la base. 

-Et ton mec?.. 

-On continuera de se voir.. De toutes façons, c'est le seul qui s'inquiète pour moi et ma mère ici.. Alors autant ne garder contact qu'avec lui.. 

Ses paroles m'ont terriblement blessées à ce moment là.. C'est la dernière phrase qu'il m'ait dites.. Je suis resté planté là, à le regarder finalement faire ses valises, et partir en voiture, avec sa mère.. Il ne m'a même pas salué.. J'ai compris à quel point j'étais jaloux, de la relation qu'il avait avec son mec. Pas que j'aimais Livai ou quoi, mais je voyais qu'il m'avait pris mon meilleur ami.. Il n'allait le voir qu'une fois par semaine au mieux... Et Livai ne voyait que lui, quand moi je venait tout les jours, et plusieurs fois. Que j'ai même du déjà me lever en pleine nuit parce qu'il n'allait pas bien.. Ce n'est qu'aujourd'hui, que je voulais réellement en parlé avec lui.. Alors finalement.. Savoir qu'il ait eu le même accident que son père... Je trouve ça, cruellement ironique.. 

________________________

1950 mots. TRES COURT 
mais ce chapitre n'était basé que sur l'histoire du passé de Farlan et Livai. 
Tout ce qui est écrit est ce que Farlan raconte a Eren bien sur

Qu'en avez vous pensé? 

Je sais je suis en retard pour posté mais.... Je suis tombé malade alors.... 

Sur ce j'espère qu'il vous aura plu =) 

Je vous dis au prochain chapitre on reviendra du coté d'Eren avec un chapitre comme les autres autour de 2500 mots ^^ 

kissu ~ 

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