Firefly - Tom Jédusor x Reader -(SerpentardxPoufsouffle).

Chapitre 6

Chapitre 6 - Une condition.

-En retard de 7min. Me fit remarqué Rose d'un air inquisiteur 

-C'est un cas exceptionnel. 

Je m'installa en face de Rose et à côté de Marcus, ce qui était sans doute la pire idée possible étant donné que ça laissait largement le champ libre à Rose. Je ne pouvais définitivement plus échapper à ses questions indiscrètes et sa curiosité mal placée. 

-J'ai entendu que tu avais aidé Tom à rentrer hier. 

-Sept--

-Oui il nous en a parlé.

Rose me coupa, elle avait un sourire espiègle ancré sur son visage, celui qui prouvait son intérêt hors du commun pour les potins, et contrairement à la plupart des gens cette curiosité n'était jamais pourvu de mauvaises intentions.

-Mon retard n'a pas grand chose à voir avec Tom, j'ai croisé Abraxas, et tu sais ce qu'il se passe quand tu le croises et que tu n'agis pas comme il l'aurai souhaité.

Je pensais définitivement m'en sortir avec une demie vérité.

-Il ne t'a rien fait j'espère ? Me demanda subitement Marcus qui rompis ainsi son silence.

-Non, Tom est intervenu. 

La dernière partie m'a complétement échappée et je savais pourtant que j'aurai pu m'en sortir simplement avec un Non. Quel idiote.

-Pardon !? Me demandèrent les deux Poufsouffles en parfaite symbiose.

-Je ne pense pas qu'il ait forcément essayé de m'aider, il a juste perçu une bonne occasion de calmer les ardeurs de Malfoy, c'est comme ça qu'il me l'a décrit en tout cas. Concluais-je avant de me concentrer sur mon livre.

-Vraiment? Demanda Rose d'un air suspicieux.

En y réfléchissant bien, je ne sais jamais vraiment si Tom me dit la vérité, c'est un maître dans l'art de la manipulation. Il a toujours su comment agir peu importe la situation, chaque professeurs était charmé par lui tout comme quasiment chaque élève à Poudlard, il y a peut-être une seule et unique exception nommé -Albus Dumbledore-, le professeur de transformation connu pour avoir vaincu Grindelwald. Même si Dumbledore ne le montrait pas explicitement, il se méfiait de Tom et ne lui accordait pas sa confiance, plusieurs fois il m'avait demandé de garder un oeil sur lui pour des raisons qui personnellement m'échappait jusqu'ici. 

Marcus posa sa main sur le mienne et pendant un quart de seconde j'ai pensé que c'était la main de Tom et un frisson m'avait parcouru. Pourquoi avait-je des réactions si intense quand il en venait à Tom Jédusor? 

-Tout va bien (t/p)? Me demanda Diggory. 

Je lui adressa un sourire comme réponse et je me perdu dans mes pensées tout en balayant la bibliothèque du regard, à la recherche de je ne sais trop quoi, une réponse peut-être ? Bélinda Jabez était assise à une table non loin de la notre, elle parlait tellement fort que de nombreuses personnes ne cessait de relever les yeux en sa direction pour lui jeter des regards noirs, cependant pas un seul n'osait lui faire de remarques, sans doute parce qu'elle était accompagné de Rosier et Nott. Personne à Poudlard n'était assez idiot pour chercher des problèmes à la bande de Tom Jédusor. 

-(t/p)? 

Une main se posa furtivement sur mon épaule avant de la quitter et la personne qui venait de prononcer mon nom attrapa la chaise libre à côté de Rose et s'installa.

-Jédusor! Que nous vaut ce plaisir ? Demanda Rose tandis que Marcus lui lança un regard mauvais.

Il se pencha sur la table en ma direction et plaça ses mains l'une dans l'autre, une attitude qui avec beaucoup de personne passerai pour malpoli et disgracieuse mais chez lui cela faisait une impression totalement à l'opposé, il était pourtant presque affalé sur la table, prenant beaucoup plus de place que ce dont il avait besoin. Alors qu'il avait encore les mains jointes il pointa ses deux index en ma direction et d'un ton nonchalant il ajouta.

-Tu m'accompagnes au bal de Noël. 

Rose plaqua ses deux mains sur sa bouche sous le choc et Marcus observait silencieusement même si je sentais une tension chez lui.

-Je quoi? 

-J'ai comme l'impression que tu m'as très bien entendu. 

-Je t'ai entendu, ce que je n'ai pas entendu c'était le moment où tu me demandais ma permission.

-Allons (t/p), personne ne me dit jamais non, pourquoi devrait-je demander alors? 

-Parce que ma réponse est NON. 

Il en va de soit que s'il m'avait tout simplement si je voulais l'accompagner, la réponse aurai sûrement été différente mais Tom avait le don d'oublier que son interlocuteur était un être humain pourvu d'une volonté propre et je me devais de lui rappeler. 

Tom ouvra grand les yeux et sans attendre je me ferma mon livre et me leva. Tom attrapa brusquement ma main et toute sa grâce féline habituelle avait disparu dans son geste, il était comme pris de panique en tout cas, tout montrait dans ses yeux et son comportement qu'il ne s'attendait pas du tout à la tournure des évènements.

-S'il te plait. (t/p).

Je ne pouvais discerné ici s'il s'agissait d'une demande ou d'un ordre, car son ton était dur malgré ses mots. Je balaya de nouveau la bibliothèque du regard et je constata que désormais tous les regards étaient posés sur moi, sur nous deux plus précisément. J'ancra de nouveau mon regard dans celui de Tom et je lui demanda.

-Pourquoi accepterait-je ? 

-Parce que là, maintenant, je te le demande, souffla t-il.  Et Dieu sait que je ne demande jamais rien à personne.

-Il est vrai.

Je repris soudainement conscience de sa main, toujours sur la mienne et un nouveau frissons me parcouru et j'aurai juré à son regard, que Tom l'avait remarqué. A cet instant même je me haïssais d'être aussi faible, je haïssais le simple fais qu'il me fasse cet effet rien qu'en m'effleurant, je haïssais l'idée d'être une des nombreuses filles qui n'était pas indifférente à son charme. Tom me fixait toujours sans dire un seul mot, et je sentais des tonnes de regards peser sur moi, attendant ma réponse. 

-D'accord, j'irai au bal avec toi. Mais à une seule condition. 

-Qui est ? 

-Ne m'embrasse plus sans mon autorisation. Je lui chuchota afin que personne d'autre n'entende. 

-Alors avec ta permission ça marche ? Il me demanda avec un sourire moqueur.

-Si je te la donne. 

Puis j'attrapa mes livres et je sortis. Je n'étais pas prête à subir plus longtemps tous ces regards et surtout tous les commérages qui s'en suivront.