chapitre 3

906 67 25
                                    

La semaine est passée rapidement, nous sommes déjà vendredi matin. Je me lève comme tous les matins, vais me préparer puis déjeuner et je pars pour aller prendre le bus.

Une fois au lycée, je rejoins mes amis.

- Coucou !

- Tu m'as l'air bien enthousiaste toi, me dit Tenya en souriant.

- Bien sûr ! Il va passer un weekend avec Katsuki ! Elle me dit en bougeant ses sourcils de façon étrange.

- Qu'est-ce que tu insinues au juste ?

- Rien rien.

Nous allons dans l'enceinte du lycée pour aller devant notre salle.

J'ai vraiment hâte d'être à ce soir, ça doit faire au moins un mois et demi que je n'ai pas vu Kacchan. Entre nos révisions, nos épreuves et les entraînements de Kacchan, nous n'avons pas pu nous voir.

Et à mon plus grand malheur, la journée est passée au ralentit. Même les tortues et les paresseux ont pris des notes pour améliorer leur lenteur. C'était affreux.

Mais le point positif, c'est que l'enfer est enfin terminé, je suis actuellement dans le bus pour rentrer chez moi.

Une fois à l'arrêt de bus, je marche jusqu'à chez moi. J'habite seul dans un petit appartement dans une résidence d'étudiants, et c'est pareil du côté de Kacchan.

Je monte jusqu'au troisième étage et sors les clés de ma poche pour pouvoir rentrer. Je referme la porte derrière moi, enlève mes chaussures et mon manteau puis vais poser mon sac dans ma chambre.

D'ici moins d'une heure il devrait être arrivé. Cette pensée me fit sourire alors que je m'installe sur mon canapé pour l'attendre, mon téléphone dans les mains.

Je traîne sur youtube à la recherche d'une vidéo intéressante et je finis par me perdre.

Des bruits à la porte m'interpellent, je me lève donc, sachant déjà de qu'il s'agit. C'est tout sourire que j'ouvre la porte et tombe face à Kacchan.

Je ne lui laisse pas le temps de parler ni d'avancer que je m'approche rapidement de lui pour l'embrasser, en posant mes mains sur son cou.

Il sourit et répond à mon baiser en posant ses mains sur mes hanches.

Nous restons quelques petites minutes ainsi, à l'entrée de mon appartement.

- Deku, c'est pas que j'ai pas envie de t'embrasser jusqu'à demain matin, mais peut être on pourrait rentrer tu crois pas ? On se caille un peu la race dans le couloir.

- Quel langage raffiné, je lui dis en souriant.

J'enlève mes mains de son cou et nous fais rentrer pour refermer la porte.

- Tu veux manger quelque chose ?

- Me dis pas que tu m'as encore attendu ?

- ...Si ?

- Je t'ai déjà dit que c'était pas la peine, il me dit en posant sa main sur ma tête.

- Je fais ce que je veux d'abord..., je dis en marmonnant.

Il rit légèrement alors qu'il cherche de quoi manger dans les placards.

- Ça sent le passage de Inko, il me dit en souriant.

- Elle ne peut pas s'en empêcher. Elle a peur que je ne me nourrisse pas.

- En même temps, quand on regarde ton corps on a des doutes sur ton alimentation.

- Pourtant tu l'aimes bien toi, mon corps.

- Là n'est pas la question, il me répond le rouge aux joues.

- Tu n'as pas nié.

- À quoi bon ? Personne ne me croirait si je disais que "non, je n'aime pas ton corps". Bon, tu veux manger quoi ?

- Je le savais, je lui dis en riant. Prends ce que tu veux, je prendrais comme toi.

- Faudra pas venir te plaindre si tu n'aimes pas.

Je lève les yeux au ciel le sourire aux lèvres, alors qu'il vient s'asseoir en face de moi.

- Si ça ne me plaît pas, je prendrais mes deux jambes pour me lever et marcher jusqu'au placard. Tu me suis jusque là ? Bien. Et ensuite, j'irais choisir ce que je veux. Pas très compliqué, n'est-ce-pas ?

- Oi, tu serais pas en train de te foutre de ma gueule ? Tu devrais faire attention à toi, il me dit avec un sourire en coin.

- Ce que tu viens de me dire ne me donne pas envie de faire attention.

- Intéressant.

°

Bon...j'aurais peut être dû faire plus attention je l'avoue. J'ai le bas du dos en feu.

Nous sommes tous les deux allongés dans mon lit, en tenue d'Adam, sa main posée sur haut de mon cou pour caresser mes cheveux.

- Serait-ce du regret que je lis sur ton visage ?

- Si tu t'étais arrêté à la première fois aussi !

- Jamais. Ce n'est pas mon style, tu devrais le savoir depuis le temps.

- Tyran.

- Ah ouais ? Qui c'est qui encourageait le "tyran" ? Il me semble qu'il a les cheveux et les yeux verts, il a aussi une gueule d'ange.

- Je vais juste retenir le dernier compliment et te remercier.

Il sourit et rapproche son visage pour le poser sur ma tête.

- Ça m'avait manqué...

- Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon Kacchan ?

- Oi, le nerd, ça va très mal se passer si tu continues à te foutre de ma gueule.

- C'est juste si rare que tu parles comme ça, à chaque fois je suis déstabilisé.

Je le sens sourire et frotter son visage sur mes cheveux.

- Ça te dit qu'on reste dans l'appart tout le weekend ?

- Je ne comptais aller nul part ailleurs.

- Ça va tes hanches ? Il me demande.

- Ç-Ça va, je lui réponds soudainement gêné.

Quelques heures plus tard, après nous être endormis puis réveillés, nous nous sommes levés et mis en tenue confortable pour aller dans le salon.

- Comment vont Eijiro et Denki ?

- Je vais finir par en prendre un pour taper sur l'autre. Ils ont littéralement mis deux ans et demi pour comprendre qu'ils s'aiment. Même moi j'ai pas mis autant de temps bordel.

- Tu as même été plutôt rapide je trouve, je lui dis en souriant.

- Je devais agir vite d'accord ? Sinon l'autre mongole allait voler ma place.

- Si jeune mais si possessif, et ça n'a pas changé avec l'âge, je ris en le regardant. Et ils se sont enfin mis ensemble ?

- Bon sang, hier matin. Ils avaient l'air tellement idiots depuis la seconde à rien comprendre. Scandaleux, c'est scandaleux.

Je rigole en le voyant mettre ses mains sur ses yeux.

My childhood sweetheartWhere stories live. Discover now