dimanche soir, vous vous cachez sous les draps. vos draps macculés de souffrance immortelle qui fait fuir les dieux. parce que la nuit vous fait peur. à deux, à trois, seul, vous vous protégez des démons. mais prenez garde, vous êtes votre plus grand danger. un ange sur chaque épaule, où donc se cache le diable ?
d a n s v o s p e n s é e s s a l e s
dimanche soir, vous fuyez les ombres sur les murs, les monstres sous vos lits. le silence vous envahi brutalement, il ne reste que le tic tac assourdissant de l'horloge du salon. fermez les yeux, ne vous inquiétez pas vos cauchemars vous réveilleront avant la sonnerie du lundi matin.
mais là c'est dimanche soir et la peur vous a tiré
d a n s l e c o r p s
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le blues du dimanche soir
Poetryblues du dimanche soir rapproche les âmes solitaires | novembre deux mille vingt |
