chapitre 4

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Maïra était avachi sur son lit. Elle s'était enfuie dès qu'elle avait donné son nom à ce jeune homme . Khalil je pense.

Elle ne voulait pas avoir à répondre à d'autres questions et avait donc favorisé la fuite. Mais La fac était petite et il ne manquerait plus qu'il la retrouve et revienne avec ses questions. Elle s'injura stupide de penser de telles choses. Qu'est-ce qu'il aurait à gagner en la fréquentant ? Rien... Ses pensées étaient emmêlées et n'avaient plus de sens. Elle souffla d' exaspération et se redressa de son petit lit une place.

Elle jetta un coup d'œil à son téléphone et vit les photos des pages de livres qu'elle avait faite et soupira. Elle avait la paresse de réviser.

Son ventre émit un drôle de bruit et elle se rappela ne rien avoir mis dans la bouche depuis le matin. Et elle n'avait pas encore fait les courses.  À cette heure il n'y avait aucun magasin d'approvisionnement n'était ouvert. Aucun sauf celui la station essence de Larry.

En s'imaginant manger à quelques m chose provenant de son magasin, elle tira une mine de dégout. Tous les produits issus de son magasin avaient pour la plupart atteint leur date de péremption et l'autre part n'était que des sucreries beaucoup trop sucrée donnant à ceux qui les consommait du diabète et pour les plus chanceux des carries. Elle soupira fortement. Impossible de commander. Personne ne se risquerait à venir livrer dans un trou paumé , et où l'insecurite régnait en maître, aussi tard la nuit.

Si elle voulait trouver quelque chose de consommable , il faut qu'elle se rende au quartier résidentiel ou dans l'avenue chinoise. Ce qui n'était pas gagné d'avance vu que ces quartiers se trouvaient à mille lieux de son habitation.

Elle soupira encore une fois , visiblement elle n'aurait rien à se mettre sous la dent.

Prochainement tu penseras à faire les courses au lieu de penser à un mec. La nargua sa conscience

Elle se décida enfin à quitter son lit et se vêtit d' un jean ample par-dessus lequel elle ajouta un sweat shirt noir.

Elle mit ses chaussures et sortit à la hâte de l'appartement.

Elle déambula dans les rues, faiblement éclairée par les quelques lampadaires encore fonctionnels , capuches rabattue sur la tête.

La brise, légère, passait en une douce caresse sur son visage.
Regard vagabondant, elle cherchait un quelconque coin de restauration.

Elle marcha une bonne vingtaine de minutes avant de trouver un
food truck. Elle s'assit sur l'un des tabourets. Les échos des grognements des bolides lui parvinrent.

J'ai dû beaucoup marcher pour arriver par ici. Pensa-t-elle.

Elle se laissa bercer par ces bruits qu'elle n'avait pas entendu depuis bien longtemps. Elle se promit de passer regarder quelques tours après avoir rempli son estomac.

La plupart du temps ces lieux étaient très dangereux. Parceque que c'étaient les plus visés par les descentes policières. Mais l'abolition de ces pratiques n'est pas pour bientôt.

Dans ce quartier délabré, les races sont les gagnes pain de certains habitants et aussi le moyen pour certains gang de ce faire connaître. Là, l' adrénaline ne manquait jamais à l'appel , l'action non plus.

Elle passa sa commande et attendis d'être servi. Les personnes autour d'elle discutaient gaiement.

Maïra se mit à fixer un point dans le vide. Ses pensées se perdit dans le lointain. Son esprit était embrumé , elle essayait de mettre de l'ordre mais une violente migraine la saisit.

Les évènements de ce matin lui revinrent de plein fouet . De La sensation du touché de Fabiano jusqu'au visage de Khalil qui ne quittait pas ses pensées.

Ses mains devinrent moite et sa respiration se fit de plus en plus erratique. Elle était sur le point de faire une crise dépressive. Pas maintenant ! Pas ici ! Paniquait elle .

Elle pressa frénétiquement son sweat entre ses doigts.  Comptant dans sa tête pour calmer ses bâtiments de coeur. Elle regarda autour d'elle comme cherchant un échappatoire. Après cinq minutes, elle réussit enfin à se calmer.

C'était sa deuxième crise dans la journée. Des crises elle n'en avait plus faîtes depuis bien longtemps. Et le fait de penser en faire d'autre la mit dans un état second.

Ses crises elle ne savait jamais à quel moment elles pouvaient commencer et elle ne pourrait jamais se rassurer toute seule.

Elle grogna de mécontentement. Elle redevenait faible et elle détestait ça. Ce lapin terrifiée par n'importe quel petit bruit qu'elle avait enfouie tout au fond elle risquait de resurgir.

Dans ce monde où elle vivait, la peur était interdite, le destin des faibles déjà voué à être les malmenés.

Les natchos fumant que le restaurateur posa en face d'elle la firent revenir sur terre.

Elle en saisit avec ses doigts et les plongea dans le fromage fondu. Quand le natchos passa son palet, elle soupira d'aise. Elle avait faim et cela se sentait à des kilomètres à la ronde. Elle mangea, enfin dévora son plat. Un fois son estomac plein, elle paya son et s'en alla en direction des races.

Elle un détour pour éviter se mêler à la foule. Ce serait bête de faire une crise là maintenant. Pensa t'elle.

Elle s'installa sur l'un des nombreux blocs de béton délimitant la route.

Quand elle arriva, la course tirait à sa fin et c'est un bolide jaune qui avait gagné. Ce qu'elle ne savait pas c'est que le conducteur de ce bolide était Khalil.

Les voitures se succédaient, les paris s' enchaînèrent. Maïra était concentré sur la course en cours quand une voix s' éleva de parmis la foule.

- Où il est c'fils de Pute . Comme ça il ose me la mettre à l'envers ? Dîtes que si je le trouve je vais le transformer en passoire et le regarder se vider de son sang. Quand il n'y aura plus une goutte de sang en lui je donnerai son cadavre à mes chiens pour bouffer... Ça il peut le croire.

La jeune fille chercha du regard d'où provenait ces menaces.

Ooh c'est Drago. Il rigole pas lui. Fût la première pensée qui traversa la tête de la jeune femme.

Drago n'était que le surnom de Lee Zhang, un chinois,  le chef du gang des dragons rouges. Il était réputé dans cette partie d'Atlanta pour les nombreuses vie qu'il avait ôté et pour son trafic fructueux.

À ce qu'il paraissait il avait même un réseau d' escorte girl où même les hommes influents du pays se servaient. En gros il était puissant.

Trois coups de feu qui retentissent, la panique se crée , ce liquide de couleur rougeâtre et au gout acier qui gicle et éclabousse.

Un corps qui tombe en un grand bruit au sol. Drago avait décidément trouver la personne qui l'avait doublé.

Face à ce genre de spectacle la jeune femme était toujours indifférente . Des gens qui meurent elle en avait vu beaucoup. L'odeur du sang, elle le sentait à chaque coin de rue. Alors que les gens s' agitait autour du corps, Maïra se leva avec l'intention de rentrer chez elle. Elle en avait assez vu pour aujourd'hui.

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Hey les gennnnns.
Moi? Je vais bien . Et vous ?

Alors quels sont vos avis sur ce chapitre ?

Quels sont vos avis par rapport à mon style d'écriture.

Persooooo je trouve que je m'améliore de jour en jour.

Humm merci d'avoir lu ce chapitre et à la prochaine pour un autre chapitre


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