Chapitre 1

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📍Atlanta, 2h15 pm

La nuit était d'une noirceure effrayante. Les Ombres dansantes dans les ruelles étaient si terrifiantes qu'elles filaient la peur de leur vie aux personnes n'y étant pas habituées.

Les bars se vidaient peu à peu, les derniers ivres-mort étaient étalés dans les rues ayant trop peu de lucidité pour regagner leurs domiciles devenant ainsi des proies faciles pour les voleurs.

Les livreurs de drogue étaient tapis dans l'obscurité des ruelles marchandises en main attendant patiemment leurs clients.

Atlanta était une ville que se disputait les plus grands cartels. Ici les ventes étaient fructueuses. La marchandise s'ecoulait avec une rapidité exorbitante.

Le manque de surveillance leur garantissait de faire affaire sans que les autorités n'aient à s'en mêler.

Pourtant elles savaient ce qui s'y passait.

Ici, tuer quelqu'un était chose aisée. Personne n'irai voir la police et si c'était le cas, elle ne s'en formalisait pas.

Leurs pensés étaient tels
Ils pouvaient s'entretuer autant qu'ils le veulent de toutes façons cela ne ferait que nous faciliter la tâche.

Alors comment ne pas vouloir y régner en maitre.

À cette heure avancée de la nuit, Mayra regagnait son domicile.
Les potentiels dangers qu'elle pouvait rencontrer en court de route ne l'effrayaient pas. Le danger elle y était habituée.

Elle savait se battre et cela lui a à plusieurs fois été utile.
Grâce à sa maitrise du combat, elle avait un logement, gagnait son pain quotidien et finançais ses études.

Maïra étais boxeuse et pour pouvoir arrondir ses fins de mois elle s'adonnait à des combats et courses illégales -- ce qui d'ailleurs était très fréquent ici à Atlanta.

Les mains dans les poches, capuche rabattu sur la tête elle avançait d'une démarche nonchalante. Elle n'avait pas la moindre envie de rejoindre son appartement. Enfin appartement était un bien grand mot pour qualifier cette piteuse baraque qu'abrite un aussi piteux immeuble qui semble tomber en ruine.

PITEUX. Toutes les habitations de ce quartier étaient dans cette état.
Néanmoins elle avait su donner une deuxième chance à son
"appartement ". Vu d'intérieur il ressemblais plutôt à quelque chose.

Elle avançait toujours, perdue dans ses pensées elle ne remarqua même pas les deux hommes se tenant devant elle. Un sourire malsain scotché au visage et une forte odeur d'alcool se dégageant d'eux. C'est une voix grasse , cassante et n'ayant rien de suave qui lui fit stopper sa marche.

- Alors ma jolie qu'est-ce qu'on fait là toute seule aussi tard. Déclara un homme ayant du mal à se tenir sur ses deux jambes.

Ne répondant rien, pas essaya de les éviter du mieux qu'elle pouvait.
Mais c'était sans compter sur ces deux hommes qui vinrent se placer face à elle.

Elle connaissait ce genre de personne et avait l'habitude de se faire accoster tard dans la nuit.

Avec tout l'alcool qu'ils ont dans le sang, ils étaient aussi résistants qu'une brindille et elle ne prendrai pas trop de temps pour les mettre à terre.

Le regard neutre, réduit la distance entre elle et les deux hommes.
Mais avant qu'elle n'ai eut le temps de lever son poing, les deux corps tombèrent en rythme sur le côté.

Elle garda le regard rivé sur les deux corps. Leurs poitrines se soulevaient faiblement au rythme de leur respiration.
Ils be sont pas morts, juste dans Les vapes pensa t'elle.

Quand elle releva les yeux, un homme d'une carrure imposante de tenait à la place que les deux hommes occupaient un peu plus tôt.

Le fait qu'elle aie elle aussi approcher ne laissait qu'une infime distance entre elle et l'homme.
Instinctivement, elle recula ,sur ses gardes.

L'homme la scrutait sans rien dire et elle n'était pas prête à décrocher un seul mots. Elle le scrutait toujours avec une pointé de méfiance dans le regard.

L'homme rompit finalement leur joute, se retournant et lança à l'égard de Maïra.

-Tu ne devrais pas trainer dans les parages à cet heure, ce pourrait être très dangereux.

Et il s'en fût dans la pénombre sans demander son reste.

Maïra resta prostrée là à regarder cette silhouette imposante se mouvoir dans l'obscurité des ruelles et dès qu'elle ne fût plus en position de le voir, rentra chez elle.


6h18 pm

S'étirant le corps, Maïra sorti de son lit. Elle n'avait dormi pas plus de quatre heure du temps, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, elle n'avait pas sommeil. Coucher tard,lever tôt était son quotidien. Il fallait qu'elle se léve tôt pour l'université et dorment tard pour gagner sa vie.

Elle fit sa toilette et enfila un jean et un pull par dessus lequel elle mit un manteau. L'hiver de fesait sentir et tomber malade ne fesait pas partie de ses projets.

Elle sortit de l'appartement et claqua la porte avec une douceur ~dont elle seule en avait le secret~ qui manqua de faire écrouler l'immeuble .
Les voisins pesterent des injures à son égard mais ,cela ne l'atteignît pas. Elle aussi ne les aimait pas. Enfaite elle n'aimait personne.

Elle se rendit à l'arrêt de bus. L'université se trouvait loin de son lieux d'habitation,dans les quartiers plus fréquentables vers la mairie. Et le trajet à parcourir était vraiment long.

Elle soupira fortement et grimpa dans le bus stationné en face d'elle. Elle repera une place libre libre tout au fond, s'y assis, connecta ses écouteurs à son téléphone et les mit à ses oreilles.

C'était un moyen pour elle de s'évader, se déconnecter de la dure réalité de la vie.

Durant ses moments d'égarement, elle pouvait façonner la vie comme elle le voulait, s'imaginer une vie heureuse avec une famille, des frères et soeurs avec qui se chamailler et rire, des parents pour nous réprimander quand on fesait de mauvaises choses , pour nous cajoler nous couvrir d'affection et des amis, des amis avec qui profiter de la vie sans avoir à se soucier de demain et de tous les ennuis qu'il pouvait apporter.

À ces pensées, des larmes devalaient la pente de ses joues en silence. Elle ne s'en rendit compte que lorsque le bus gara à son arrêt signalant au passager de descendre.

Elle soupira lasse , pénétra et rejoignit amphithéâtre.

NOIRE ET ALORS ? Where stories live. Discover now