Everybody's everything

PARTIE1: sa vie (chapitre8)

Sarah Stennett : cofondatrice/PDG first access entertainment

J'ai rencontré des gens que j'ai trouvés incroyables, et j'ai eu des intuitions où je me suis dit : ''Tu es une star.'' Mais c'était bien plus... Plus profond, et je le savais depuis le début.

Roger Gengo : journaliste musical

Peep était en train de devenir la nouvelle garde de la scène underground. C'était évident qu'il allait devenir le gars au sommet.

Sarah Stennett : cofondatrice/PDG first access entertainment

Au final, on...Josh Binder et un gars du bureau ont passé un accord avec lui.

Chase Ortega : manager

''Va voir Sarah'', et Sarah et moi nous sommes bien entendus. C'est quelqu'un d'incroyable et elle a dit : ''Écoute, je veux qu'on travaille ensemble. Je veux un partenariat avec Peep, et je veux que tu sois son manager.'' Quand il nous a parlé de GBC, il a dit : ''C'est super, mais on se concentre sur toi'', et c'est un peu...Il y a eu des tensions entre GBC et moi, car Gus était ma priorité. Quand il a déménagé, tout le monde a gravité vers chez lui, et chez lui, les gens disaient tout le temps : ''C'est le nouveau loft.'' 20% du temps, il utilisait son lit. C'était toujours...Je rentre. Tracy, Con, Horsehead, tout le monde était là...J'allais dans la chambre, je le cherchais, et je me disais : ''Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?'' C'était un autre type.

Bighead : producteur/collaborateur

Il m'appelait le lendemain, pour dire : ''Mets un autre sample là-dessus ou trouve une autre chanson de Three Days Grace.'' Et je disais : ''Vraiment ? D'accord.'' Et je l'ai fait. J'en ai trouvé un cool et je lui ai apporté. J'étais dans la chambre, couché sur le futon, un petit futon qu'ils avaient là, et ils enregistraient. Je suis malade, j'angoissais parce que je manquais de sommeil, et on en faisait trop. Je me disais : ''Je travaille dur, à faire plein de rythmes.'' Et soudain, j'entends...Couteaux à cran d'arrêt (Switchblades !). Je me suis dit : ''C'est quoi ce bordel ?''

Juicy J : artiste/producteur

Quand j'ai entendu ça, j'étais sous le choc. Je me suis dit : ''Bon sang, ce Blanc envoie du lourd.'' J'ai commencé à faire des recherches sur lui. Je me suis dit : ''D'où il vient ?'' J'essayais juste de trouver des choses sur lui. J'étais content de voir que quelqu'un avait décidé de prendre le taureau par les cornes : ''Et puis merde. Je vais faire comme ça.''

Travis Mills : interprète/acteur

Le voir faire salle comble avec 3 000 personnes en Russie sans passer à la radio, sans y être jamais allé, trois mille jeunes qui chantait toutes les paroles, tête d'affiche, pas de première partie, rien de tout ça. C'est dingue.

Sherwin Shapouri : manager de tournée

On est descendus de l'avion et on ne s'y attendaitpas. Il y avait des centaines de fans qui l'attendaient. Je ne sais pas commentils savaient quel vol. Je ne sais pas comment ils savaient où nous trouver,mais ils avaient des pancartes et des cadeaux, et ils pleuraient et criaient,et j'ai dit : ''Chase, c'est normal ? Ça va arriver souvent ?'' Et il a dit :''Oui, sûrement.'' Et pour être franc, ça été le cas. Partout où on est allésen Russie, c'est devenu un spectacle. C'était drôle car des jeunes deKazakhstan et de territoires que je n'aurai jamais imaginés sont venus de trèsloin pour voir ce concert, et ç a m'a vraiment ouvert les yeux sur le faitqu'il était plus qu'un gars qui avait du succès en Russie. Vous voyez ce que jeveux dire ? Le fait que des jeunes fassent des voyages en car aussi longspour venir voir ceconcert, ça signifie beaucoup pour moi, en termes de succès à ce moment de sacarrière.