La famille Kamirai || Les tourments de Martholomé || Tome 2

Partie 8 : Le pouvoir grandit

Martholomé s'amusait à rôder dans le cimetière où toutes âmes qui terraient étaient devenues siennes. Il n'y avait qu'un âme qui restait ensevelis. Le jeune Kamirai n'arrivait pas à l'extirper. Pourtant Martholome n'avait aucun problème avec celles déjà sorties. Mais celle-ci donnait du fil à retordre. IL avait prévu d'aller directement au tombeau de cette âme. C'était dans un petit habitat très bien réalisé. Le corps était mort mais avait bien meilleure maison que les vivants. La maisonnette paraissait brillante derrière cette obscurité si forte que nous présentait la nuit. Elle était à son plein, les âmes aux côtés du lecteur était en marche pour entourer l'habitat du mort, qui avait l'air d'être une légende du pays du dragon. A en croire les écrits sur les côtés du tombeau, ce n'était pas n'importe qui. Martholomé ne se laissait pas abattre et était prêt à tout pour celle-ci. Il entra en transe en s'approchant du corps inanimé se trouvant au milieu de la pièce bien éclairée. Les lumières étaient pourtant que des bougies, parfumées et entretenues souvent. On n'avait l'impression qu'elles étaient immortelles. Que rien ne pouvait les éteindre. Le jeune homme se penchant sur le damné et voyait qu'il était mort à une trentaine d'années. Pourtant, la peau desséchée ne recouvrait presque plus rien. Les os ressortaient de toutes parts. Le mort était couronné et, par le temps, la fine couche d'or n'avait pas perdu sa brillance et son authenticité. Etait-il un ancien roi ? Ce que Martholomé était sûr c'est que son âme regorgeait d'une immense énergie. Ce n'était pas une âme comme les autres. Il prit la couronne et la rangea dans la noirceur du mur. Celui-ci appartenait. Il pouvait s'y camoufler, s'y apparenter, s'y cacher ou encore se téléporter. Tant que la pénombre existait, il en était maître. Il lança la couronne et elle disparu. 

Lorsque ceci fut fait, le lecteur reporta son attention sur le dit-légende. Son âme n'avait pas envie de sortir de ce corps. Seules les personnes ayant une force magique très élevée durant leur vivant, pouvait se permettre de tenir tête à la magie noire. C'est ce qu'il s'était passé au début avec Martholomé. Les murs se mirent à trembler d'un coup. La main droite du jeune Kamirai se posa au-dessus du visage du mort. Les murs se fissurèrent et la noirceur gagna la main tendue. Et d'une voix froide et taciturne :

« - Lève-toi ! »

L'obscurité vint se lier au corps inanimé. On avait l'impression que le roi s'élevait vers les cieux. Pourtant, il appartenait maintenant à l'armée venue d'enfer de l'Elu. Une force bleue claire sortit alors de ce dernier. Une représentation copie conforme de la légende morte transparent se mit debout aux côtés de Martholomé. Lorsque l'âme fut enlevé du 

corps, un pendentif orné d'un prénom se montra. 

- Tu seras mon meilleur atout... Tu es Maltazar le conquérant. »

L'âme de Maltazar avait dans son do une énorme épée bleue claire transparente. Elle était dotée d'une extrême équilibre malgré le poids et la corpulence de l'arme. C'était comme cela que l'ancêtre des Kamirai avait façonné le monde et conquérir la créature mythique des océans. Maka domptait les dragons, Maltazar conquit le Kraken. Martholomé s'en rappelait, il l'avait lu dans un de ses nombreux bouquins de la bibliothèque. La légende s'évapora en se ralliant au corps du jeune lecteur. L'Elu partir enfin de ce lieu. Il avait d'autres choses à faire. Mais surtout qu'après cette découverte de cette puissance, il pouvait monter l'armée tant rêvée. Rêvé par le chevalier noir surtout. Une armée suffisamment forte pour détruire tout un pays. Il songea aussi au petit avantage qu'était la folie du roi actuel. Le maître de l'Elu fit surface. Ses yeux rouges étincelantes fixèrent le jeune homme. Il le dévisagea rapidement avant que le chevalier noir traîne les pattes jusqu'à lui. 

«  - Tu es en retard, tu aurais dû assimiler ce pouvoir bien plus tôt. Qu'as-tu à dire pour ta défense ? 

- Strictement rien maître. Je suis désolé.