Jour 3 : Reverse AU

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Avant toute chose, je souhaite préciser que cet os est loin d'être le meilleur que j'ai écrit.

Alors... en fait, j'avais pas d'inspiration, au départ, pour le thème.
Du coup j'ai pris "univers alternatif" au premier degré. Vous comprendrez pourquoi.
Quand je me suis relue, j'ai vu que c'était pas si nul.
La romance n'est pas très présente (un peu comme le jour 4 yey), et ya beaucoup de dialogue, accompagné par des réactions étranges.
Je pense si c'était pas un OS, j'aurais développé à fond le scénario et fait un truc de dingue.
Mais là non.

Bref ! Il est 7h28 cette fois-ci, je suis toujours fatiguée, et je stresse pour mon contrôle d'anglais de jeudi. Mais sinan tout va bien.

Sur ce, bonne lecture !

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Les feuilles mortes craquelaient sous les pas pressés des passants. Autour d'eux, les arbres s'étaient vêtus d'un fin manteau orangé, et le vent hurlait sans souffler. L'automne s'était entamé par des jours pluvieux, où l'eau se déversait sans fin dans les rues illuminées de Yokohama. Alors, quelques jours au sec ne faisait pas de mal, malgré le vend criard et le froid glacial.

Les saisons froides étaient rudes, cette année.

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Chuya resserra son étreinte sur les clés qu'il tenait à la main lorsqu'un courant d'air gelé lui parcourra son échine.
Il avait fini sa mission plus tôt que prévu, et ne désirait plus que s'enrouler dans sa couverture double épaisseur d'hiver, le tout avec une bonne boisson chaude, de quoi se réchauffer aussi de l'intérieur. Il abaissa donc la poignée et poussa la porte de son appartement, s'attendant à retrouver la chaleur de son foyer. Mais ce qu'il vit à la place de ses coussins, allongé dans son canapé, ce fut un maquereau brun recouvert de bandages.

Ce dernier releva la tête pour observer son ancien partenaire, son habituel sourire malsain sur les lèvres.
Le rouquin était habitué à toutes ces entrées par effractions, qui duraient depuis belle lurette, alors, il se contenta d'un simple soupir d'exaspération. Le suicidaire - n'ayant pas compris le message, ne bougea pas d'un poil, croyant avoir la permission pour rester. Alors, Chuya ne prit même pas la peine de retirer son manteau, ni ses chaussures, et s'approcha du détective en grommelant. Il se prépara à lui flanquer une bonne droite avant de proférer des menaces de mort. Le plus grand haussa un sourcil d'un air moqueur, sachant pertinemment qu'ils n'arriveraient jamais à se tuer l'un l'autre, pour les simples et bonnes raisons qu'ils se connaissaient par cœur, et qu'ils n'avaient aucune véritable intention meurtrière.

"- On ne dit même pas bonjour, Chu ?

- J'aimerais savoir ce que tu fais dans mon appart.

- Comme d'habitude, voyons, je squatte. En plus Kunikida ne viendra jamais me chercher ici.

- Je plains tes collègues."

Le plus petit laissa échapper des injures tout en examinant son domicile dans les moindres recoins. Si ce n'est sa collection de chapeaux qui avait été totalement dérangée, le suicidaire ne semblait pas avoir touché à grand chose - heureusement pour lui. Le seul détail qui attira son attention, ce fut un livre, qui ne lui appartenait sûrement pas, qui reposait calmement sur la table en bois verni. La couverture brune semblait vieillie, pourtant, les pages étaient aussi blanches que la neige qui tomberait sûrement dans quelques semaines. Le titre se composait d'un seul mot, gravé en dorure sur la couverture : "Alternatif".

Soukoku Week 2020 - Bungo stray dogsWhere stories live. Discover now