Jour 7 : Partners in Crime

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Alors...
Oui, je n'ai pas publié les jours 5 et 6.
Disons... que j'ai pas mal de retard sur leur écriture (j'ai une excuse pour jeudi par contre hier et mercredi c'était de la procrastination-).

Donc, sachant que le jour 7 est celui qui a été écrit en premier, et donc terminé depuis belle lurette, je vous le poste aujourd'hui, parce que je voulais pas vous laisser avec un gros vide.

Donc non, je n'abandonne pas la week, et oui, je publierai les jours manquants le plus vite possible. Le jour 5, ce soir normalement, et je verrais pour le jour 6 (parce que j'aimerais vraiment publier le jour 8 demain).

Je suis vraiment désolée pour cet immense retard ;-;

Donc, voilà le jour 7, mon préféré, et actuellement le plus long-

J'irai lire vos os lorsque j'aurai tout fini, promis !

.

.

Ils se détestaient.

C'est ce qu'ils hurlaient à tout bout de champ dès qu'ils se croisaient. Et personne ne pouvait les contredire, car aucun être vivant sur cette planète ne les avait vu tenir une discussion ensemble sans finir par s'étriper. Pourtant, après six ans à se retrouver dans la même classe, leur relation aurait dû s'améliorer, non ? Pas le moins du monde. Au contraire, certains diraient même qu'elle s'était dégradée. D'autres disaient qu'ils faisaient exprès de se montrer autant de haine, et qu'ils avaient trop de fierté pour l'avouer.
Quiconque percerait le secret - peut-être inexistant - de leur relation serait sans aucun doute adulé par tous les dernière année de l'Académie Kafka.
Après tout, ces deux idiots qu'étaient Dazai et Chūya avaient le mérite d'avoir battu le record du nombre de visite dans le bureau du proviseur en un seul mois, et étaient très connus pour leurs imbécillités et plaisanteries de mauvais goût.

C'était par un beau vendredi de Mars que cet étrange duo vécu une aventure des plus surprenantes, qui mit un point final à toute mascarade.

Chūya, qui se lamentait depuis le début de la journée sur ses résultats du dernier examen de mathématiques, avait prit l'initiative de sécher le cours des sciences économiques et sociales du professeur Sakaguchi. Son mépris des plus totales pour cet enseignant était sûrement dû au fait que le rouquin s'ennuyait de pied ferme en l'écoutant, et qu'il n'avait que des difficultés dans cette matière. Il ne supportait d'ailleurs plus d'entendre les mots "produit marchand" et "entreprise" dans une même phrase. Son meilleur ami avait même amèrement regretté le jour où il avait tenté de lui faire retenir quelques noms de grands économistes.
En bref, Chūya n'était absolument pas doué en SES. Et ça, tout le monde le savait.

Le rouquin traversait donc d'un pas nonchalant le parking de l'établissement - seul chemin empruntable à cette heure-ci pour sortir illégalement de l'Académie - ignorant les caméras bien visibles qui surveillaient cet espace (normalement) interdit aux élèves. De toute façon, seul le proviseur avait accès aux vidéosurveillances, et il était actuellement trop occupé par les conseils de classe pour y jeter un œil. Personne ne viendrait donc chambouler ses plans et l'empêcher d'escalader la grille la plus basse de toute l'enceinte de l'école.
À part peut-être quelqu'un.

Un être qui ne se lassait jamais d'embêter le garçon le plus petit de toute l'Académie - et il lui faisait d'ailleurs souvent remarquer.

Et ce quelqu'un n'était autre qu'Osamu Dazai lui-même.

Ce dernier afficha un immense sourire sur son visage recouvert de pansements - sûrement dus à leur dernière bagarre qui avait particulièrement mal tourné - tandis que Chūya restait figé sur place à la vue de son camarade, qui, lui, avait prit ses aises sur le capot d'une voiture d'un rouge bordeaux. Le rouquin décida d'engager la conversation en demandant au plus grand ce qu'il faisait ici, en utilisant un vocabulaire des plus familiers.

Soukoku Week 2020 - Bungo stray dogsWhere stories live. Discover now