Jour 2 : Bad Liar

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Il est actuellement 7h26 du matin quand j'écris ces mots (d'introduction, hein).
Je suis FATIGUÉE.
Bref.
J'ai une heure de trou tout à l'heure je vais encore me retrouver seule ;-;

Enfin bon...
Voici donc le jour deux, avec le thème Bad Liar (mauvais menteur pour ceux qui ne parlent pas anglais).
Alors, franchement, j'ai pas du tout abusé du thème. Limite s'il n'est pas inexistant. Mais bon, je suis quand même plutôt fière de cet OS.
Au cas où, désolée pour les fautes que je n'ai pas vu dans ma correction.

Bref, je vais vous laisser, hein.
Ah, et aussi, préparez vous mentalement au jour 3.
Vous comprendrez demain pourquoi.

Sur ce, Bonne lecture !

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Les rumeurs, ce ne sont que des mots. Des mots généralement péjoratifs qui ont tendance à blesser la personne concernée. Encore faut-il qu'ils arrivent à l'oreille de cette dernière.
Les rumeurs, elles sont souvent infondées. Des mensonges formulés par un individu qui souhaite se montrer intéressant. Des bobards censés humilier un innocent, une déformation de la vérité.
Mais certaines rumeurs ne sont pas spécialement violentes. Elles sont faites pour créer des malentendus entre plusieurs personnes.
D'autres sont vérifiées, et quelques-unes ont pour but d'être mélioratives.
En bref, les rumeurs sont soit positives, soit négatives. Soit le bien, soit le mal.
Mais pour ceux qui ne font pas la différence, que sont les rumeurs, exactement ?

Des mots. Juste des mots.

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Les locaux de la mafia étaient loin d'être calmes, ce vendredi matin. L'ambiance qui y régnait était plutôt électrique, même s'il n'y avait rien de spécial à fêter. La plupart des membres de l'organisation s'affairaient à leurs tâches quotidiennes, rédigeaient des rapports, ou partaient en mission. Certains, qui avaient la chance d'avoir du temps à tuer, se reposaient comme ils le pouvaient. C'était une journée normale, du moins aux premiers abords. En effet, n'importe qui remarquait sans problème la curiosité qui s'immisçait dans tous les regards, les conversations, qui dérivaient toutes sur le même sujet, les mêmes mots, qui résonnaient dans tous les conduits. C'était la rumeur, qui prenait de plus en plus d'ampleur dans la Mafia. On l'entendait absolument partout, à chaque porte, à chaque angle, tel un courant d'air qui se faufilait dans les couloirs. Alors, comment se faisait-il que la personne concernée par ces on-dit n'en avait pas encore entendu parler ? C'était une bonne question, mais, en tous cas, ça n'allait plus tarder.

Chūya traversait les couloirs d'un pas nonchalant, sans se soucier des regards qu'on lui lançait. Il n'avait rien à faire de sa journée, bien qu'il trouvait ça étrange que le Boss ne lui ait donné aucune mission à réaliser. Son attention n'était pas portée sur les multiples chuchotements, qui se déployaient dès qu'il pénétrait dans une pièce. Mais, au bout d'un moment, avec toutes les paires d'yeux qui le fixaient, il finit par se rendre compte de quelque chose. Les murmures, les coups d'œil, le rouquin se sentit bien vite mal à l'aise. Qu'avait-il fait pour se retrouver dans une telle situation ? Peut-être avait-il trop bu, la veille, et s'était humilié en public. Sa mémoire lui faisant sûrement défaut, il consulta son téléphone, mais aucune image peu gratifiante de lui ne lui sauta aux yeux. C'était un bon début. Il accéléra le pas, en direction d'un salon réservé aux plus hauts placés, où il pourrait discuter des derniers rapports avec ses collègues. Il décida donc de demander aux autres ce qu'il s'était passé pour se retrouver sur toutes les langues, légèrement anxieux de ce qu'il allait apprendre.

Soukoku Week 2020 - Bungo stray dogsWhere stories live. Discover now