Chapitre 47

1.9K 130 23
                                    




- N'oublie pas, je compte sur ta présence ce soir ; )

Et voilà, encore un énième message de la part de Momoï pour me rappeler que ce soir, l'équipe de basket de notre lycée joue, et que je devais absolument venir voir ça. Il me semble qu'elle m'aie dit contre quelle équipe ils allaient jouer, mais je ne m'en souviens plus.

- Je ne l'ai pas oublié je te rassure. Je suis actuellement dehors en train de me peller, en attendant qu'il me fasse rentrer (merci bien hein). -_-

- Hehe ^^'

Je range mon téléphone portable, dans ma poche, puis dévisage ensuite le gars de la sécurité qui ma littéralement mit un stop. Avant que je ne réponde à Momoï, j'allais tranquillement entrer, quand il m'arrêta pour me demander de patienter dehors le temps que les personnes déjà à l'intérieur s'installent, pour éviter les « embouteillages » comme il me l'a si bien dit. De quoi me mettre de bonne humeur étant donné qu'il fait froid dehors. Merci Momoï et le monsieur de la sécurité...

Après une dizaine de minutes à raller, je finis enfin par passer les portes du gymnase. Je ne pus m'empêcher de lâcher un soupire satisfait en remarquant qu'il avait pensé à mettre le chauffage. Dieu merci !

Tandis que je me frottais mes mains, pour me réchauffer, une main se posa sur mon épaule. Par reflexe, je me tournai rapidement, l'air pas vraiment jovial, afin de savoir qui m'interpelait.

Je m'attendais à tout, sauf à voir la girafe rouge.

(T/p) : Toi ?

Kagami : Merci d'avoir retenu mon nom, ça fait toujours plaisir.

(T/p) : Oh mais de rien.

Un rictus fit son apparition au coin de ses lèvres.

Kagami : Qu'est-ce que tu fais là ?

(T/p) : La même chose que toi.

Kagami : Donc toi aussi tu vas jouer ?

(T/p) : Oui c'est ça... Attends... quoi ?

Kagami : Haha ! Tu as très bien entendu !

(T/p) : Arrête de rire, c'est n'est pas drôle !

Alors qu'il était en train de se moquer de moi, j'essayais du mieux que je le pouvais de lui frapper l'épaule. Sauf que n'ayant pas vraiment de force et n'étant pas très grande, ce n'était pas très productif. Ce qui fit encore plus rire Kagami.

??? : Vous faites beaucoup de bruit tous les deux.

(T/p) : Kuro' ?

Kuroko : Salut (t/p)-chan. Comment vas-tu ?

(T/p) : Bien. Je ne m'attendais pas à vous voir ici.

Kagami : En même temps ça serait mieux que l'on soit ici et pas ailleurs, vu que c'est nous que Tôô va affronter.

(T/p) : C'est vrai que vu comme ça...

Kagami : Halala... il te manque vraiment une case à toi.

(T/p) : ...

Kuro' prit son ami aux cheveux rouge avec lui, pour l'emmener, et sur le terrain, et loin de moi.

Kuroko : On se reverra à la fin de match. A plus tard.

(T/p) : Hum...

Je lui adressa un rapide signe de la main, puis un doigt pour la girafe rouge, avant de me retourner pour chercher l'accès aux tribunes.

Lors de ma mission, je percuta un mur. Enfin... un mur... plutôt quelqu'un. Mais il était tellement dur qu'il était facilement comparable à un mur en béton.

??? : En premier Kise, et maintenant Kagami, tu te les fait tous où c'est comment ?

Misère... pauvre de moi...

(T/p) : Ah ! Je crois bien que quelqu'un a oublié de garder son chien.

Aomine : J'espère que tu ne parles pas de moi.

(T/p) : Tu vois quelqu'un d'autre correspondre à ma description ?

Aomine : Tss... Et puis d'abord, qu'est-ce que tu fous là ?

(T/p) : Momoï m'a demandé de venir vous voir jouer.

Aomine : Dis plutôt que c'était la seule excuse que tu t'es trouvée, parce qu'en vérité tu voulais me voir.

(T/p) : Mais oui, mais oui. Va dire ça à ta copine. Pas à moi.

A l'instant même, son visage, qui abordait un air taquin, se changea en une expression froide, avec une pointe de mépris. Ne comprenant pas vraiment ce changement soudain d'attitude, je m'écarta pour le laisser passer.

Mes yeux, qui étaient dans l'incompréhension la plus totale, se sont malheureusement, ou pas, égarés sur la silhouette du numéro 5 de Tôô, qui est franchement pas mal... Bien bâti et tout... Houla mais il faut que je me reprenne !

Aomine : He !

(T/p) : Hum ?

Aomine : Je t'ai vu.

C'est comme çaWhere stories live. Discover now