Chapitre 1

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La sonnerie de la deuxième heure de cours retentit. Eliaz sortait à peine du bureau du CPE. Le prochain cours était au quatrième étage.
"Il a fallu qu'on construise cinq étages à ce foutu lycée. Étrange lycée d'ailleurs..."
Il se demandait quelle mouche avait piqué son fondateur pour constituer un établissement constitué uniquement d'élèves venant des quatre coins du monde. "Un nouveau pas pour le futur", il y est marqué sur la plaquette de pierre au dessus de la porte principale...
"Tu parles ! Faut pas croire qu'en rassemblant un habitant de chaque pays va rendre le monde plus joyeux. Quoi qu'il arrive, il y aura toujours de la discrimination sur cette planète."

Encore un couloir à traverser et il y était. Il avait brusquement freiné son élan quand il vit la tronche alcoolique de Gilbert et ses deux roublards d'Antonio et de Francis.
"Tiens tiens, voilà le travesti d'Hongrie, s'esclaffa le Prusse.
- C'est vrai qu'il porte toujours des vêtements qui met en évidence sa taille fine. Ça fait vraiment fille, fit remarquer Antonio.
- Moi je trouve que ça le rend chou, dit le Français.
- Pas le temps pour tes fantasmes, Francis." Répondit Gilbert, exaspéré.

Ciel ! qu'il ne supportait pas ces trois là, surtout le grand dadet du milieu.

"Bon je peux passer maintenant ? Je suis pressé, ruminait Eliaz qui avait baissé le regard, tentant de passer sur le côté.
- Hep là, ma jolie ! S'écria Gilbert, en barrant son chemin en interposant son bras contre le mur. J'aimerais savoir... pourquoi t'habiller comme une fille t'apporte de la fierté ? Parce que tu vois, tu n'apporte rien au lycée à part de la honte, fit-il avec un rictus moqueur.
- Si j'apporte de la honte au lycée, je me demande ce qu'apporte un gros narcissique qui pue la bière", lâcha Eliaz, à bout de nerf, en se retirant de son emprise.

Le jeune Hongrois se dépêcha de rejoindre la salle en snobant leur regard ébahi.

"Wow, fit simplement Francis.
- Il t'a cassé là, dit Antonio sur le point d'éclater de rire.
- Fermez-la, vous deux ! Répliqua Gilbert, irrité de la remarque de ses amis.

Le cran qu'avait eu Eliaz de le remballer comme ça... il en eut des frissons dans le corps.

- J'aime ça ! Kesese... rit-il avec son sarcasme légendaire.

Blue Love (Hetalia school-fic + Pruhun) [FRENCH]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant