Surprenante découverte

Chapitre 10

L'équipe SG1 était sur une nouvelle planète. Sur le trajet menant à la source de naquadria, Jack marchait avec Teal'c pour lui parler de son lien avec Joan.

- Je m'en doutais.

Il regarda l'ancien garde d'Apophis.

- Pardon ?
- Vous avez des, comment vous dites déjà ? Ah oui, des airs de famille.

Il regarda sa fille en souriant. Ils se ressemblaient et il n'avait rien remarqué.

- Je suis heureux pour vous O'Neill. Je sais que la perte de votre fils vous a pris la moitié de votre cœur, mais grâce à votre fille vous en retrouvez une partie.

La façon dont Teal'c lui avait parlé de son lien avec Joan était vrai. Il avait retrouvé une partie de son cœur avec sa fille.

- Merci.

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C'était un cauchemar. Ce n'était pas possible autrement. Il venait d'avoir une fille, il ne pouvait pas déjà la perdre.

- Joan !

Il courut vers les graviers et les déblaya à la main.

Sa fille était entrée la première dans la grotte où se trouvait le naquadria quand celle-ci s'était écroulée. Il sentit du mouvement à ses côtés, il vit Teal'c qui l'aidait.

- Je vais appeler la base qu'ils nous envoient de l'aide, dit Sam.

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Il avait mal aux mains à force, mais il tenait bon. Il devait sauver sa fille.

- Colonel.

Il sentit qu'on le tirait en arrière.

- Non, je dois trouver Joan.
- Ils vont le faire, lui dit Teal'c.

Il se rendit compte que d'autres personnes étaient là avec une machine.

- Je vais vous soigner.
- Docteur Beckett ?

L'ami de sa fille était là.

- J'étais à la base pour parler avec le Général quand j'ai entendu ce qui était arrivé. Je suis donc venu.
- Elle sera heureuse de vous voir.

Il le vit lui faire un sourire triste.

- Mais si vous êtes là ...
- Dépêchez-vous un peu, une jeune fille a besoin d'aide ! Entendit-il de la voix de McKay.
- Oui, il est là aussi, dit Beckett.

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Il ne savait pas combien de temps venait de passer quand il entendit Mckay dire qu'il voyait Joan. Elle était inconsciente, mais vu le mouvement de sa poitrine elle respirait. Il soupira de soulagement et sentit ses jambes céder.

- Colonel ! Cria Carter.
- Ça va. Je suis juste rassuré.

Sa fille fut sortie, il alla vite à ses côtés. Beckett l'ausculta rapidement avant de la faire amener à la base.

- Je dois faire des radios, mais je pense que sa jambe et son bras droit sont cassés. Elle a quelques égratignures et elle aura sûrement des ecchymoses.
- Tant qu'elle vit.
- Je comprends Colonel. Nous pouvons l'amener.

Il acquiesça.

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Il était au chevet de Joan. Après vérification, elle n'avait que sa jambe de cassée, son bras était juste démit. Aucun organe n'avait été touché. Par contre des côtes avaient été fêlées. Sa fille avait besoin d'énormément de repos.

- Jack.
- Général.
- Vous devriez aller vous reposer.
- Je ne peux pas la laisser. Je veux être présent quand elle se réveillera.
- D'après le docteur Beckett, elle ne se réveillera pas avant un long moment. Il lui a donné des antidouleurs à forte dose.
- Je sais, mais ...
- Jack, votre fille aura besoin de vous en forme.

À leur arrivée, en voyant son désarroi, Hammond lui avait demandé ce qu'il se passait entre Joan et lui. Il lui avait donc avoué le lien entre eux. Il avait lu de la surprise sur son visage, mais il avait vite pris un air neutre en répondant qu'ils en parleraient plus tard.

- Vous ne voulez pas savoir ? Lui demanda-t-il.
- Quand elle ira mieux, vous me direz. Pour le moment reposez-vous. Le docteur Mackay trépigne devant la porte pour entrer et prendre votre place.

Il sourit. Il avait oublié un instant les amis de Joan. Mckay devait le respecter assez pour les laisser tous les deux.

Il se leva puis il posa un baiser sur le front de sa fille avant de sortir.

- Si elle se réveille, prévenez-moi au plus vite, dit-il à McKay.
- Bien sûr, répondit le canadien.

Il le salua puis il partit dans ses quartiers.