Surprenante découverte

Chapitre 5

Presque deux mois étaient passés depuis que Jack avait vu Daniel pour la dernière fois. Deux mois qu'il jouait au chaud et au froid avec Joan. Il ne savait plus quoi faire pour se rapprocher de la jeune femme et surtout, il ne voyait pas ce que son ami voulait qu'il voit.

- Colonel, je sais bien que les termes scientifiques vous endorment, mais si vous ne voulez pas faire d'erreurs comme la dernière fois, vous devriez écouter un peu, lui dit Joan.
- Désolé.

Ce n'était pas la peine de faire croire qu'il écoutait, cela ne servait à rien, tout le monde le connaissait. Il la vit soupirer. Ce n'était pas gagné pour s'approcher d'elle aujourd'hui.

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Ils étaient sur ... Il ne se souvenait plus, mais une planète assez sympa, calme, où les fruits, après vérification qu'ils étaient mangeables pour eux, étaient sucrées. Trouvant que c'était dommage de les laisser, vu qu'aucun habitant n'était signalé, ils en ramassèrent pas mal et ils avaient même fait venir une autre équipe et des botanistes.

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Le lendemain, au réfectoire, il y avait toutes sortes de desserts fait avec les fruits de la veille.

- Vous n'avez pas chômé, dit-il à Lina la cuisinière.
- La petite nous a bien aidé.
- La petite ?
- Oui, la jeune fille de votre groupe. Elle était là tôt, même avant nous, elle avait déjà cuisiné plusieurs pâtisseries. Elle est très douée.

Il se souvint du petit déjeuner qu'elle lui avait fait.

- C'est vrai, répondit-il avec un petit sourire.

Il prit une part de tarte de flan, ainsi qu'une tasse de café puis il alla à la table où se trouvait déjà Teal'C.

- Vous avez l'air d'apprécié le petit déjeuner, lui dit-il.
- Oui. Ces ... Comment appelez-vous ça déjà ?
- Des pâtisseries.
- C'est ça. Ces pâtisseries sont très bonnes.

Il acquiesça en s'asseyant puis il mangea à son tour.

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Carter les rejoint peu de temps après. Il lui demanda si elle avait vu Joan, il fut surprit en apprenant que la jeune fille était déjà dans le laboratoire de Daniel, qui était devenu le sien, en train de faire des analyses.

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Après le petit déjeuner, il prit sur lui pour aller la voir, mais la porte était fermée et une pancarte, ne pas déranger était mise.

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Si la dernière mission avait été un plaisir, celle-ci fut un enfer. Entre la chaleur, l'odeur immonde, les bestioles, les marécages, les rafales de pluie qui tombaient d'un seul coup pour que le temps soit encore plus chaud et humide après, il n'en pouvait plus.

Ils avaient dû y rester car une source importante de naquadria s'y trouvait.

Après l'avoir prit, ils rentrèrent à la base.

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Ils avaient laissé les filles prendre leurs douches en premier.

Quand Joan sortit, elle fit tomber son porte-feuille. Il se pencha pour le ramasser, en le prenant, il crut voir une photo, mais il ne put pas bien la regarder car Joan lui prit le porte-feuille. Son regard le troubla. Noir, angoissé, perdu. Il ne put rien lui demander que la jeune femme s'en alla.

Après sa douche, il ne put la voir car ils avaient quelques jours de repos et Joan était partie.

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Ils reprenaient le travail. Il vit Joan, mais il ne put aller lui parler car elle était avec McKay et Beckett.

D'après ce qu'il avait compris de la réunion, les deux hommes venaient de nouveau avec eux ainsi qu'une équipe médicale.

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Durant le trajet vers le liouca, un lieu sacré pour le peuple vivant sur cette planète, il entendit des morceaux de conversation entre Joan, McKay et Beckett, comme « Tu devrais lui dire », « Il a besoin de savoir », « Tu dois avancer ». Il se demandait de quoi ils parlaient quand ils arrivèrent au liouca. Cela ressemblait à une arche à l'entrée d'une grande pièce éclairée.

- Allez-y, passez, leur dit le chef.

Une couleur verte entoura Beckett, Mckay, Carter, et les scientifiques. Une couleur violette entoura Joan, puis ce fut son tour de passer. Il ne put pas voir sa couleur.

- Colonel, docteur, venez ici, leur dit un des villageois.

Joan et lui se mirent dans un cercle dans la pièce.

- Regardez-vous en vous tenant les mains, continua le même homme.

D'après ce qu'il avait compris, il était comme le chaman du village. Il avait voulu refuser, ce genre de chose ne l'inspirait pas, mais il avait l'impression qu'il aurait des réponses en le faisant. Il prit donc les mains de Joan et là, ce fut le choc.