Surprenante découverte

Chapitre 3

L'équipe SG1, le docteur Rodney McKay ainsi que le docteur Carson Beckett et son équipe médicale venaient d'arriver sur PL6x327.

Beckett et l'équipe médicale partirent de leur côté soigner les villageois alors que l'équipe et McKay partirent vers le temple, la principale attraction architecturale de la planète.

Jack regardait Joan et McKay s'extasier devant les écritures alors que Carter prenait des échantillons de terre et autre. Il soupira, il s'ennuyait.

- C'est quoi ça ? Se demanda à elle-même Joan.

Il vit cette dernière s'accroupir près d'une roche puis la repousser. Il voulut aller l'aider, mais la jeune femme appela Teal'c.

- Jo, regarde.

Il se figea en tendant le surnom que venait de donner McKay à Joan. Avant qu'il ne choisisse Jack comme surnom de son prénom Jonathan, on l'appelait Jo.

- Putain, ce n'est pas possible.

Il fut surpris d'entendre la jeune femme jurer, mais encore plus de la voir courir en dehors du temple. Au moment de dire son nom de famille, il se rendit compte qu'il l'ignorait. Il ne l'avait pas laissé se présenter ayant entendu Daniel l'appeler Joan, il l'avait juste appelé par son prénom par la suite. Il la suivit.

- Que se passe-t-il Joan ? Lui demanda-t-il.
- Les villageois sont malades. Leur sang est contaminé, c'est pour ça qu'ils se blessent facilement et c'est contagieux après un certain temps.

Il comprit l'urgence. Ils arrivèrent en vu du village.

- Nounours !

Il fut surpris par ce surnom affectif que la jeune femme donna au docteur Beckett.

- Joan ? Qu'y-a-t-il ? C'est Rodney ?
- Non, c'est toi. Ton équipe et toi devez reculer.
- Que se passe-t-il ? Demanda le chef du village.
- Nous savons pourquoi vous vous blessez souvent et même si nos médecins peuvent vous soulager, ils ne pourront pas vous soigner, du moins pour le moment.
- Qu'allons-nous faire ? Demanda un villageois.
- Nous allons nous occuper de vous.

Elle se tourna vers lui.

- Colonel, nous avons besoin d'une unité de soin avec des combinaisons hazmat.
- Très bien.

¤¤¤

Beckett et son équipe n'avaient rien, il avait vu le soulagement sur le visage de Joan et de Mckay.

La jeune femme finissait de déchiffrer les écritures manquantes.

- Fleur ?
- Un souci ? Lui demanda-t-il.
- Si le sang de ce peuple a été empoisonné, c'est parce que les fleurs sacrées qui apportaient purification sur ces terres ont été brûlée lors d'une attaque goa'uld il y a des années. Ce nom ...

Il la vit taper sur sa tablette. Il s'approcha d'elle.

- Cette fleur, elle ne se trouve qu'en ...
- Il y en a plein autour de ma cabane, la coupa-t-il.

Elle le regarda en souriant.

- Vraiment ?
- Oui.
- Nous pouvons aller en chercher ? Vous pensez que le Général Hammond sera d'accord ?
- Si on peut sauver un peuple, il ne dira rien.
- Alors allons-y.

¤¤¤

Ils étaient dans sa voiture en direction de son lieu de paix. Le silence régnait dans l'habitacle, il n'aimait pas ça.

- Tu as l'air proche de McKay et Beckett.
- Ils ont été là pour moi à une période difficile de ma vie, je venais d'entrer à la zone 51.
- Tu avais quel âge ?
- Quinze ans.
- Quin ... Je te savais brillante, mais je n'imaginais pas à quel point.

Comme il était arrêté à un feu rouge, il vit qu'elle rougissait.

- Merci, répondit-elle.
- Et ta famille ?

Il la vit perdre son sourire et se tendre un peu. S'il avait su, il n'aurait pas posé cette question.

- Mon frère est mort quand j'avais quinze ans et ma mère quand j'avais seize ans. Comme je n'avais plus de famille et que j'étais déjà dans le programme SG, avec le soutien de Rodney et Carson, j'ai demandé mon émancipation.
- Et ton père ?
- Il ne sait pas que j'existe. Ma mère a appris qu'elle était enceinte trois semaines après leur rupture.
- Je suis désolé.
- Je m'y suis faite.

Ils arrivèrent à sa cabane. Le soleil était bas dans le ciel, mais Joan tenait à cueillir le plus possible de fleur possible ce soir car il fallait faire des infusions avec certaines fleurs et déraciner les autres.

¤¤¤

Il avait voulu laisser son lit à la jeune femme, mais elle avait refusé, disant que le canapé lui convenait. Il lui souhaita donc bonne nuit et alla se coucher, il était tard.