Chapitre 11

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Nous sommes à table depuis plusieurs minutes, maintenant. Les assiettes sont chaudes et la fumée fuse dans tous les sens. J'ai bien réfléchi durant toute la nuit, je suis désormais sûr de mon choix, je veux que cette fille soit ma fiancée. Ce n'est pas une décision prise à la légère... Si elle refuse, je comprendrais, mais je ne peux malheureusement vivre sans elle.

— Bravo, commence Tini, tu sais cuisiner ! Mon amour.

— Oui, je sais, mon amour !

— Comment as-tu appris à faire à manger ? me demande Tini, avant de mettre une bouchée dans sa bouche.

Une très longue histoire... Mais étant sincère, je me dois lui dire qui est cette personne.

— Mon père, chérie. Il m'a appris à cuisiner quand j'avais dix ans.

— Waouh ! Je comprends mieux, tes plats sont géniaux.

— Je sais ! Je sais très bien que je cuisine bien ! ris-je en la fixant.

Nous terminons rapidement le plat principal, qui d'ailleurs, est une réussite. Je n'ai jamais eu de problème concernant la cuisine, je gère certaines recettes, mais d'autres sont compliquées. Il faut encore que je me perfectionne sur quelques recettes, mais si je suis sûr d'une chose, c'est que je vais y arriver. Je ne sais pas quand, mais ça arrivera, tôt ou tard.

À peine les couverts posés, que cette peste de Jessica se pointe avec son dessert, un tiramisu que j'ai dû lui faire.

— Voici le tiramisu que Jorge a fait, dit-elle fièrement en posant le dessert sur la table.

— Ouais, c'est moi qui l'ai fait.

— On le sait que c'est toi, inutile de le chanter sur tous les toits.

— Je t'aime, Tini.

— Moi aussi.

Pourquoi, dit-elle moi aussi et non, moi aussi, mon amour. Je n'aime pas ce genre de réponse, à croire qu'elle se fiche de l'amour que j'ai pour elle.

— Quoi, moi aussi ?

— Je t'aime aussi, mon amour.

Cela me fait sourire, mais d'un autre côté, ça m'énerve de devoir la reprendre. Elle n'est plus une gamine, elle devrait savoir le faire sans que je lui dise. On mange ce somptueux dessert, sagement préparé par moi-même. Durant la fin du repas, nous parlons de tout et de rien, comme bien souvent... la routine, quoi.

Pointe de vue de Tini.

À cet instant, j'ai cette crainte, celle qu'il m'annonce notre rupture. Je sais que je ne suis pas la fille parfaite, j'ai des défauts et j'en ai bien conscience. Mais voilà, cela fait parti de ma personnalité et je n'y suis pour rien. Alors, j'espère sincèrement qu'il m'annoncera pas que lui et moi, c'est fini...

— J'ai peur... J'ai cette crainte que tu me quittes.

— Mais non, rit-il en se moquant de moi, je ne vais pas te quitter, voyons.

— Purée, j'ai eu une de ces trouilles !

Cela fait rire Jorge et celui-ci dépose un baiser sur mon front. Rapidement, nous nous levons et nous marchons sur cette plage, les pieds enfouis dans le sable. Je me sens bête, moi qui pensais qu'il allait me quitter, mais non...

— Au fait, me demande-t-il, pourquoi tu m'as dit que je voulais te quitter ?

— Je ne sais pas... Tu voulais me parler et tu étais sérieux, alors j'ai pensé au pire.

— Que tu peux être bête, parfois ! rit Jorge en prenant ma main dans la sienne. Jamais je ne te quitterai, princesse. Tu es ma vie, ma moitié et mon rayon de soleil, ne l'oublie jamais.

Mon dieu, que je l'aime ce garçon... Mais cela ne change rien au fait qu'il veut me parler et je crains le pire, comme le fait qu'il doit retourner au Mexique ou une maladie grave.

Point de vue de Jorge.

Quand je pense que c'est le bon moment, je décide de prendre mon courage à deux mains et de me mettre à genoux, tenant toujours la main de ma bien-aimée. Contre toute attente, je sors un objet de la poche de mon short rouge, puis lui montre une sublime bague, achetée la semaine dernière. Je suis désormais sûr de mon choix, je désire que Tini soit ma femme et rien d'autre.

— Chérie ! Je sais que cela fait seulement trois mois que nous sommes ensembles. Sans toi, ma vie n'est plus celle qu'elle est actuellement. Je me doute que c'est trop tôt, mais je ne peux plus attendre. Je t'aime de tout mon cœur, princesse. Veux-tu devenir ma femme ?

Les larmes coulent sur les joues de ma bien-aimée et celle-ci me saute au cou en hurlant qu'elle veut l'être. Nous nous embrassons, nos lèvres se touchent et nos langues se trouvent... Je me décale de Tini et je lui passe la bague de fiançailles au doigt, elle est désormais ma femme et personne ne pourra détruire notre amour... personne !

Martina aime son prof particulier Jorge On viuen les histories. Descobreix ara