~Chapitre 8

41 3 2
                                    

PDV EMY

J'avais bien réfléchis...

Ma force à moi est unique: on a chaqun sa façon de faire... Mais le conseil d'Antonio ne m'avait pas aidé: peut-être parce que je suis plus sensible? La mort de ma famille ne m'énervait pas: elle ne faisait que me rendre triste. Je ne sais pas détester quelqu'un: il faut que je fasse le vide en moi. Si Antonio est avec elle c'est qu'il l'a choisit. Je ne dois pas m'en mêler: et encore moins si il dit que c'est pour mon bien: je dois lui faire confiance.

Mais par contre l'idée de ce défis me plaisait beaucoup: c'est ça! je ne dois pas essayer de me remplir de colère ou de rage: juste considérer ça comme un défi. Ma façon de me battre est différente de celle d'Amélia.

Amélia frappe d'un coup franc, et fort. Tandis que moi je cherche où ça peut faire le plus mal, et je frappe bien, precise. je suis un félin et Amélia est un taureau. Elle fonce dans le tas. Il faut que je trouve sa faiblesse: son talon d'Achille. Elle doit bien faire une erreure tandis qu'elle fonce sur sa proie....

[...]

Je me leva donc du canapé pour descendre les escaliers: je savais qu'arriver et la jouer fine ça marcherait. L'idée de l'attaque surprise me répugnait: c'est tricher... non... il fallait trouver plus malin...

Je descendit les marches d'un pas assuré pour venir me poster devant Amélia.

Moi:  Tu n'es qu'un défi, Amélia. Qu'un sac plastique sur ma route. Et tu te bats comme une bourrine. Tu fonces sans relever la tête.

Amélia,*souriante* Ca a fait ses preuves jusque là tu ne trouves pas ma belle? Ohhh, ma pauvre petite princesse. Tu es trop fragile: j'ai peur de te briser en millle morceaux chaque fois que je te touche!

Moi: Pour ça il faudrait déjà que tu me touches!

Son poing fondit sur moi et je partie en arrière (en mode Matrix ouaiouaiiii) avant de ma pencher sur le côté pour attraper son poing, retourner son bras, et là, mon pied venu écraser son coude: je venais de lui retourner le bras avec grâce: je suis une boss. J'ai trouvé son point faible: elle était trop brute dans ses mouvement: elle était précise et forte, mais elle ne frappait qu'en ligne droite et manquait de souplesse, tandis que moi j'étais une véritable féline. 

Elle était à présent au sol, gemissant, et ne pouvait se relever. Mais elle dit tout de même une phrase avant que Eva ne se precipite sur elle pour la soigner quelque peu avant de l'emmener à l'hôpital: une phrase qui changea mon point de vue sur cette fille du tout au tout:

Amélia,*pâle avec un léger sourire*Tu feras une très bonne main droite Emy: je suis très fière de me battre avec toi. 

[...]

Amélia était à présent à l'hopital et moi je me maudissait de mon geste si brutal: plein de vengeance envers cette femme qui me prenait mon homme... Mais il n'y a qu'aujourd'hui qu'elle a prouvé qu'elle pouvait être sympatique en même temps...

Moi,*faisant les 100 pas*: Mais je suis conne, mais qu'est ce que je suis conne!!

Antonio: Il n'y a pas de raisons de t'en vouloir Emy: tu t'es magnifiquement bien battue, et je suis même sûr que tu n'as même pas eu besoin de mon conseil: je me trompe?

Moi: Ouai je sais: tu as été un bon entraineur mais je ne suis pas capable d'accumuler de la rage en moi: ça me rend malade... non, moi j'ai besoin de défis! Et celui-là je le regrettes maintenant: mais pourquoi est-ce qu'il a fallut que cette folle ne soit agréable avec moi qu'une fois que je l'ai ENFIN mise à terre? Et pourquoi dit-elle que je vais être une bonne main droite? Où est passée toute cette confiance en elle qu'elle avait au début?

Let life surprise you.Where stories live. Discover now