Mon amour pour le Duc Petrovitch.

Chapitre 1

7 Octobre 1765 :

Je courais dans les champs en compagnie de l'homme que j'aimais, main dans la main. Les herbes hautes me chatouillaient les pieds dépourvus de soulier. Je n'avais pas prit la peine d'en prendre, nous étions partis à la hâte. Tel Roméo et Juliette, nous fuyons nos familles qui étaient contre l'amour que l'on ressentait l'un pour l'autre.

Nous courions à en perdre haleine, je retenais d'une main mon chapeau qui s'apprêtait à s'envoler.
C'est seulement à l'orée d'une forêt que nous nous arrêtions, reprenant notre souffle, nous lâchant nos mains.

Je m'adossais contre un arbre et c'est à ce moment là que l'homme avec qui j'avais prit la fuite s'avança vers moi. Il encercla mon visage de ses mains, s'abaissant vers mes lèvres....

Je fermais les yeux attendant le baiser de l'homme que j'aimais.... il était tout près.....mais une voix cristalline fit tout cesser.

Me réveillant d'un rêve magique....

-Reveillez-vous Mademoiselle ! Dit la femme de chambre en tirant les rideaux brutalement. Monsieur le comte et Madame la comtesse vous attends pour le petit déjeuner.

-Vous venez de me réveiller alors que je faisais un rêve des plus merveilleux !

-Et puis-je savoir de quoi avez-vous rêvé pour vous permettre de faire attendre monsieur le comte et madame la comtesse ? Dit-elle en mettant ses mains sur ses hanches. Non laissez-moi deviner ! Encore un rêve avec une histoire d'amour passionnelle je présume ?

-En effet oui ! Je vivais la plus belle histoire d'amour qu'il puisse exister ! Déclarais-je en me levant précipitamment pour m'asseoir devant la coiffeuse de ma chambre. Je m'enfuyais avec l'homme que j'aimais !

Je farfouillais dans mon coffre à bijoux, cherchant quoi mettre pour cette matinée puis je choisis mon parfum, un parfum qui conjuguait la rose, le jasmin et la fleur de violette.

-Je sais à quoi vous pensez Marie-Louise mais rassurez-vous je ne suis pas devenu folle !

-Oh je ne pensais pas à ça, je pensais plutôt au fait que vous lisiez trop de livre. Dit-elle en me peignant les cheveux.

-Et est-ce si mal ? Demandais-je

-Non.... enfin je ne pense pas, j'espère juste que votre côté rêveur ne vous perdra pas.

-Cela ne risque pas d'arriver !

-Et sinon à quoi ressemblait cet homme ?

-Il était très grand, brun et élégamment habillé ! Lui dis-je avec un grand sourire.

-Et son visage ?

-Je ne sais pas... je ne le voyais pas... mais j'imagine qu'il était très beau !

Mon habillage se fit en silence, Marie-Louise m'enfila mon corset, resserrant ma taille et galbant ma poitrine. Je mis ensuite les paniers puis les jupons et enfin ma robe. Pour ce matin j'avais choisis une robe bleu clair, très sobre, il y avait simplement des engageantes en dentelle et un noeud au décolleté.
Je rejoignis ensuite mes parents et mes sœurs au salon puis je m'assis à ma place habituelle et commençais à manger.

-Avez-vous bien dormi très chère ? Me demanda mon père.

-Très bien ! Merci père ! Et vous ? Avez-vous passé une agréable nuit ?

-Elle fut courte mais ma fois fort agréable ! J'espère que vous vous êtes assez reposée pour ce soir !

-Ce soir ? Nous avons des invités ?

-En quelque sorte oui ! Pour tout vous dire une réception est organisée.... en votre honneur ! Nous avons décidé de fêter votre anniversaire comme il se doit ! Et vous pourrez faire de nouvelles rencontres.... Déclara-t-il.

-Oh merci père ! Dis-je en me levant de ma chaise pour lui sauter dans les bras.

-Enfin un peu de tenu Élisabeth ! Me dit ma mère.

-Élisabeth, il va un jour falloir apprendre à vous tenir et ne pas vous comportez comme une petite sauvageonne ! Ne nous faites pas honte alors que le Duc Petrovitch nous fait l'honneur de sa venu ce soir ! Renchérit ma bien aimée chère sœur, Rosaline.

-Le Duc Petrovitch ? Il vient pour de vrai ? Demanda mon autre sœur, Constance.

-Oui ! Je l'ai rencontrer durant mon dermier voyage à Moscou, delà c'est installé une certaine amitié entre nous, je l'ai alors convié lui et son cousin, le Duc Stepanovitch, à cette réception. Raconta mon père.

-Son cousin ne porte pas le même nom que lui ? Pourquoi ? Demandais-je a mon paternel.

-C'est son cousin du côté de sa mère, voilà pourquoi ils n'ont pas le même nom ! Répondait-il.

-Mon dieux ! On dit que le Duc Petrovitch est un homme très séduisant ! Déclara soudainement Constance.

-Eh bien les rumeurs sont vrai ! Il est fort beau ! Mais c'est un homme assez froid et difficile à approcher ! Nous dit le Comte.

-Je vous demande à toutes les trois de faire preuve de courtoisie face au Duc ! Et mettez vos plus belles tenues pour ce soir ! C'est une occasion qu'il ne faut pas rater ! Dit ma mère.

-Une occasion ? Demandais-je.

-Évidemment ! Le Duc vient avec son cousin se qui veut dire que tes sœurs ont peut être un espoir d'attirer leur attention ! Alors de ton côté Élisabeth je t'interdis d'approcher ni le Duc, ni son cousin ! Est ce clair ? Rappelle-toi que tes sœurs sont plus âgées que toi ! Elles sont prioritaires pour se trouver un homme à épouser ! Et le Duc et son cousin sont de bon parti ! Alors ne t'avise pas de les approcher !

-Oui mère ! Mais et si c'est eux qui viennent me parler ? Demandais-je déçu.

-Pourquoi ils viendraient te parler ? Tu n'es guère intéressante ! Cracha Rosaline.

-S'ils viennent t'adresser la parole alors fais en sorte que la discussion se tourne vers tes sœurs, fais les louanges de Rosaline et Constance ! Fais en sorte qu'ils veuillent aller à leurs rencontres !

-Oui mère ! Dis-je penaude.

-Bien ! Alors si tout est clair, allez donc vous détendre avant ce soir et preparez-vous convenablement ! Dit-elle avant de quitter la table suivis de mes deux sœurs.

Mon père me laissa peu de temps après...

En quittant à mon tour la table, j'eus la pensée soudaine que la soirée promettait d'être longue.... très longue....
Et que la venue du Duc Petrovitch allait changer littéralement ma vie !

A suivre....

Coucou ! Voici le premier chapitre de mon histoire " Mon amour pour le Duc Petrovitch ". J'espère qu'il vous aura plu !

Ps : Surtout faites attention aux dates en début de chap !

N'oubliez pas de voter...

Kiss !