✔ 03 | koro-sensei

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Il me sourit tendrement. ❞

Je me ressasse ce moment ici, sur mon bureau, couchée dessus essayant de toutes mes forces de ne pas m'endormir devant les cours de mon professeur. Je ferme doucement les yeux et respire trois ou quatre fois avant de tapoter doucement mes joues pour me réveiller et prendre note.

Un travail sur les tentacules, sérieusement ?

— Heu... monsieur, j'ai une question, dit une jeune fille en levant soudainement la main.

Akari Yukimura ? Mais que fait-elle ici...?

Après tout, elle doit bien y avoir une raison ; peut-être qu'elle espérait faire une surprise à Aguri en entrant dans sa classe mais au lieu de ça tombe sur un poulpe jaune à tuer ; oui, à tuer, si j'ai crois les voix des élèves me le confirmant.

— Oh, heu oui, qui y'a-t-il Kayano ?

Kayano comme Kaede Kayano dans son troisième film ?

— J'aurais dû vous poser la question plus tôt, je sais mais je me demandais, c'est quoi votre nom ? C'est pas très pratique pour vous différencier des autres profs.

— Tu veux savoir... mon nom ? demanda-t-il doucement.

Après les quelques murmures des élèves, il répond.

— Je n'ai pas de nom à proprement parler. Et bien dans ce cas, vous n'avez qu'à m'en donner un.

Donner un nom à un professeur ? C'est plutôt amusant.

Le faite de voir les élèves réactifs à lui en dit bien long sur comment va se passer cette année. Alors, de là où je suis, je les regarde tous et souris malgré moi.

C'est exactement ce que cherchait mademoiselle Yukimura : redonner un peu de vie à cette classe.

Malgré que je ne tuerais pas cette chose, je peux toujours apprécier les précieux cours qu'il nous fait et voir le bonheur des autres s'agrandir, sans qu'ils ne s'en rendent compte, me fait plaisir à moi dans mon petit malheur familial.

— Mais pour le moment, concentrez-vous sur votre poème.

— D'accord, sourit joyeusement Kayano.

— Bien, pendant ce temps-là, je vais me reposer un peu.

Avachis à ma table entrain de réfléchir au poème qui se réfère à des tentacules, je vois Shiota se lever et rejoindre son professeur ; déjà fini ? La chance, je beugue encore.

À ma droite, deux tables vides me séparent de Terasaka, pourtant, je le vois bien sourire à ce moment-là ; nani ?

Je secoue ma tête, oubliant ce personnage et me reconcentrer sur le poème que je dois écrire.

Et si je faisais un poème sur la mer : c'est plutôt facile mais c'est le seul truc qui me vient à l'esprit.

Alors que mon crayon allait toucher le papier, j'entends une grosse explosion me faisait sursauter de peur avant de m'abaisser évitant toutes ces balles. Je relève les yeux et vois de la brume partout vers le pupitre du professeur.

Terasaka sourit alors que les autres se demandent si Shiota allait vraiment bien après cette discussion. Je sais qu'il ne me remarque pas mais mon regard envers lui ce fait dur ; comme s'il pense à l'intérêt général sans le savoir en sacrifiant un élève alors qu'il pourrait perdre l'audition à cause de l'intonation de la bombe et avoir de graves brûlures.

Alors qu'il explique à Kayano ce qu'il y avait dans la bombe et les dégâts que ça causerait sur Shiota, il remarque une chose.

— Il est pas blessé, même pas une brûlure, rien. C'est quoi cette membrane autour de lui, elle est reliée au poulpe ?

— La membrane en question vient du fait que je mue une fois par mois, commence-t-il d'une voix plus rauque alors que Shiota se relève, j'ai protégé Nagisa de l'explosion avec mon ancienne peau.

C'est pratique mais un peu dégoûtant. Je n'aime pas tout ce qui est seconde couche, même sur le corps humain ; cela m'a toujours répugnée pourtant mademoiselle Yukimura disait toujours que nos peaux contient des espèces encore non déterminées qui ne sont pas forcément mauvaises pour le corps, au contraire, même bénéfique parfois.

— C'est une botte secrète que je peux utiliser qu'une seule fois par mois, annonce-t-il au plafond, les yeux rouges. Terasaka, Yoshida, Muramatsu.

Sa colère se lit sur son visage ; je ne savais même pas qu'on pouvait lire sur son visage mais on peut dire qu'il est fou de rage.

Le voir ainsi me fait peur ; ils ont bien précisé qu'il n'a pas le droit de faire de mal à ses élèves mais à ce moment-là, la panique gagne mon corps et je me baisse avant de me mettre sous la table, juste par précaution et par peur.

— Dites-moi, c'est vous les instigateurs de tout cela ?

Ils protestent devant lui en rejetant la faute sur le pauvre Shiota.

Le poulpe partie à une vitesse fulgurante avant de revenir avec les plaques de leur maison mais aussi de toute la classe – sauf la mienne, évidemment.

— L'accord que j'ai passé avec le gouvernement stipule très clairement que je dois vous faire aucun mal, soite. Néanmoins, si vous recourez encore à ce genre de méthode pour tenter de me tuer, ajoute-il en montrant une plaque de maison au pif, qui sait ce qu'il pourrait se passer à d'autre personnes de votre entourage. Vos familles, vos amis, nan... tout compte fait, j'anéantirais peut-être la terre entière sauf vous.

À ce moment précis, comparé aux pensées des autres, ce que je pouvais juste dire c'est que même s'il détruit la terre nous laissant en vie, je ne pourrais tout de même pas lui faire confiance. Et le savoir comme ça ne me rassure en aucun cas ; sa colère pour lui est la peur pour moi.

Cependant, il change rapidement d'expression et les complimente même sur certain point.

— Impossible à tuer... impossible... Korosenai.. Koro.. Et si on l'appelait Koro, demande Kayano.

J'aurais plus choisi Fukakai-sensei qui veut dire, incompréhensible.

DISCRÈTE | karma Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt