La jeune femme

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         C'était lors d'une fraîche fin de journée, il était aux alentours de dix neuf heures et Maylin rentrer chez elle après une longue journée d'études, du haut de ses vingts et un ans,elle enchaînait des longues journées à l'université et des heures de travail pour remporter une misère lui permettant d'aider ses parents a payé ses frais médicaux. Passant comme a l'habitué dans la petite ruelle à coté du traiteur, elle ne réfléchissait pas, elle avait l'habitude et connaissait les rues par cœur.


Mais cette fois, une voix grave et suave s'éleva à sa droite ce qui l'étonna vu qu'elle longeait justement le mur de droite :


« Salutations jeune femme. »


Elle répondit avec une certaine appréhension :


« Bonjour,qui et où êtes vous ? Et que me voulez-vous ?


Il répliqua das un calme effrayant :


« Je veux jouer, jouer à un simple jeu de carte, voyez-vous j'adore parier

avec des inconnus, alors ? »


Elle soupira et dit :


« Très drôle ! Je ne joue pas avec les inconnu et de plus je ne joue pas tout court... »


Il ricana :


« Je vois. Où sont passées mes bonnes manières ! Je me présente,

je me nomme Azra-Al, et vous jeune fille ? »


Elle serra la bretelle de son sac et dit :


« Maylin. »


Il répliqua :


« Et bien voilà ! Nous ne sommes plus des inconnus alors revenons-en au pari ! Mais j'y repense, ce sont peut-être les cartes qui vous dérange ? Pourquoi pas des dés ? Un jet et celui qui fait le plus remporte tout ! J'en ai justement quatre sur moi !Tenez, prenez donc. »

Elle ne répondit pas causant un léger haussement de ton chez Azra-Al :


« Pourquoi ne prenez-vous pas ces dés ? Qu'avez-vous à perdre ?Voyez-donc! Il ne sont en aucun cas pipés si c'est cela qui vous inquiète ! Essayez donc ! Et regardez moi quand je vous parle ! C'est de la politesse de base que diable ! »


La jeune femme soupira avant de toucher du bout des doigts son entourage direct jusqu'à sentir une matière ressemblant à un textile de costard, l'homme prit ses mains et la repoussa en demandant :


« Pour qui vous prenez-vous ? Ne me toucher pas et regardez moi plutôt,je n'aime pas perdre mon temps ! »


Elle retira ses mains rapidement avant de diriger ses yeux clos vers l'homme :


« Est-ce une plaisanterie ? Je l'espère, ouvrez donc ces yeux, comme je vous l'ai dit je déteste perdre mon temps et je ne suis pas très patient ! »


Elle ouvrit lentement ses paupières laissant apparaître de magnifique yeux bleus clair semblant sonder l'âme de l'homme en costume qui lui soupirait comme après une victoire, il dit :


« Très bien ! Alors, j'aime parier et j'ai des dés, je présume... »


Il se fit rapidement interrompre :


« De quelle couleur est votre costume ? »


L'homme eut un rire nerveux :


« Vous vous fichez de moi ? »


Elle fit un timide « non » de la tête avant de dire :


« Je ne vous voit pas même les yeux ouvert, vous avez un costume ce quisous-entend que vous n'êtes pas idiot alors à votre avis ? »


Les yeux de l'homme s'écarquillèrent :


« Une aveugle ? Jésus,Marie,Mon Père, il fallait que ce soit une aveugle, enfin, je peut essayer de rendre le pari intéressant par ce biais...


L'homme se racla la gorge et dis d'une voix résonnante :


« AUN CONDPRID VUNT SALORAM DEMAMR KERLA FEM UN VASAR INOR  EM FUNDUS GAMAR

DOGROS MAJYA NUN QUA DERICOL BUNON GARDAT KEFROS DEVALAKA DEFLOMPAS  ! »


La jeune femme recula d'effroi en entendant les mots incompréhensible de l'homme qui avait subitement changer de voix avant de se rendre compte qu'un mur qu'elle ne connaissait pas l'empêcher de reculer,la peur l'envahissant, elle tomba à genoux et se mit à pleurer mais ce qu'elle constata la fit paniquer encore plus, elle voyait ses larmes et le sol, ses yeux ouvert percevaient son environnement pour la première fois de sa vie. Elle leva alors sa tête vers l'homme avec un regards empli de panique et de peur :


« Qu'avez-vous fait ? Comment c'est possible ? »


L'homme en costume soupira, remit sa cravate rouge en place, reboutonna sa chemise blanche et réajusta ses boutons de manchette et dis :


« Jet'ai offert la vision tout simplement, rien de plus facile pour moi après tout, alors te sent tu prêtes à parier ? De toute façon je ne te laisse pas vraiment le choix, après un tel prêt. »

L'homme en costard cravateWhere stories live. Discover now