Chapitre XXVI

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Après cette rupture qui m'a d'ailleurs énormément affecté, je me suis renfermé sur moi-même et j'ai commencé à boire et enchaîner les coups d'un soir pour l'oublier ce qui n'a pas marcher car personne ne peut effacer quelqu'un de sa vie, si je l'ai bousculé c'est qu'il y avait une raison et que ça m'apporterait quelque chose de plus dans ma vie.

PDV de Célia :

Ça fait deux semaines que je ne l'ai pas revu, tout allait si bien entre nous, je m'en veux tellement. J'aimerai qu'il revienne mais je pense que j'ai foutu en l'air notre amitié.

On est samedi midi et il est 13h passé quand je décide, enfin, à me lever, je n'ai presque pas fermer l'oeil de la nuit, quand j'en ai eu marre j'ai pris mon téléphone pour regarder la vie parfaite des gens sur Instagram.

Je descends les premières marches des escaliers et manque de me casser la figure comme une grosse débile, je me rattrape à la rampe inexistante pour ensuite poser pied sur la prochaine marche et continuer de les descendre normalement.

- Tu me feras toujours autant rire, dit une voix éloigné.

Je relève la tête et mon regard croise le sien. Je ne sais même pas comment réagir. Lui gueuler dessus pour m'avoir laisser sans me le dire ou m'empresser de courir vers lui pour lui faire un câlin. J'opte pour la deuxième et termine de descendre les quelques marches qu'il me reste pour lui sauter au cou.

- Pourquoi tu es parti ? Tu restes ? Dis-je avec la peur de savoir ce qu'il va me répondre.

- Oui je reste.

Il évite ma première question.

- Pourquoi tu es parti ?

- J'ai cuisiner, je venais te chercher pour manger, je croyais que tu n'allais jamais descendre, c'est pas ton genre en plus de te lever tard et de ne même pas t'habiller.

Il évite une nouvelle fois ma question mais ce qui me perturbe le plus c'est que c'est vrai ce n'est pas mon style de faire ça. Quand il est parti, je me suis retrouver comme vide alors que ça ne fait seulement que quelques semaines que je connais Raphaël, mais j'avais confiance en lui, il était comme un grand frère pour moi, et quand il est parti je me suis rendu compte à quel point je m'étais attaché à lui, mais j'ai surtout eu l'impression d'avoir été trahi, et ça me blessait qu'il ignorait mes appels, mes messages,... Alors soit je restait enfermer dans ma chambre toute la journée et je descendait pour manger ou alors les jours où j'avais un peu plus de courage j'allais en cours. Mes colocs mon aussi beaucoup soutenu mais ça n'a pas remplacé ce vide en moi. Je baisse la tête.

- Tu... tu m'as blessé Raphaël ! Dis-je en évitant de me mettre à pleurer comme je l'ai fait ces 2 dernières semaines.

Il se rend compte de ma tristesse et ferme ses yeux pour les rouvrir quelques secondes après, ils sont noir, d'un noir qui pourrait nous glacer sur place, il est en colère ; contre lui même, mais pourquoi ? C'est moi qui devrait être faché, et non lui.





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