Chapitre 29

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Elle ne voulait pas ouvrir ses yeux, mais il faut qu'elle le fasse si elle voulait vraiment avoir le cœur net, elle ne voulait pas croire qu'il était réveillé. Il à dû se passer quelque chose d'autre, comme la hache s'était  peut-être arrêtée par le matelas mais pas par Fletcher, il était en train de dormir, impossible.

Son cœur se mit à battre à cent à l'heure, dès le moment où elle entama d'ouvrir les yeux, mais son cœur s'arrêta, elle avait cessé de respirer, dès l'instant où ses yeux écarquillés furent en contact avec celui de Fletcher.

Il venait de l'arrêter en tenant la hache d'une main. Elle ne savait pas quoi faire, il était puissant même avec une main elle appuya sur son emprise afin d'enfoncer la hache dans son cou, en se tenant sur la pointe des pieds. Mais c'était en vain, la hache n'avait pas bouger d'un pouce et Fletcher venait dessiner sur son visage un sourire sadique. Il se redressa de son lit et la propulsa au bout de la pièce. La hache lui glissa des doigts pour aller se retrouver devant la porte quant à Ralley, elle tomba à la renverse ,sur ses fesses.

Elle s'empressa de se reculer afin de fuir Fletcher, mais elle poussa un hoquet de surprise quand son dos se frappa contre l'encadreur de la porte, elle savait que la hache était derrière elle à présent, alors la brune se met à tapoter le sol derrière elle à la recherche de cette dernière. Elle ne voulait pas lâcher le regard de Fletcher de peur qu'il ne se jette sur elle.

Fletcher ne faisait rien à part lui lancer un sourire sadique. Avec une tête fier, assis une main derrière le dos.

       -T'as vraiment crû que j'étais en train de dormir ? Je te croyais plus futé que ça.

Dit-il avant de sortir sa main cachée dans son dos qui d'ailleurs était muni d'une arme et lui tira une balle en pleine cuisse, ce qui arracha à la jeune fille un cri aigu, elle se retourna rapidement sur ses quatre pattes et c'est à ce moment qu'elle aperçoit la hache, elle agrippe tout en se faufilant dans le couloir.

Elle ne jetait pas de regard derrière elle. Elle se précipita de préférence vers les escaliers. Sa cuisse gauche dégoulinant du sang sur le sol, laissant derrière elle sa trace, à chaque pas qu'elle faisait elle était contraint de frapper la hache au sol et sa respiration l'étouffait presque.

Arrivée face aux escaliers elle les trouvèrent trop long, elle n'y arrivera pas. Il va l'attraper et en finir avec elle. Et sans réfléchir elle s'empressa d'aller vers la porte qu'elle avait laissé ouverte et s'y referma dedans, adossant son dos sur le mur les yeux clos, essayant de reprendre son souffle. Sans qu'elle ne s'y attend une larme venait perler sur sa joue droite, elle l'essuya d'un revers de main. Même si elle avait mal c'était pas le moment de pleurer maintenant.

Sa cuisse coulait toujours. Il faut qu'elle arrête l'hémorragie, même si elle n'avait aucune idée de comment s'y prendre, le peu de films qu'elle avait pour  l'habitude de regarder devrait lui suffire. Elle ouvre vivement les yeux et vit un placard, un lit et une porte au fond.

Elle appuya la tête de la hache sur le sol, plaqua son autre main sur le mur et se releva difficilement en grimaçant. Tout en boitant Ralley se dirigea vers le placard. Elle n'avait pas l'intention de s'y cacher, elle a lancé la guerre après tout, alors elle se doit de se battre jusqu'à la fin pour toutes ses femmes avant elle et pour Michelle.

      -T'as conscience que où que tu vas, tu laisses ton sang au passage ?

Lança subitement une voix venant du couloir. Elle n'avait pas besoin plus d'indice pour savoir que c'était celle de Fletcher, puisqu'ils sont deux à être dans cette maison.

Quand elle arriva devant le placard elle jeta un coup d'œil derrière elle et vit tout son sang s'étaler au sol, elle poussa un grand soupir, ouvre la penderie , attrapa une chemise au hasard et se dirigea aussi rapidement qu'elle le pouvait vers l'autre porte. C'était une salle de bain, encore mieux c'est tout ce qu'elle espérait.

Elle referma la porte avant de monter sa robe pour s'asseoir sur le W.C. afin de soulager sa vessie tout en déposant son arme à ses pieds. Elle s'empressa de déchirer rapidement le bout tissus en trois partis avec ses dents.

Elle replia le premier en boule pour venir la placer entre dans sa bouche. Elle allongea le deuxième sous le levier du lavabo pour le mouiller et le troisième, elle le replia gracieusement pour la déposer sur son épaule.

Elle était à présent prête pour ce qu'elle s'apprêtait à faire et ça risque de lui faire mal, vraiment mal.

Au fin fond des bois [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant