Chapitre 11

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  Fletcher se dirige au fond de la pièce, là où l'étagère se trouvait. Ralley le suivait du regard, se demandant qu'est-ce qu'il allait lui faire.
Fletcher déplaça l'étagère et derrière l'objet se trouvait un gros trou ou du moins, une cheminée. Elle comportait  de grosses pierres et des bois carbonisés par le feu.

  Il avait peut-être l'intention de la brûler toute vivante, ou encore faire cramer une partie de son corps. Elle ne pouvait pas imaginé ces scénarios, se disant de préférence, peut-être qu'il va juste allumer le feu pour qu'elle ne puisse plus avoir froid.

  Fletcher s'abaisse au niveau de la cheminée, tout en retroussant les manches de son pull, pour arranger les bois qui était dedans . Il sort ensuite un briquet de la poche arrière de son jeans. Une petite lueur rougeâtre éclaira la pièce, quand le feu qu'il avait allumé commençait à s'agrandir. La chaleur commençait à régner dans la pièce.

     -Enfin un peu de réchauffement. Murmura Ralley.

Fletcher se dirigea vers l'étagère qu'il avait poussé de côté, tira un long fer et mis le bout au feu. Il se tourna vers Ralley, un sourire sadique aux lèvres.

      -Tu te demandes sûrement, qu'est-ce que je m'apprête à te faire, n'est-ce pas ?

  Il se leva et commença à s'approcher vers Ralley, en prenant au passage quelque chose sur l'étagère. C'était des ciseaux.

      -Qu'est ce que... Qu'est-ce que vous comptez me faire avec ces ciseaux ? Bafouilla t-elle avec un mouvement de recule, elle ne pouvait aller nul part, puisque ses pieds étaient toujours attachés.
     
     -Ne m'approchez pas. Continua t-elle en essayant de trouver quelque chose avec lequel elle pouvait se défendre. Le sourire de Fletcher s'élargit à la vue de la face troublée de la jeune fille, tout en faisant tourner les ciseaux dans son doigt.

   -Tu sais pertinemment que tu es Ma chose, Ma propriété et Ma muse n'est ce pas ? Commença t-il en s'appuyant sur chaque adjectif possessif. Alors pour justifier ce point d'appartenance, je vais te marquer en plaquant  mon pseudo sur ton joli pubis et une boucle d'oreille comportant le même insigne. Vue que tu ne t'es pas percé, c'est le bon moment pour t'en faire un. Comme ça personne d'autre, j'ai bien dit PERSONNE D'AUTRE ne peut se jouer de toi, à part moi.

  Ralley ne comprenait pas toute l'intégrité de ce que Fletcher venait de lui dire, mais elle avait compris une chose, ce taré voulait la marquer.

   -Espèce de fou, détachez moi tout de suite. Cria t-elle en tirant sur ses pieds, avec  l'espoir que ces derniers allaient se défaire de leur liens

   -Ne me touchez pas ! Paniqua t-elle de plus en plus quand Fletcher arriva à côté d'elle. Elle s'apprêtait à lui lancer son point au visage mais Fletcher attrapait ses poignets de justesse et les ligotent aux barreaux du lit.

   -Laissez moi je vous en supplie. Les larmes qu'elle avait essayé de retenir jusqu'ici coulèrent sur ses joux.
   -Allonges toi ce sera mieux pour toi. Lança Fletcher en bondissant les ciseaux sous son cou.

Elle se laissa faire et se recoucha. De toute façon cela ne servira à rien, si elle tentait de se débattre.

    -Reste calme, et ce cauchemar va bientôt se terminer. Continua t-il en soulevant sa robe blanche, au dessus de son ventre. Il approcha les ciseaux près de son intimité tout en fixant Ralley afin de guetter tous ses faits et gestes

   -S'il vous plaît non. Ne faites pas ça.

  Elle respirait fort, elle ne voulait pas regarder ce que Fletcher comptait lui faire avec ces ciseaux , la peur demeurait constamment dans son regard. Elle ne voulait surtout pas se remémorer ce moment néfaste de son passé. Elle ne voulait pas revivre cet instant. Si quelques minutes avant tout ça elle avait froid, maintenant, elle avait chaud, très chaud même, de grosses gouttes de sueur perlent sur son visage pâli.

  Fletcher mis sa main virile sur son ventre vue qu'elle n'arrêtait pas de le faire cambrer, avec l'autre main qui contenait les ciseaux il coupa le bout de tissu qui lui servait de culotte et le balança dans un coin de la pièce, dévoilant ainsi son intimité, qui comportait que quelques poils qui poussaient à peine.

    -Dorénavant tu n'en aura plus besoin. Dit-il en déposant les ciseaux sur la table.

   Même si elle avait envie d'attendre la bonne occasion, afin de prendre les ciseaux et les enfoncer dans l'un de ses yeux, elle ne le pouvait pas, ses putains de mains étaient attachées.

    Fletcher s'était dirigé vers le fourneau pour revenir ensuite accompagné du bout de fer en main. L'extrémité de l'objet qui avait été noir auparavant est devenu rouge vif et contenait un insigne, deux grandes lettres, l'abréviation de son nom. "O.F"

  Un frisson de terreur parcouru tout son corps,en réalisant ce à quoi il comptait la marqué.

     - Non pas ça... S'il vous plaît non... Criait t-elle submerger par les sensations qui se mélangeaient en elle. Sa vue se troubla , elle se débattait dans tous les sans, elle hurlait,  elle pleurait , elle criait et sans que Fletcher ne lui laisse le temps de se préparer, il aplatit le bout de métal sur son pubis et une fumée  s'échappa au même moment qu'un cris strident et aigu sortant de la bouche de Ralley. On pouvait même entendre, si on tendait les oreilles, les ailes des oiseaux qui prenaient leur envolent, par dessus des arbres.
 
  Il lui était incapable d'endurer l'objet brûlant sur son intimité, elle avait la sensation que tout son corps était en train de cramer avec ce dernier, que tout son corps était en train de s'ouvrir. Quand Fletcher lui retira enfin le bout de métal, elle se sentit un peu soulagé, elle essaya de reprendre son souffle qui était haletant, petit à petit elle essayait de prendre son calme, mais son vagin lui piquait toujours , elle était toujours en sueur et une boule s'était formée au niveau de sa gorge, tellement qu'elle avait crié.
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Au fin fond des bois [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant