L'ascension

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Avec une sensation de noyade, elle se réveilla à bout de souffle. Ses vêtements et ses cheveux étaient détrempés. Elle ne savait guère où elle se trouvait, ni vers où cet ascenseur menait. Des bruits assourdissants résonnaient de partout. Autour d'elle se trouvait des boîtes en bois avec les initiales "WCKD". Avec une vague sensation de déjà-vu, elle se questionna: où ai-je déjà vu ces initiales? Pourquoi ne suis-je pas capable de m'en rappeler? C'est alors qu'elle réalisa le pire: elle ne se souvenait même plus de son nom. Elle creusa, creusa et creusa dans sa mémoire, mais elle ne se rappelait de rien.

"À quel point suis-je stupide pour ne pas me rappeler de la chose la plus facile?!"
"Pourquoi je ne me souviens de rien?"
"Quel âge ai-je?"
"D'où viens-je?"
"Pourquoi suis-je enfermée comme un vulgaire animal dans une cage?"
"Quand cette foutue boîte va-t-elle arriver et enfin s'arrêter?"
"Où serai-je en haut?"

Alors qu'elle se perdait dans ses pensées, elle n'avait pas réalisé que la cage ne grinçait plus. La peur et la panique la prirent. La jeune femme se recroquevilla dans un coin et trembla contre son gré. C'est alors qu'une lumière aveuglante atteignit ses yeux. Elle les ferma le plus fort et le plus vite qu'elle put. La chaleur extérieure lui brûlait le cuir chevelu. Des murmures parvinrent à ses oreilles, sans qu'elle puisse pour autant comprendre leur signification. C'est alors qu'un inconnu, un humain sûrement, bloqua la lumière et sauta sur la boîte et pour enfin l'ouvrir.

"J'en crois pas! S'exclama ce dernier.

- Que se passe-t-il, Alby? Demanda une voix masculine et plus aiguë que la première.

- C'est une fille."

Les paroles du dénommé Alby restèrent en suspens. Personne ne parlait. La nouvelle déduisit que les filles étaient rares à cet endroit mystérieux. Elle ouvrit tranquillement ses yeux pour s'habituer à la lumière et pour ne pas s'effrayer. Un jeune homme noir, portant un gilet blanc et des pantalons beiges, la dévisageait. Il avait une carrure imposante et effrayante. Elle se fit une note mentale pour ne pas le provoquer. Avec ennui, elle lui demanda:

"Puis-je sortir...?"

Le noir sursauta comme s'il ne s'attendait pas à ce qu'elle parle et répondit:

"Oui, bien sûr."

À ces mots, elle lui donna sa main et, à la vitesse de l'éclair, il la sortit de cette ignoble cage métallique. Elle regarda autour d'elle. Le territoire était en forme de carré. Il était gros et des arbres l'entouraient. Elle aperçue brièvement quelques bâtisses faites en bois et d'énormes murs en pierre. Lorsqu'Alby recula, le rouge écarlate lui monta aux joues. Un peu plus de 20 garçons, tous les uns plus curieux que les autres, l'observèrent comme si elle était une créature redoutable. Ils la fixaient à un tel point qu'elle sentait le malaise dans l'atmosphère tendue. Alors, avec inquiétude, elle s'exclama:

"Dites-moi pas que mes cheveux sont défaits!"

Une fille, un espoir | Le Labyrinthe ~ Newt| TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant