Ce Ne Sont Que Des Rêves...

Bugs

J'étais un homme.
Un étranger en fuite.
J'arrive dans un sous-terrain.
Plus loin, il y a toute une équipe de braqueurs.
Ils ont peur en me voyant et veulent me tuer mais décident finalement de me garder en vie.
Ils réfléchissent ensemble à comment sortir de là ; les issues sont bloquées il y a la police d'un côté et tout est fermé de l'autre.

Je ne sais plus combien ils étaient il y avait au moins 3 hommes et peut-être 4 femmes ou plus ; très nombreux pour un braquage en tout cas.
je m'ennuyais, il y avait un truc à gratter devant moi, un machin publicitaire je crois.
Mais j'en avais marre alors je lève la main pour qu'on m'autorise à parler et je demande la permission d'intervenir si je souhaite les aider à trouver une solution puisque maintenant je suis dedans moi aussi.
Ils me toisent d'abord puis me l'accordent.
Mais je n'ai rien à dire alors je réfléchis.
Je ne sais pas d'où ils sortent mais je me retrouve avec des gros classeurs ouverts et plein de dossiers et documents devant moi. Je commence à les étudier mais le temps manque. Puis je me sens fatigué.
Soudain, il y a un cri. Une femme.
Je me retourne et vois des pieds qui dépassent d'une pièce derrière moi.
Je vais voir.. J'y trouve une femme allongée inconsciente et une autre à côté qui me dit qu'elle est morte. Qu'elle s'est cassé deux doigts et qu'elle est morte. Je lui dis que c'est impossible et vérifie son pouls. Je sentais effectivement son cœur battre et la femme se réveille au même moment.
Elle commence à jurer mais tout le monde s'agite là-bas, il semble que les portes soient dégagées au fond.

Un son étrange se fait entendre dans l'agitation générale. Quelques insectes volent ça et là. Je croise le regard d'une femme faisant miroir au mien : incompréhension.
La porte s'ouvre une première fois et je constate un étrange miroitement, comme une bulle de savon recouvrant l'ouverture. Dessus, des tâches noires qui grouillaient dans tous les sens. Les insectes.

Les gens criaient "ça va nous tuer" au milieu d'autres cris stridents.
Je ne comprennais pas jusqu'à ce que la porte s'ouvre à nouveau devant moi. Une asiatique désireuse de rebrousser chemin essaie de l'ouvrir. De mon côté, les braqueurs réticents l'en empêchent. Dans l'entrebaillement, j'eus juste le temps de l'apercevoir une dernière fois. Les yeux et la bouche noirs grouillant de ces insectes qui tentaient en masse à la fois de pénétrer et de sortir de son corps.
L'angoisse monta rapidement mais il me fallait faire quelque chose et surtout : ne pas rester là !
Je jetais un œil en arrière. Un autre mur d'insectes s'avançait de ce côté aussi. Je n'avais donc pas le choix.

Je parviens à franchir la porte en retenant ma respiration et couvrant ma bouche mais c'est inutile.
Tout le monde court (essaie de courir), on grimpe d'immenses escaliers en bois sur lesquels d'ailleurs je n'arrête pas de me cogner la tête et il est extrêmement difficile de circuler car les escaliers sont étroits et des immeubles sont évacués par ce même endroit.

Et dans la panique générale, je me réveille.