~ Anastasia ~

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Hey les gens ! J'espère que vous allez bien :)
On se retrouve aujourd'hui pour le chapitre neuf de cette fanfic, en espérant que le précédant vous a plu et que celui-là vous plaira aussi :)

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis, ça me ferait super plaisir :)

Bref, je vous laisse à votre chapitre ^^

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Bonne lecture !

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Chapitre IX : Anastasia.

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PDV Mathieu

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Je papillonnais des yeux en grognant, posant une main sur mon front. J'avais mal partout, c'était vraiment terrible... J'avais la sensation que tout mon corps était courbaturé, et même sans bouger j'avais le sentiment que chacun de mes membres pesaient une tonne. Où est-ce que j'étais... ? Je me sentais en danger, je ne savais plus si oui ou non j'étais en sécurité.

Dans ma tête les souvenirs de la veille se bousculaient tous dans ma tête dans un désordre monstre qui me donnait la migraine. Je n'avais été torturé que quelques heures, pourtant j'avais le sentiment que ça avait duré toute une vie. J'eus un haut le cœur en me rappelant toutes les horreurs que j'avais subi.

Doucement je me redressais et m'assis sur le lit en posant mes pieds à terre. Je regardais dans le vide pendant plusieurs minutes avant de finalement me lever, le plancher craquant sous mes pas. Cette chambre était petite, simple, presque vide, avec juste un vieux lit et une petite table de nuit. Je ne me souvenais plus de ce que j'avais fait pour en arriver là, mais il était évidement que ce n'était pas la milice russe qui m'avait gentiment ramené ici. En trainant les pieds je finis par quitter la chambre pour me diriger dans ce qui semblait être un grand entrepôt avec plusieurs tables et chaises.

A l'une d'elle, se trouvait Antoine : avec tout ça je l'avais totalement oublié mon ami. Son visage était boursoufflé par les coups, il semblait en aussi mauvais état que moi, mais il était bien vivant, c'était l'essentiel. Assis autours de lui se trouvait un groupe de personne, deux hommes et trois femmes. Mais si j'en croyais la taille de la pièce, ils devaient être plus nombreux.

Je m'installais à table avec eux en silence. J'estimais que c'était ce que je devais faire, même si je ne connaissais personne à cette table. Une fois près d'Antoine, mon ami se tourna vers moi sans sourire. Il n'avait pas envie de sourire et moi non plus.

« On est où là ? »

Je regardais les personnes autour de nous. Les regards étaient braqués sur moi. Un homme mal rasé, environ la quarantaine, tourna ses yeux gris vers moi et dit calmement :

« En sécurité. C'est tout ce que tu as besoin de savoir.

-On vous a sauvé en même temps qu'un groupe de nos hommes. On peut dire que vous avez eu de la chance. » rajouta une femme aux cheveux poivre et sel d'une cinquantaine d'années.

Je soupirais doucement et baissa le regard sur la table. Je ne savais pas quoi dire. Je voulais les remercier mais j'étais épuisé, et je ne savais pas comment m'y prendre. Je leur devais une vie. Un homme un peu plus jeune, la trentaine bien tassée, se leva et alla vers la machine à café pour en faire couler un qu'il me donna ensuite calmement.

« Vous pouvez rester ici quelques temps pour vous ressourcer. Ton ami nous a expliqué votre situation.

-Nous sommes des résistants. On vit en petit groupe et comme vous, on se balade d'une ville à l'autre, sauf qu'on n'a pas du but précis à part survivre. On est environ une cinquantaine. On s'attaque qu'aux petites milices russes, lorsque c'est nécessaire. » expliqua une jeune femme d'environ le même âge.

Je fronçais les sourcils en les entendant. Ces gens étaient définitivement des malades. Leurs vies n'avaient pas d'importance à leurs yeux ? Pourquoi se mettre en danger de la sorte ? Je demandais d'une voix calme :

« Vous n'avais pas peur ?

-Si, bien sûr. Mais nous sommes en guerre. Nous n'avons pas le choix. Nous ne faisons que retarder l'instant où nous serons tués, de toute manière. »

J'acquiesçais d'un signe de tête : vivement que je me casse d'ici. Je leur étais reconnaissant de nous avoir sauvé, mais contrairement à eux, j'avais l'instinct de survie : c'était moi avant les autres. Moi et peut-être Antoine. Eux, ils affrontaient les armées russes, sauvaient leurs prochains, ils étaient plein de courage et de solidarité. Si tout le monde était comme eux, les choses iraient peut-être mieux pour la France. Malheureusement il existait des types comme moi.

Je me tournais vers Antoine. On se regarda en silence pendant quelques secondes. Je lisais dans ses yeux tout ce que je ressentais. Il voulait rester ici quelques jours et moi aussi : on allait se remettre sur pied et ensuite partir loin pour atteindre notre objectif et se casser en Afrique.

Alors que je pris ma tasse de café encore chaude en main pour la porter à mes lèvres, une autre personne entra dans la pièce. Je sus tout de suite que ce n'était pas quelqu'un de leur petit groupe de réfugié. Ses cheveux blond platine semblaient sales et emmêlés, son teint pâle contrastait avec ses cernes sombres, et ses yeux bleu clair, presque blancs, semblaient hagards et perdu dans le vide. Elle était maigre ce qui ressortait encore plus avec sa grande taille élancée. Un homme l'invita à venir s'assoir près de nous d'un geste de main, ce qu'elle fit, visiblement mal à l'aise.

« Et toi, qui tu es ? » demanda un homme un peu plus âgé au visage ovale, l'air bienveillant.

La jeune femme leva ses yeux pour regarder les personnes autours de la table, le visage terne et vide. Elle baissa à nouveau les yeux rapidement et dit d'une voix basse, presque inaudible et avec un fort accent russe :

« Anastasia... »

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Voilà, c'était le chapitre neuf, merci de l'avoir lu !

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire/review, ça m'aidera à m'améliorer !

Je vous souhaite une bonne semaine en attendant, on se retrouve samedi prochain ! :3

Amour et licorne *^*

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