~ Pour vivre il faut fuir...~

7 1 0
                                    

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Hey les gens ! J'espère que vous allez bien :)
On se retrouve aujourd'hui pour le troisième chapitre de cette fanfic, en espérant que le précédant vous a plu et que celui-là vous plaira aussi :)

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis, ça me ferait super plaisir :)

Bref, je vous laisse à votre chapitre ^^

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

.

.

Bonne lecture !

.

.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

.

.

Chapitre III : Pour vivre il faut fuir...

.

.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

.

PDV Antoine

.

Je restais allongé face contre terre, collé à Mathieu. Combien de temps ? Dix minutes ? Une demi-heure ? Une fois que le sol eut arrêté de trembler et que le silence régna à l'extérieur, je me redressais difficilement en soufflant, regardant autours de moi, scrutant l'obscurité.

« Ils risquent de bombarder à nouveau... on doit rester à l'abri... » murmura Mathieu.

« Y'a plus d'abris nul part, Mathieu. »

En disant ça, je m'assis par terre, tapant à tâtons sur le sol pour trouver la prise électrique. Inutilement, je débranchais la petite lampe et la rebrancha. Evidemment rien ne se produisit et la lumière ne revint pas.

« Tu penses que le générateur de l'immeuble est touché ?

-Non. Si l'immeuble avait été touché ne serait-ce qu'un tant soit peu, on serait mort. Ou en tout cas on le saurait. Ils ont dû couper l'électricité... les bâtards... » souffla Mathieu.

Je le sentis se déplacer dans la pièce et au passage se cogner contre une étagère, avant qu'il n'ouvre la porte de la cave. Un peu de poussière et de fumée entra dans la pièce, ainsi qu'un rayon de soleil, et je fronçais les sourcils :

« Qu'est-ce que tu fous ? »

Il ne répondit pas et sortit dans l'immeuble. Si ce con se faisait prendre... qu'il ne compte pas sur moi pour venir le chercher ! Pourtant, une envie irrépressible de le suivre me prit... je voulais voir ce qu'il faisait, voir les dégâts dehors, prendre l'air... mais ma peur et ma volonté de survivre étaient bien plus fortes que ce désir futile. Je restais tapi dans l'ombre, observant la porte ouverte, attendant son retour. Il revient en courant, livide.

« L'immeuble d'à côté a été touché... on a failli y passer... »

Il ferma par terre et s'assit près de moi, allumant la lumière de son téléphone portable. Il ramassa une conserve à terre dont le contenu était à moitié renversé sur le sol. Du cassoulet ? Visiblement c'était ça. Je le pris, et commença à manger, lentement et en quantité mesurée : je ne savais pas combien de temps ce repas devait lui durer. Il poussa un profond soupir, s'installant avec moi sur son lit d'appoint.

Au moment de l'apocalypseWhere stories live. Discover now