_ Toi ! Monsieur le psychopathe restez éveillé, s'il vous plaît !
Aucune réaction. J'ai beau continuer à parler fort, il ne réagit pas. Ce n'est qu'en effectuant un bon nombre de gifflette à son visage, sans vouloir lui faire du mal, que je réussi à le garder éveiller.
_ J'aimerais vous venir en aide, dites moi ou est la salle de bain ! Vous devez bien avoir une trousse de secours, ou un truc du genre ? D'un signe de tête, il m'indique une porte, sûrement sa salle de bain. Avant de partir, j'en reviens à lui pour le remercier. Si vous vous evanouissez, je vous tue !
Suite à ma menace, j'arrive à percevoir un large sourire sur son visage qui fini par me rassurer. Suivi d'une grimace de douleur, m'indiquant que je dois tout de même faire vite !
Après quelques minutes à fouiller, je reviens avec les outils de premier secours. C'est à dire un ruban en coton, de l'adhésif et de l'alcool. Concernant l'alcool, il s'agit d'une eau de Cologne que j'ai trouvé sur le rebord de l'évier. Ça va faire mal !
À nouveau de retour aux côtés du garçon, je m'assied et me munie de tout mon courage pour parfaitement bien maîtriser toutes manœuvres et espérer bien gèrer la situation.
_ Autant être honnête, ça ne va pas être une partie de plaisir. Vous êtes prêt ?
Pas besoin de plus de temps, pour parfaitement comprendre qu'il me fait assez confiance pour lui fait souffrir. Je n'y prend pas du plaisir rien qu'à voir sa réaction. Il se mord la lèvre inférieur pour éviter de faire du bruit, tandis que je déverse toute cette eau. Je ne sais pas combien il l'a payé, mais en tout cas il va avoir besoin d'un nouveau flacon parce que j'ai presque entièrement vidé celui-ci.
Nous passons à une partie plus détente où je m'occupe de couvrir sa blessure par un bandage, qui ne risque pas de s'enlever trop facilement, accompagnée du ruban adhésif juste derrière. Ce n'est pas ma meilleure œuvre d'art, mais c'est tout de même efficace !
Avec les dernières forces de ce garçon, je le tire jusqu'au lit pour l'allonger afin qu'il soit bien installé. Il est toujours nu mais je n'en fait pas abstraction. Tout ce qui compte c'est qu'il guérisse et reste au chaud, je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais en tout cas ce n'est ni beau ni pratique. Où à t-il bien pu ce faire cette blessure ?
Je fais un dernier aller retour pour déposer sur son front une serviette humide, me souvenant que c'est une technique qui à bien fonctionné pour moi.
Au petit matin, quelques léger rayon s'infiltre entre deux lanière des stores, me permettant de capter la lumière du soleil. La pièce reste sombre afin que ce garçon dorme et ce rétablisse au plus vite.
Tandis que de mon côté, un malheur m'empêche de me relever facilement. Je n'aurais jamais dû dormir au pied du lit. Je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais endormie, ça s'est passé tout seul. Je n'ai pas pu m'en empêcher tellement j'avais sommeil.
Me remémorant la "veille", je me focalise sur l'état du garçon qui n'a pas bougé du lit : son visage est renfermé sur une grimace, sûrement à cause de la cicatrisation j'imagine, ce n'est pas une partie de plaisir après tout !
Ne constatant rien qui ne m'a larme, je décide de prendre un peu de temps pour moi en allant me doucher. Je n'ai aucune idée du temps que j'ai passé enfermée et, vu comment j'ai traînée dans la poussière à dormir, j'ai bien besoin d'un bon petit bain relaxant !
En me permettant de faire comme chez moi, j'ai trouvé des vêtements dans les placards qui ne m'appartiennent pas, mais qui font deux fois ma taille. Pourtant je ne suis pas petite, je suis de taille normal, mais ça doit avoir un rapport avec la largeur des épaules ou je ne sais quoi encore !
Mon bas reste confortable, même s'il ne m'appartient pas ! Je l'apprécie !
En sortant de la salle de bain, je m'avance vers le réveillé, les cheveux légèrement mouillé. Malheureusement, je n'ai pas trouvé le sèche cheveux.
14h48, j'ai pas le souvenir de m'être levée aussi tard qu'aujourd'hui !
En posant mon attention sur le garçon, une nouvelle fois, je reste intriguée par son expression du visage : il à l'aire souffrant ! Il me fait de la peine... Je décide alors de jeter un rapide coup d'œil à sa plaie, histoire de voir comment les choses s'améliorent depuis "hier".
En soulevant le bandage, je constate l'horreur sur quoi je suis tombée. Je comprend mieux sa tête, les choses ne se sont pas améliorés, elles ont empirés ! Sa chaleur corporel est d'autant plus glacial, j'en viens à me poser des question sur l'eau de Cologne, peut être qu'elle n'est pas efficace pour soigner de tel plaies au contraire. Peut être qu'il va mourir par ma faute !
Je m'en fiche de ce qu'il pense ou ce qu'il veut dès à présent, je dois appeler une ambulance !
À peine ai-je saisi le téléphone qu'une sonnerie en provenance d'une autre pièce à sonné, m'interrompant dans mes projets. Ne pouvant plus gérer tout ça, j'accepte l'aide et me précipite au rez de chaussé pour finalement faire entrer nos visiteurs.
C'est alors que je tombe nez à nez face à deux adolescents, ce rapprochant probablement de l'âge du psychopathe que j'essaye de soigner. Tout comme moi, il sont surpris de voir sur qui ils tombent en sonnant !
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L'exception
ParanormalMegane est une femme, autant commencer par là ! On peut penser qu'elle est différante, importante ou encore plus qu'un personnage principal mais elle n'est pas comme ça : Elle se compare à une fraise tagada tombée de son sachet, ses connaissances le...
CHAPITRE 8
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