L'exception

CHAPITRE 2

Quel idote d'avoir acceptée de prendre en charge la galerie parce que :

Primo, je suis agent de police et non gardienne du centre aéré pour enfant en bas âge.

Segondo, j'aurais mieux fait de vérifier sur mon téléphone s'il n'y avait pas un convoi exceptionnelle sur la route 115 ou encore l'un de ces bouchons dans lequel je suis tombée !

Et tercio, la météo.

Depuis ce matin le ciel était nuageux, je savais qu'au bout d'un moment la pluie allait me tomber sur la tête. La réponse que j'ai donnée au shérif était si direct...je regrette de n'avoir pas plus réfléchis mais d'un autre sens je n'étais pas non plus au meilleure de ma forme.

Jordan Parrish est le flic le plus sexy et naïf que je n'ai jamais rencontrée ! J'aimerais avouer que je le déteste mais ça ne serai pas sincère, pensons à autre chose..

À quoi je peux penser d'autre en ce moment ? Je suis bloquée dans un bouchon, les voitures qui m'entourent klaxonnent à gauche, à droite. La radio grésille sur toutes les chaînes et pour couronner le tout ce que je redoutais arriva !

La pluie. Il ne s'agit pas d'une petite pluie toute gentille et qui ne ferai pas de mal à une mouche, non il s'agit de la "grosse pluie" comme l'a interprété Forrest Gump. Les gouttes sont immenses, nombreuses et elles frappent si fort sur le toit que je flippe à l'idée que celui ci finisse par me lâcher aujourd'hui. De toute manière, ce que je peux certifier si elle survis jusqu'à demain c'est avouer qu'elle aura besoin d'une bon nettoyage extérieur !

Maman va me défoncer si elle remarque que sa voiture chérie est dans un piteux état, et encore à cause de la pluie je ne vois rien mais je n'ose pas imaginer la traces des gouttes de que la pluie va me laisser. Elle aura encore plus l'aire moche qu'elle ne l'est acctuellement !

Malgré les gouttes qui s'entre chocs sur les fenêtres, j'arrive tout de même à voir à travers. Tout comme moi, certaines voitures sont immobile. Tout comme moi des familles, couples et des célibataire râlent et sont toujours loin de se rapprocher de cette scène de dance de la la Land, on y reviens.

Espérant penser à autre chose je fais abstraction du paysage jusqu'à ce qu'un scooter fini par me passer sous le nez, me réveillant de mes pensées avant de s'arrêter d'ici 3 voitures devant moi. Percevoir le scooter en question embrasser sa copine replonge alors mon morale dans un néant infini et sans issus.

Voir une tel scène me fais penser qu'à mon âge je n'ai rien fait de particulier question vie personnelle, je repense par la faute de l'époque où j'étais au lycée

Comment je parle ?! Je reformule tout ça ! Je m'en souviens comme ci c'était hier, au lycée on avait pas mal de club comme la lecture, chorale, sport intensif ou encore club de dessin et instrument. Perso, à cette période j'étais bien élancée dans tout ce qui avait un rapport avec le dessin, mon niveau était passable dans le sens où j'arrivais à obtenir un résultat ressemblant même si ce n'était pas ce à quoi j'imaginais au fond de moi. Mais j'étais tout de même fière !

Alors oui, je me prenais pour Picasso et même en améliorée ! Ma vie était uniquement consacrée à la peinture, aux couleurs et aux sentiments et je croyais dur comme faire qu'un jour mes œuvre seront connu dans le monde ! Je croyais que je quitterais la maison familiale pour me prendre un appartement et vivre de ma passion.

Lorsque j'y rêvais je n'étais toujours qu'une simple lycéenne qui étudiait le droit, la juridiction et les litiges qui continuait un chemin que je n'ai jamais décidée
par moi même. C'est mon père qui à choisi mon orientation à partir du moment où j'ai brisé le nez de Sam le furet.

À partir de cette école, je me suis fais quelques amis sans trop de soucis et j'ai aussi rencontrée Nick. Élève brillant, abdos en béton, mâchoire carré et cheveux régulièrement en pétard mais ça ne veux pas signifier qu'il ressemblait au Grinch. Si j'en ai pincé pour lui c'est parce qu'il avait du chien !

Il me plaisais, je lui plaisait. La fabuleuse histoires de deux ados stupide et maudit. Bien sûr je n'oublierais jamais le fait qu'il ai été le numéro 1 dans toute ma vie, que ce soit au lit ou lors de nos petites blagues à l'improviste de mauvais goût. Avec le temps, la distance nous à séparés et je ne l'ai plus jamais revu ! Aujourd'hui il doit être avocat, jury ou encore bien qu'avec un peu de chance il est devenu président d'une assemblée judiciaire et vis sa plus belle vie avec sa femme et ses deux enfants. C'est ce que je m'imagine !

C'est quoi ce bruit ? Je viens d'entendre une porte claquer, c'est toujours l'autre couple qui se roulaient des pelles ?

Je me penche un peu contre la vitre y distinguant un garçon sortir de sa voiture sous cette pluie. Mais qu'est-ce qu'il fait ? Il attend sa petite amie lui aussi ? Seigneur, je me rend compte à quel point je suis curieuse ! On pourrait facilement me comparer à la comère de l'espion aux pattes de velours.

Le garçon contourne la voiture, j'ai du mal à savoir ce qu'il cherche jusqu'à ce qu'il prend de la hauteur avant de disparaître. Mon cœur loupe un battement sans réussir ce qui vient de se produire, je remet les images en tête ainsi que le lieu où nous sommes - il s'agit d'un pont surélevé d'environ 2,50 mètres de haut. Oh oh !

Je réalise, ou du moins je pense avoir compris. Prenant la situation comme devenant urgente je sort de ma voiture sans rien pour couvrir mes cheveux, je me dirige à l'endroit où j'ai vu ce garçon pour la dernière fois.

Penchée contre le rebord qui sépare le parking du lycée à une terre en goudron située bien bas, je remet mes question en doute. Réfléchis de nouveau à ce que je viens de voir, si ! C'était réel et j'en suis persuadée ! Agent de police ou non il s'agit tout de même de la vie d'un citoyen qui à sûrement dû se blesser gravement

Désolé maman mais t'a voiture va devoir attendre mon retour un petit moment, le travail avant tout !

Je cours presque en direction du parking qui descend pour voir si mon aide est mis en jeu ou non, j'espère que c'est le cas ! Je ne veux pas devoir laver une nouvelle fois mes cheveux surtout si je tombe finalement sur une fausse alerte.

À peine ai-je pu arriver au lieu par où la personne est tombée, que j'ai croisé quelqu'un avec une carure plus grande et d'autant plus large surtout à cause des épaules. J'ai dû mal à y percevoir le visage de cet homme, tout ce que j'arrive à identifier est sa silhouette, la forme de ses cheveux que j'arrive à deviner et la couleur bleu fluo qui jaillit du bout de ses doigts.

Le personnage est si lointain ! Il est immobile mais je ne peut m'empêcher de me demander s'il m'a vue ou non, si c'est son dos qui me fait face ou non.

J'allais changer de disque et partir à la rescousse de la personne qui est tombée mais à peine ai-je effectuée un pas en avant qu'un visage me fit face et qu'une main entoure ma gorge comme s'il s'agissait d'une gourde rempli d'eau.

Un reflet bleu me parvient et je devine facilement que cet homme est le même homme immobile que j'ai vu plutôt. Il est recouvert de sang noir, son visage n'est pas beau et j'irais même jusqu'à dire qu'il n'a pas l'aire humain. Je manque d'aire étant donné qu'il continue de serrer ma gorge fortement à un point où mes pieds ne touchent plus le sol. J'ai l'étrange sensation qu'il me prive de tout ce que je possède.

J'entend mon cœur battre dans mes tampes d'une manière accéléré et exagérément fort, en espérant de tout cœur que cette chose n'entende rien.

Perdant peu à peu d'oxygène j'y perd avec ma voix. Pour me défendre j'apporte l'os le plus dur de mon poignet et frappe sur l'articulation de son bras sans grand exploit. Ses yeux changent de couleur devenant à présent bleu, un détail que je commence à trouver flou et pense qu'il s'agit de moi. Je perd lentement mon oxygène suivie de la perte de ma connaissance, bientôt je m'évanouirais avec un peu de chance. Mais rien qu'à en comprendre ses intentions, j'en conclu que je ne me réveillerais pas.

_ Tu fera don d'un somptueux présent !