CHAPITRE 6

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À rester ici, je n'ai aucune idée de la notion du temps. Ça fait combien de temps que je suis enfermée ? Quatre jour ? Une semaine ? Un mois ? Un an... Et si la police ne me recherchait pas ?

Avant de partir, je m'excuse auprès de ma mère. Elle n'a eu aucune voiture pour aller au boulot, je me demande comment elle s'y est prise ?

Elle est veilleuse de nuit dans une maison de retraite non loin de l'hôpital, elle passe donc ses soirées à coucher les résidents et s'assurer que tout se passe bien pour eux pendant leur sommeil. Son rythme n'est pas facile, elle commence à 20h30 pour terminer à 7h00. À partir de là, elle passe la moitié de la journée à dormir et saute les repas du midi pour profiter du soir. En plus de l'absence de son moyen de transport, je ne lui facilite rien !

Elle doit tellement s'inquiéter pour son véhicule ! J'espère qu'elle l'a retrouvé, c'est le dernier souvenir qu'il nous reste de papa. Elle y tient beaucoup !

Personne ne doit toucher à son bijoux ! La dernière fois qu'une personne à osé frôler le rétroviseur de celle-ci, maman n'a pas pu s'empêcher de ressortir ses meilleurs insultes !

Je me demande ce qu'elle fait acctuellement, si elle pense à moi. Si elle s'inquiète ? Je n'aurais jamais su dire ça un jour mais, elle me manque beaucoup !

"C'est pas le moment de montrer tes émotions Meg ! Tiens bon !"

D'un revers de la main, je retire toute larme et cherche un moyen pour sortir d'ici. Il faut à tout pris que je parle au jeune psychopathe ! Je n'aurais jamais dit ça en arrivant ici, mais c'est la seule personne sur qui je peux compter pour sortir de là ! En espérant qu'il décide de coopérer.

_ Donc en résumant la situation : vous me dites que les médecins comptent me tuer si ils vous font du mal, c'est complètement logique !

Encore ce sarcasme.. il en à pas marre à la fin ?! Je lève les yeux au ciel en priant pour ne plus jamais le revoir ! Il à fallu que ce soit lui, j'aurais d'autant plus préférée demander de l'aide à Monsieur poisson-nudiste des eaux verte

_ C'est vrai qu'en le disant de cette manière, vous avez l'aire beaucoup plus protecteur et prince charmant.. Mais je suis sérieuse ! Je les ai entendu, c'est ce qu'ils ont dit !

À me regarder de cette manière sans rien ajouter, je vais commencer à croire qu'il est supportable mais aussi qu'une part de lui me fait confiance.

Ça à été dur d'entrer de nouveau en contact avec ce psychopathe, depuis nos petites questions je ne l'ai plus revu. Voilà qu'aujourd'hui, par chance, je l'ai surpris à fouiller dans des tiroirs. Tandis que de mon côté, je comptais rendre visite à mon ami le poisson et parler de la pluie et du bon temps toujours pour la même mission : rassurer mon moral

_ Vous vous souvenez du règlement ?

_ Ne pas tenter de m'enfuir.

_ Ni d'essayer d'amadouer les médecins ou moi, je vous avais prévenu Megane !

_ Mais c'est vrai ! Je vous l'assure, je ne cherche pas à vous amadouer ou à vous manipuler ! Je veux juste - à sa manière de me fixer je n'ai pas l'impression que mes mots sont pris en compte, il a l'aire de s'en moquer si je peux me le permettre. Relâche pas Meg ! Je veux juste vous aider !

À l'observer, son expression est impossible à déchiffrer je n'arrive pas à savoir si il me fait confiance ou non. À présent concentré et complètement plongé dans le silence, je remarque qu'il a cessé de me regarde dans les yeux. Je suis son regard toujours posé sur moi, il semble bloqué sur une partie de mon corps. Ce n'est quand baissant les yeux pour le suivre, que je pense comprendre ce par quoi il est attiré.

Non d'une poule à dent ! Il regard ma poitrine ?! Déjà que je n'ai pas grand chose, il pourrait se comporter en gentleman en évitant de les chercher !

Piquée par une mouche, je prend le réflexe de couvrir ma poitrine avec l'aide de mes bras. Moi qui pensais que grâce à mon sweet on y voit que du feu, j'ai comme l'impression d'avoir eu raison ! En plus venant d'un lycéen ! Oh non, je me sens terriblement cougar même si ce n'est pas de ma faute !

_ Ça va pas la tête, arretez de regarder ! Y'a des magazines fait pour ça, j'vous signal ?!

En revenant à moi, ce pervers en viens à me fixer en se prenant pour un innocent et oubliant que je l'ai vu. Lorsqu'après quelques segonde à avoir capté qu'il n'est pas si discret, il se met à renier son "geste" en hochant la tête.

_ C'est pas ce que vous croyez !

_ Ah ouais, alors qu'es que vous regardez ? La couleur de mon sweet ?! Oui, bien sur ! C'est tellement plus logique maintenant !

À mon tour d'exagérer de mon sarcasme, tandis que je remarque attentivement les mouvement de ce pervers qui tente de faire comme ci de rien n'était en croisant les bras et en fixant un autre point dans l'horizon.

_ De toute manière il n'y à rien à voir, je vois pas en quoi vous en faites tout un plat !

Ce fut la goutte d'eau de trop mais pour éviter de choquer les âmes sensibles, je vais vous épargner la suite de cette "incroyable" aventure !

Avec toute la chance qui était misé de mon côté, le pervers de psychopathe à préféré ne pas me faire confiance. Il ne m'a tout simplement pas cru et à préféré penser que ma seule idée en tête était de l'amadouer ou de le manipuler (c'est pareille). Au final j'ai perdu toute sa confiance - ou du moins le peu qu'il y avait, et à présent je suis maintenu dans ma cage définitivement. La porte est complètement fermée à double tour, comment je vais me débrouiller ?

_ Je t'avais bien dit que d'ici peu de temps, nous aurons l'avantage

Cette voix ! Je ne m'y attendais pas ! Cela doit à peine faire 2 ou 3 heures que je suis retenue pour de bon en captivité dans cette cellule que ce nouveau bourdonnement agit dans mes oreilles, ces frottement métalliques qui m'arrache une terreur abondante avant que la porte de ma cellule s'ouvre de nouveau.

C'est fini pour de bon cette fois ! Je vais devenir l'une de ces victimes qui se sont mise à crier de tout leur poumons, mon arrêt de mort est dès à présent signé.

L'exception Donde viven las historias. Descúbrelo ahora