L'exception

CHAPITRE 5

J'ose espérer qu'en ce moment on me cherche. Depuis le temps que j'ai disparut, mes collègues doivent sûrement s'inquiéter.

Je me demande comment ça se passe au poste, je ne suis plus là pour remplir le sac de Lydia de café et l'une de mes collègues doit être fière de me savoir disparut ! Un vraie peste ! Seigneur, j'arrive pas à croire que je pense à cette fille, je dois vraiment être désespérée pour penser à elle.

Il s'agit d'une nana qui réussi à avoir tout ce qu'elle veut. À commencer par son corps qui est à l'identique de celui d'une déesse (en même temps elle fait du jogging) son visage est parfait et ressemble à celui d'un vrai petit ange, Contrairement à ce qu'elle est. Son style est plutôt classe je trouve ! Elle s'habille la plupart du temps avec un jean qui ajuste parfaitement ses hanche et une chemise. Accompagnée de ses talons de 20 centimètres. N'allez pas pensez que j'ai pris une règle pour mesurer, ce n'est pas le cas !

J'ai juste.. Observée avec mes yeux !

Mais, évitons de penser à cette escalope à la fin de ma vie ! J'espère de tout cœur qu'elle ne fera pas partie de mes dernières image qui défileront lorsque la mort m'emportera dans très peu de temps !

En parlant de mort, c'est là où je suis tombée. Je qualifierais cet endroit d'enfer même !

Tout ce que je peux faire pour m'occuper s'agit de dormir et manger, sauf que d'innombrables cris dérange mon instant de bonheur entre mon assiette et moi et m'empêche de dormir ou bien même de fermer les yeux. Cet endroit me terrifie, c'est pour ça que je veut rentrer dès à présent.

Lorsque les cris provenant d'une pièce d'à côté entre en contact avec mes oreilles, je tente malgré moi de les arrêter. Mais sans y parvenir. Roulée en boule je bouche mes oreille et offre à ma voix la possibilité de dominer le bruit afin de calmer mon moral sans que cela reste un exploit.

J'aurais beau me consoler et me répéter.

_ Calme toi, ce n'est rien ! Juste leur travaille de dentiste.

Mais rien, je reste peureuse et inquiète envers cette personne qui à l'aire de donner son dernier souffle avant de partir. De mainte et mainte fois, l'envie de bouger de ma place pour aller la secourir me prend ! Mais, malheureusement, cette porte à l'aire fermée donc je ne peux rien faire et doit attendre. Quel souffrance...

Tôt dans la mâtiné ce sont par ces même cris qui me réveille, me faisant sursauter et arrivent à me faire pleurer. Je ne maîtrise rien. C'est pourquoi je décide de me relever pour tenter de trouver une occupations, mais mis à part faire les cents pas et agir comme un lion dans sa cage, rien n'arrive à me calmer. Si je ne quitte cet endroit, je sens que je vais y rester. C'est sûr !

Alors je m'énerve, je pète un câble. Tout ce que je trouve à ma portée sont de la poussière et de petites pierres. J'en saisi une et la jette le plus fort possible sur cette porte espérant y faire évacuer toute ma colère qui se traduit par un sentiment d'inutilité

Ce n'est qu'en entendant la porte en métal légèrement grincer que je croit halluciner, accompagnée d'une toute dernière once d'espoir je relève le menton pour fixer l'endroit par lequel je suis entrée. Les yeux ébahi, je suis persuadée de nager en plein rêve.

Sans attendre, je m'avance vers la porte et me met à la pousser en constatant en effet qu'elle n'est pas fermée. Mais attend.. Ça fait combien de temps qu'elle est ouverte ? Et ça fait combien de temps que j'attendais pour sortir d'ici ? J'hallucine !

Je ne perd pas plus de temps pour sortir de cet endroit sinistre soit-il, bien sûr je ne compte pas désobéir au règlement et tenter de m'évader de peur à finir comme lui :

La première personne qui ne m'a rien fait depuis que je suis arrivée, mon meilleur ami si je peux me permettre ! Le poisson de l'aquarium. Nemo. J'arrive pas à croire que plus je le croise et plus je trouve sa situation "normal"... Ce n'est pas normal ! Rien n'est normal ici !

Mais les trois dentistes et le garçon ne sont pas là, comme la dernière fois la pièce est vide. Il ne reste plus que nous deux, toi et moi.

_ Hey, ça va ? Un faux sourire aux lèvres et un clin d'œil est tout ce dont je mise pour me remonter le moral, en plus de mon geste de salutation que je partage.

L'enthousiasme à beau se faire rare, il faut que j'en abuse ! Cet endroit est tellement terrifiant que j'ai du mal à contrôler mes frissons, ce que je fait acctuellement est atroce mais le moral est important à la survie ! Étant donné que cet homme est...mort, je dois m'accrocher à la vie jusqu'à ce qu'on me trouve ! Ou du moins, je dois essayer.

_ En tout cas sache que si tu veux te confier, je suis là pour toi !

M'exclamais-je toujours accompagnée de cette bonne humeur, j'en profite également malgré moi pour taper un chèque amical au bocal. En temps normal j'aurais honte de ce que je viens de faire mais, acctuellement ce n'est pas le cas. Je doit penser à remonter mon moral, et non à me renfermer.

Mis à part cela, je ne m'attend pas à une réponse de la part de cette personne. Avec un peu de chance, c'est moi qui vais me confier d'ici très peu de temps !

Un instant ! Ce bourdonnement... Je l'ai déjà entendu, à vrai dire il fait parti d'un des seul bruit que j'entend régulièrement depuis que je suis maintenue en captivité dans cet endroit bien caché.

Ce bruit m'est familier à un point où je prend conscience du comportement à adopter, sans réfléchir je me cache derrière un muret. Dans un endroit assez proche pour les entendre exécuter leur marche quotidienne et assez loin pour qu'ils ne me voient pas. À quelques instants, je profite du fait qu'ils ne prennent pas consience que je suis là pour observer ce qu'ils font.

Acctuellement, rien ne change de d'habitude. Ils portent le même vêtement et sont accompagné de la même canne, le seul élément différent de d'habitude est la présence d'un corps inconscient qui est pendu au dessus de l'épaule d'un de ces dentistes.

Je reste quelques minutes à observer ce qu'il font, le résultat qu'ils veulent en tirer ou la cause. Pourquoi amener des gens ? Pourquoi ils souffrent ? Toutes ces question sans réponses qui n'en n'auront pas aujourd'hui étant donné qu'ils ne parlent pas.

Tout ce dont je remarque, est le liquide gris qu'ils injecte à ce corps. La victime est allongé à plat ventre, mais je suis prête à parier qu'il s'agit d'un garçon.

_ On devrait essayer au lieu d'écouter ce morveux, et si c'était elle ?

Ils parlent de moi ? Acctuellement je ne fait aucun bruit, trop consentrée à comprendre ce qu'ils racontent. Habituellement, ils ne parlent jamais. Pour une fois que leur parole est en mode "on", je doit en profiter.

_ Encore un peu de temps, et on s'occupera de son cas. Explique un autre qui m'a l'aire très confiant avec son scalpel dans la main

_ Tu oubli sa condition. Met en garde celui qui a ouvert la discussion en premier.

À qui ? Quel condition ?

_ Je n'ai jamais dit que je serai une personne de parole. Après tout, il nous doit tout. Il sera obligé de coopérer, fait moi confiance. Si il tente de nous en empêcher, nous n'aurons qu'à le tuer.

Le joli psychopathe ? Si je comprend bien ils parlent de trahison, je dois prévenir ce gamin. Il sera le seul à pouvoir me faire sortir d'ici si la police ne me retrouve toujours pas.

Trois choses sont sûr à présent :

Premièrement, ce ne sont pas des dentiste !

Deuxièmement, à en voir tout ce que j'ai vu depuis que je suis arrivée ce n'est pas de simples illusion, c'est impossible ! Finalement, les humains ne sont peut être pas seul au monde ?

Et troisièmement, ma porte de sorti peut devenir ce garçon. Si je lui explique ce que je viens d'entendre, j'aurais sûrement une chance pour m'en sortir