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C'est évidemment en retard que j'avais difficilement rejoins la salle à manger. En effet la villa était encore plus grande que ce que j'avais pu imaginer. J'avais clairement mis un quart d'heure avant de me rendre compte que les pièces principales se trouvaient au rez de chaussée. La chose qui m'avait aussi légeremment appeuré était tous les hommes de mains que contenait cette maison. Il y en avait à chaque étage. J'avais donc essayée je dis bien essayée de ne me faire voir par aucun d'entre eux. Lorsqu'enfin j'entrais dans l'immense salle à manger, je fus surprise par la quantité de nourriture qui se trouvait sur l'énorme table en verre. A son extrémité se trouvait le maitre des lieux qui me scrutait d'un regard assasin. Mon sang ne fit qu'un tour. Je devais me ressaisir je n'étais pas chez une amie et encore moins en vacances. J'étais captive de la mafia qui pouvait dès que bon lui semblait m'éliminer d'un simple geste de la main. C'est toujours le cœur battant violemment contre mes tempes que je m'installais le plus loin possible de lui en évitant précautionneusement son regard.

-Je pensais vous avoir prévenu.

Sans même le regarder je répondis tout en essayant de calmer ces tremblements incessants.

-Je.... me suis perdue.

Mes mains agrippant difficilement ces vêtements que j'avais emprunté dans l'armoire de « ma chambre » après une douche bien mérité après cette nuit mouvementée, je n'osais relever la tête par peur de croiser ce sombre regard. C'est en sursaut que je fus obligé de me retourner sentant deux mains se poser sur mes épaules.

-Mangez.

Me dit il en reculant. Me relevant d'un bon j'essayais de calmer les battements de mon cœur. Si je restais ici plus longtemps je risquais fortement de mourir d'un infarctus avant que l'on me tue.

-Asseyez vous et mangez je ne le répèterai pas.

Dit il d'une voix froide qui me fit frémir de terreur. Je crois que cet homme rivalisait avec lui. Il était aussi violent même si pour l'instant il ne m'avait pas encore touché. Croyez moi cela ne me rassurer pas pour autant. J'étais en face de l'homme le plus dangereux de Russie et la seule chose que je souhaitais en cet instant c'était de disparaître.

-Laissez-moi partir s'il vous plaît.

Dis je d'une vois désespérée qui en cet instant, j'en étais sûr, n'inspirait que de la pitié. Je m'en voulais d'être aussi faible.

Encore une fois

Mais avais je réellement le choix face à cet homme pour qui la vie humaine était aussi importante que celle d'un moustique? Mon comportement semblait le mettre hors de lui. Je reculais, une nouvelle fois, face à ce regard soudain si noir. Il plaça ses bras de sorte à ce que je sois bloquée entre le mur et son corps imposant. Ma respiration saccadée m'empêchait de bien respirer.

-Écoutez moi bien mademoiselle Russo sois vous m'écoutez sois vous finissez enfermé dans une cellule à trois mètres au dessus de mes pieds. Ai-je étais assez clair!

Tonna t-il si près de mon visage que je pouvais décemment sentir les effluves de son parfum. Inspirant difficilement j'hochais brièvement de la tête espérant qu'il me lâche. Malheureusement mes prières ne semblait pas écoutés en ce moment puisque c'est tout le contraire que le mafieux fit. Enroulant une mèche de mes cheveux entre ses doigts comme il avait déjà prit l'habitude de faire la veille il dit.

-Une si petite chose...

Je peinais à soutenir son regard. Néanmoins je pus décemment respirer lorsqu'il s'éloigna de moi. Ne souhaitant plus d'esclandre je partis docilement m'assoir sur une des chaises. Picorant dans mon assiette, sans le moindre appétit, je priais pour que ce cauchemar cesse. Enfin mes espérances ne furent plus vaines car c'est d'un pas rageur qu'il quitta la pièce. Je soufflais lorsque je me trouvais enfin seule. Mon appétit aussi vain que mes espoirs je me levais. Mais alors que je me dirigais vers une porte inverse à la principale un homme apparut alors devant moi m'interdisant d'aller plus loin. Il me pria donc sous les ordres évident de son patron de remonter jusqu'à la chambre. Me promettant de tout faire pour m'échapper d'ici c'est bien trop aisément que l'homme de main me reconduisit jusqu'à ma prison dorée..

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant