La lionne et le serpent

Chapitre 30: Le moment de vérité

Les inconnus arrivèrent devant le groupe. Ils virent les cinq personnes qui attendaient de pied ferme.
A leur tour, ils prirent la fuite. Poursuivit par la petite troupe. La bande commençait à les perdre.
C'est alors que l'une des personnes masquées fut plaquée au sol par Steven. Le petit-ami de Luna. Il la maintint au sol pendant que son acolyte continuait de fuir.
Hermione : Merci.
Steven : Pas de soucis. Je vous ai vu courir après lui. Et comme sa tête ne me disait rien je n'ai pas cherché à comprendre.
Théo : Tu as bien fait!
Harry : Tu n'es pas à Serdaigle pour rien toi.
Drago : Peteificus totalus ! Levilicorpus !
Blaise : Il faut l'amener à McGonagall.
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Les adolescent partirent ensemble vers le bureau de la directrice avec le captif.
Une fois arrivée, Hermione expliqua à son ancienne professeur préférée tout ce qu'il s'était passé. Cette dernière les réprimanda de ne pas lui en avoir parlé plus tôt, que cela aurait pu avoir de grave répercutions sur leur sécurité. Elle envoya un hiboux pour prévenir les parents des jumeaux de la situation.
En attendant leur venue, Minerva McGonagall chargea le professeur Slogurhn de lui apporter du véritasérum. Pendant ce temps, elle demanda plus de détails au petit groupe en attachant l'inconnu sur une chaise.

Quelques minutes plus tard, Michael et Jessica apparurent grâce au Portauloin que le volatile leur avait donné. A ce moment là, Minerva se leva puis avança vers leur otage. Elle lui enleva sa cagoule de l'agresseur de la lionne. L'inconnu était en fait une inconnue. Elle avait de longs cheveux blonds et de grands yeux bleus.
Minerva: Connaissez-vous cette personne ?
Tout le monde répondit négativement.
Minerva: Bien. Horace, s'il vous plaît.
Le vieil homme versa le liquide transparent dans la bouche de la femme.
Minerva: Qui êtes-vous ?
Morgane: Morgane Parks.
Minerva: Pourquoi vous en prenez-vous à Hermione Zabini ?
Morgane: Je suis tueuse à gage.
Minerva: Donc quelqu'un vous paye ?
Morgane: Oui.
Minerva: Qui ?
Morgane: Les Parkinson.
Suite à cette révélation, les personnes présentent dans la pièce n'émirent plus aucun son.
Tous étaient sous le choc. Cette famille était censée être très proche des Zabini. C'est ce qu'ils pensaient du moins...
Minerva: Je... Pourquoi vous veulent-ils la tuer ?
Morgane: Je ne sais pas.
Minerva: Bien... Je vais me rendre de suite au Ministère de la Magie pour qu'ils puissent enfermer cette femme et qu'ils puissent arrêter les Parkinson.
Hermione: Non surtout pas.
Blaise: Quoi ? Mais pourquoi ?
Théo: Elle a raison ! C'est une famille très influente. Dès que Parks posera un pied là-bas, ils le sauront.
Hermione: Exactement ! Ils profiteront de leur avance pour pouvoir fuir le plus loin possible.
Drago: Je suis d'accord, mais si on débarque chez eux, ce sera la même chose.
Théo: En plus leur manoir est extrêmement bien protégé.
Harry: Comment faire alors ?
Chacun réfléchit à des solutions de leur côté.
Jessica: Invitons les à boire le thé !
Blaise: Hein ?
Michael: Ta mère a raison ! Les Parkinson ne savant pas que nous sommes au courant de leur manigance. Ils pensent encore qu'on les considèrent comme des amis de la famille. Ça n'éveillera aucun soupçon.
Jessica: Il suffirait de faire venir des Aurors et de mettre du veritaserum dans leur tasse pour leur fournir des preuves.
Hermione: Le seul soucis c'est que le complice de Parks s'est envolé.
Tout le monde se retourna vers la concernée.
Minerva: Qui était votre coéquipier ?
Face au silence de la femme, elle insista en levant sa baguette.
Minerva: Qui était votre coéquipier ?
Morgane: Mon frère.
Minerva: Comment s'appelle-t-il ?
Morgane: J... Jonathan Parks...
Minerva: Savez-vous s'il est avec les Parkinson ?
Morgane: Non, il ne l'est pas.
Minerva: Pourquoi ?
Morgane: Il ne veut pas que je meurs.
Minerva: Comment ça ?
Morgane: Quand une personne est attrapée, elle meurt dès que leurs employeurs le savant pour garantir leurs arrières.
Minerva: D'accord, je vais garder un œil sur elle. Je vais vous faire une autorisation spéciale pour que vous puissiez quitter les lieux.
Hermione: Non. Cela éveillerai leur méfiance. Les vacances sont dans une semaines, je pense que ça devrait être bon.
Michael: Oui tu as raison.
Minerva: Mais cela va aussi paraître suspect s'ils ne voient pas les Parks revenir.
Une fois encore, ils se retournèrent vers Morgane.
Morgane: Non. On a un délai pour agir mais il ne savent pas exactement quand on le fait.
Minerva: Et quand se termine le délai ?
Morgane: Dans deux semaines.
Jessica: D'accord...
La mère de famille s'avança vers sa fille avant de la serrer fort dans ses bras. Elle s'inquiétait, beaucoup.
Hermione: Ça va aller maman. Ça va aller.
Jessica: Je t'aime mon cœur.
Le père et le frère les rejoignirent.

Minerva: Bon, je vous laisse descendre je vais m'entretenir avec vos parents pour peaufiner les détails du week-end prochain. Profitez en pour vous détendre un peu jeunes gens.
Drago et Blaise: Compter sur nous !
Après avoir saluer les parents Zabini, les adolescents partir chercher Ginny pour lui raconter tous les événements.
Une fois au complet, le groupe alla dans la Salle sur Demande pour être installé plus confortablement.
La rouquine fut choquée du nombres de choses qui avaient pu se produire en si peu de temps. Elle se sentait coupable d'avoir laisser la rouge et or seule.
Après des tonnes d'excuse envers cette dernière, les discussions finirent par dériver sur des sujets plus légers.

Quelques heures plus tard, sans raison apparente, la rousse se leva soudainement et porta ses mains à sa bouche. Elle entraîna ensuite précipitamment vers sa meilleure amie et la tira par le bras vers un coin de la pièce pour que les garçons n'entendent pas.
Hermione: Ginny, tu es sûre que ça va ?
Ginny: C'est plutôt à toi qu'il faut demander tu ne crois pas ?
Hermione: Comment ça ? Si tu parles de ce qu'il s'est passé tout à l'heure, oui je...
Ginny: Non je ne parle pas de ça mais plutôt du fait que tu sois enceinte. Et avant même que tu penses à nier, je te rappelle que tu as été malade pendant les vacances, Drago est beaucoup plus attentionné envers toi depuis quelques temps et je t'ai vu te caresser le ventre à plusieurs reprise.
Blaise: TU ES ENCEINTE ?!
Il y eu un silence.
Les jeunes hommes avaient lancé un sortilège pour pouvoir écouter la conversation. Le comportement soudain de la petite-amie du jumeaux de la brune les avait inquiétés.
Les jeunes femmes se rapprochèrent tandis que le préfet rejoignait sa petite-amie.
Hermione: Je... Euh...
Drago: Oui c'est vrai.
Le métis se mit debout puis marchant dangereusement vers le blond. Il se fit arrêter par sa sœur.
Hermione: Arrête Blaise ! Ce n'est pas toi qui nous a dit...
Elle mima des guillemets avec ses doigts.
Hermione: Vous me faites des neveux ou quoi ? Ça ne me dérange pas hein. T'es jamais content aussi !
Blaise: Tu crois vraiment que j'ai envie de rire ?!
Hermione: Tu crois vraiment que je envie que tu frappe le père de mon enfant ?!
Blaise: Hermione...
Hermione: Non Blaise, ce qui est fait est fait, tu ne peux pas le changer et je ne veux pas que tu le changes. On voulait vous l'annoncer quand on sera tous ensemble pour éviter ce genre de réaction. Je pensais que tu serais le premier à comprendre...
Il y eu un silence plutôt pesant. Le serpentard prit la sorcière dans ses bras.
Blaise: Je suis désolé...
Hermione: Je te pardonne frérot.
Elle lui fit un bisous sur la joue.
Théo: Bon bah... Félicitations à vous deux alors !
A son tour, il l'enlaça et bientôt tout le monde fit de même.

La semaine passa très rapidement. Trop rapidement. Il avait été décidé que Harry et la cadette des Weasley iraient chez les parents de cette dernière. Théo devait aller chez lui. Cela permettrai permettrait d'éviter tout soupçon.

Le dimanche, les Parkinson arrivèrent. Tout était prêt. Des barrières avaient été dressées. Elle permettaient de transplaner de l'extérieur mais pas de l'intérieur. Les Aurors étaient dissimulés dans une pièce grace à un sort. Le veritaserum que leur que leur avait fourni la directrice de Poudlard avait été mit dans les tasses.
Les invités et leurs hôtes s'étaient installés dans la véranda. Clémentine et Regis, les parents de Pansy, jetèrent un regard meurtrier à la gryffondore lorsqu'elle s'installa près de Drago en entrelaçant leur doigts.
Jessica: Qui a-t-il ma chère ?
Clémentine: C'est juste que je ne suis pas très à l'aise face à des marques d'attentions publics.
Regis: Surtout quand il s'agit de deux maisons ennemis.
Ils burent une gorgée de thé.
Pansy: Et que c'est une s... née-moldu.
Hermione: Bravo Pansy, c'est la première fois que je t'entends prononcer le bon therme.
Michael: Hermione, enfin !
Blaise: Non père je suis d'accord. Regardez meme réunit ici, elle continue de nier le fait qu'elle soit une sang pure.
La verte et argent se rembrunit.
Jessica: J'ai faillit oublié ! Pourquoi essayez-vous de tuer ma fille ?
Clémentine: Pour que Pansy puisse être avec Drago enfin.
Regis: Clémentine, qu'est-ce qu'il te prend ?
Clémentine: Je ne sais pas je n'ai pas pu m'en empêcher.
Jessica: J'imagine que c'est donc vous qui l'avez kidnappée alors que se n'était encore qu'un bébé ?
Regis: Exactement.
Clémentine: Exactement !
Jessica: Pansy, tu étais au courant ?
Pansy: Bien sûr que oui.
Michael: Bien. Merci de votre coopération. Messieurs les Aurors !
Les concernés entrèrent faisant paniquer les traîtres.
Drago: Ce n'est pas la peine d'essayer de partir il y a des barrières pour vous en empêcher.
Les Aurors partirent accompagnés des parents pour donner tous les détails des agressions multiples qu'avaient subit l'étudiante afin qu'ils puissent être enfermés à Askaban.
Les trois adolescents se serrèrent dans les bras.
Hermione: Ça y est, c'est finit. C'est enfin terminé.