Chapitre 1: Lorsque le voile se lève

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Trois élèves marchaient en direction de la Grande Salle de Poudlard.
Harry: Plus qu'une semaine avant les vacances d'Halloween.
Hermione: Et oui...
Ron: De toute façon , on reste tous ici. Donc ne t'inquiètes pas, tu pourras aller à la bibliothèque, c'est comme être en cours...
Harry: Silencieux et ennuyeux.
Hermione: Les garçons !
Ron: Je n'ai rien dit moi !
Hermione: Oui mais tu allais le faire.
Le trio d'or rigola.
Hermione: J'avoue que je suis fatiguée quand même. Le rôle de préfète en chef est plus compliqué que je ne le pensais.
Ron: Surtout que ton partenaire n'est autre que Drago Malfoy.
Hermione: Tu as tout compris... Pour une fois.
Les adolescents se moquèrent du rouquin qui, lui, boudait.
Hermione: A charge de revanche.
Ron: Ouais ouais.
Le bruit des élèves qui mangeait leur parvinrent aux oreilles.
Ron: Moi j'ai faim, pas vous ?
Hermione: Ron... Tu as tout le temps faim...
Harry: Eh ! Ça ne veux rien dire, cette fois ! Moi aussi, j'ai envie de manger !
Ils entrèrent.
Lorsque le groupe d'amis fut assis, un hibou déposa une lettre devant Hermione.
« Chère Miss Granger,
Je vous serai gré de bien vouloir vous rendre dans mon bureau, après le dîner, pour des raisons que je vous confierai en ce lieu.
Je vous remercie d'avance,
Mrs. McGonagall. »
A peine eut-elle fini de la lire, qu'on lui arracha des mains.
Hermione: Lavande ! Rends-moi ça tout de suite !
Lavande: La directrice veut la voir.
Hermione: Cela ne te regarde pas !
Sur ces mots, la sorcière lui repris, pour ensuite finir de manger.
Lilly: Tu as fini ?
Hermione: Tu veux m'accompagner, hein ?
Elle hocha la tête avec sa petite mine de boursouflet battu.
Hermione: C'est d'accord. Allez viens on y va.
Lilly était une élève de Gryffondor issue de parents moldus, comme Hemione. Elles étaient amies depuis que celle-ci l'avait défendue devant le professeur Rogue il y a trois ans.
Elles se levèrent pendant que les autres continuaient de man... De se goinfrer.
Une fois dans le hall, les deux amies se dirigèrent vers le lieu du rendez-vous, mais croisèrent, malheureusement, Malefoy et Parkinson en chemin.
Drago: Tiens tiens, mais qu'avons nous là ? Deux Sang de Bourbe pour le prix d'une !
Lilly: Tiens tiens, ta bande a rétrécit Malefoy ? Ils ont enfin compris que tu n'étais pas quelqu'un de bien ?
Pansy: Tu ne lui par...
Drago: Laisse Pansy. Elle va le payer si elle ne se calme pas.
La brune qui n'avait pas pipé mot jusque là ne put laisser passer le fait qu'il s'attaque ainsi à son amie. Son égo surdimensionner qui méritait une bonne leçon.
Hermione: Pffff...
Drago: Qu'est-ce qui te fait rire ?
Hermione: Toi.
Drago: Moi ?
Hermione: Tu me fais pitié.
Le blondinet serra les points mais personne ne le remarqua.
Drago: Ha ha ha ! C'est toi qui parle, toi, la sang impur.
Hermione: Oui, c'est moi qui parle. Tu te la joues encore mais tu es faible. Faible sans ton cher père. Faible comme ton cher père. Tu n'es rien sans lui. Tu continues de suivre ses traces. Seulement, où est-il maintenant ? À Askaban. Poursuis ta route et va le rejoindre ! Ça nous fera des vacances.
Le sorcier se mit à trembler de rage sous l'œil victorieux de la sorcière.
Drago: Qui es-tu pour parler ainsi de mon père ou de moi ?
Hermione: Qui es-tu pour parler ainsi à mon amie ou à moi ?
De peur de voir un massacre se produire, cette dernière dût intervenir.
Lilly: Stop ! C'est bon ! Arrêtez !
Pansy: Ne lui donne pas d'ordre !
Hermione: La ferme Parkinson.
Lilly: Viens on y va.
Comprenant son point de vue, elle la suivie.
Hermione: Oui sinon je vais être en retard.
Les gryffondores partirent vers leur destination initiale qui, pour leur plus grand bonheur, se trouvait à l'opposé des personnes qu'elles « fuyaient ». Les deux jeunes femmes arrivèrent enfin devant l'immense griffon de pierre.
Hermione: Frizzy Pazzy.
Lilly: Comment connais-tu le mot de passe ?
Hermione : McGonagall nous l'a communiquer le jour de la rentrée, en septembre.
Lilly: Logique.
Elles rigolèrent puis se séparèrent.
Hermione: Bon. À tout à l'heure.
Lilly: Bye.
Elle commença à gravir le grand escalier, un mauvais pressentiment lui nouant les entrailles. La rouge et or sentait son pou s'accélérer, à chaque pas, à chaque marche, qui la rapprochait du bureau du professeur.
Elle trouvait cela stupide. Après tout, elle avait déjà été convoqué dans ce bureau pour son rôle de préfete en chef. Seulement, c'était la première fois qu'elle y allait sans son homologue, Malefoy. Cette dernière l'avait vu partir vers la Grande Salle. Alors, elle espérait de tout cœur qu'un mot similaire lui soit aussi adressé.
Toc toc toc
Minerva: Entrez, asseyez-vous miss.
À l'intérieur, la lionne vit deux adultes, une femme aux cheveux noirs, à la peau bronzée, aux yeux noisettes, avec un grand homme, aux cheveux chocolats, à la peau noire, aux yeux jaunes, qui, comme celle qui l'accompagnait, la dévisageait. Un garçon qu'elle ne connaissait que trop bien était à leur côté, Blaise Zabini.
Hermione: Pourquoi vouliez-vous me voir professeur ?
Minerva: J'imagine que vous connaissez le garçon assis à côté de vous, je n'ai donc pas besoin de vous dire qui il est.
Hermione: Effectivement... Mais pourquoi suis-je ici ? Ai-je fais quelque chose de mal ?
Minerva: Non, du tout, du tout...
Hermione ne comprenait pas où elle voulait en venir. Son stress ne faisait que croître, elle ne savait toujours pas la raison de sa venue.
Minerva: Bien. Miss, voici Jessica et Michael Zabini. Jessica, Michael, je vous présente Hermione, votre fille.
Un silence s'installa dans la pièce. Personne n'osait parler.
Minerva:Vous avez été adoptée après que l'on vous ait kidnappée.
Hermione: Mais mes parents sont moldus. C'est imp...
Michael: Ce ne sont pas eux qui t'ont enlevée. Nous ne savons pas qui a pu faire ça, seulement...
Hermione: Alors comment pouvez-vous savoir que je suis votre enfant ? Je veux dire... Cela va faire bientôt sept ans que j'étudie ici.
Minerva: Pendant votre troisième année, le professeur Dumbledore a commencé à douter de votre identité. Il trouvait que votre attitude était très similaire à celle de votre frère. Seulement, il n'y avait rien d'alarmant. Il a donc laissé tombé cette histoire, avec mon conseil. Puis vos yeux ont changé, ils sont devenus ambrés. D'une manière assez unique, je doit dire. Dorée sur les bords de l'iris en laissant le reste d'une couleur noisette.

 Dorée sur les bords de l'iris en laissant le reste d'une couleur noisette

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Blaise: Comme les miens
Minerva: Exactement. Albus a ainsi pu vérifier, à la fin de votre année, après vous être confronté indirectement au seigneur des ténèbres, en demandant à Mrs. Pomfresh d'analyser votre sang rapidement. Il a pu voir que ses doutes étaient fondés.
Blaise: Le mage noir n'était pas mort, alors, pour nous protéger, toi, maman, papa et moi, il a gardé le secret.
Hermione: D'accord mais... Comment pouvez-vous être au courant s'il ne vous a fait part que de quelques doutes ?
Minerva: J'ai trouvé une lettre dans ses affaires qui atteste de tout cela.
Tout le monde se tu, sachant qu'il était très difficile pour la brunette de digérer cette nouvelle. Il fut rompu par cette dernière.
Hermione: Professeur, puis-je partir s'il vous plaît.
Minerva: Allez-y.
Elle commença à sortir mais fut retenue par sa mère.
Jessica: Voudrais-tu passer les vacances avec nous, au manoir ?
Sa voix était tremblante de peur, appréhendant la réaction de sa fille. Ne voulant pas la contrarier, elle fut dans l'obligation morale d'accepter.
Hermione: C'est... C'est d'accord.
La sorcière afficha un faux sourire à la femme.
Hermione: Si vous me le permettez, je dois aller retrouver mes amis.
Jessica : Oh... Oh, oui, bien sûr.
Hermione: Merci.
Minerva: Une dernière chose. Je n'informerai pas mes collègues de votre nouvelle identité. Sauf si vous venez me le demander.
Hermione: Je vous en remercie. Au revoir.
La Préfète sortit d'un pas rapide de la salle. Lorsqu'elle fut en bas du grand escalier en colimaçon, elle se mit à courir jusqu'à un coin reculé du château pour se laisser glisser contre un mur, afin de laisser sortir toutes les larmes qu'Hermione avait retenu depuis la fin de ce fichu repas.

La lionne et le serpentWhere stories live. Discover now