Chapitre 10: Trop parler c'est se mettre en danger

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Oui, son camarade avait raison. Depuis ce jour où elle lui était rentré dedans, dans le train, la première fois qu'il allait à Poudlard, il n'avait cessé de penser à elle. Toutes ces moqueries, ces insultes, c'était sa frustration de ne jamais pouvoir être avec elle a cause de son sang. Toutes ces filles qu'il avait mise dans son lit, c'était pour l'oublier elle. Aucune de ces deux solutions n'avait marchée. Il continuait dans l'espoir de trouver quelqu'un qu'il pourrait aimer plus qu'elle.
Oui, il aimait Hermione Granger. Il aimait Hermione Zabini. Il l'aimait. Il l'aimait comme un fou.
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Le lendemain matin, les préfets préparaient tranquillement leurs affaires pour la journée. Soudain, Hermione soupira bruyamment, ce qui intrigua son homologue.
Drago: Qui a-t-il ?
Hermione: Je suis fatiguée...
Drago: Dors encore un peu si tu veux, on a du temps avant que les cours ne commencent.
Hermione: Je ne vais pas me réveiller. Ça ne sert à rien. A part donner une raison à Sloghurn d'enlever des points à ma maison par mon retard...
Drago: Si ce n'est que ça je le ferais.
Hermione: Je ne vais pas te privé de retrouver tes amis Drago.
Drago: Ne t'inquiète pas. Je n'avais pas l'intention de descendre de toute façon. Et tu es mon amie.
Elle ressentit un inexplicable pincement au cœur à ce mot.
Hermione: Tu es sûr ?
Drago: Oui. Et puis, je n'ai pas envie de voir Pansy, pas après la dispute qu'elle a créée.
Hermione: Ok.
Le serpent s'assit sur le canapé.
Drago: Aller viens.
La lionne fit ce qu'il lui dit. Elle s'allongea, calant sa tête sur l'épaule de son ami. L'adolescente s'assoupit rapidement.
Quand il le vit, le blondinet appela un elfe de maison pour lui faire une surprise.
Pop
Liz: Qu'est-ce que Liz peut faire pour vous Mr. ?
Drago: Amène-nous un petit déjeuner.
Liz: Bien Mr. Liz est là pour ça.
Pop
La petite créature disparut pour revenir avec un énorme plateau. Il contenait des fruits, de la pâte à tartiner, de quoi faire du chocolat chaud, du jus de citrouille, des morceaux de pain et des couverts.
Liz: Liz espère que se sera bon. Liz vous souhaite un bon appétit.
Drago: M... Merci.
Pop
Le petit être laissa le serpentard avec la gryffondore seuls. Ce dernier attendit un peu, pour la regarder. Elle avait l'air si apaisée. Il finit par secouer légèrement la brunette.
Drago: Debout petite marmotte.
Hermione: Mmmmh... Comment tu connaît cette expression toi ?
Drago: Contrairement à ce que tu pense je me suis toujours intéressé au moldus. Même si je le cachais.
La sorcière se frotta les yeux à l'aide de ses mains, sortant d'un cour sommeil étonnamment paisible.
Hermione: Il est l'heure d'y aller ?
Drago: Non.
Hermione: Pourquoi tu m'as réveillée alors ?
Sa voix toujours endormi provoqua un petit rire chez le préfet remercié par un regard noir de l'autre, bien qu'en réalité il la trouvait adorable ainsi.
Drago: Je t'ai fait un petit cadeau. Regarde.
La jeune femme découvrit ce que le sorcier lui avait préparé.
Hermione: Oh ! Merci Drago !
Drago: Si ça peut te faire plaisir.
Hermione: C'est toi qui a fait tout ça !
Drago: Non, c'est Liz qui nous a apporté ça. Tu étais trop lourde pour que je puisse faire quoi que ce soit.
Il lui fit un sourire typiquement Malefoyien.
Hermione: Nia nia nia.
Ils commencèrent à se servir. Après avoir remplit leur ventre, les adolescents regardèrent l'heure.
Hermione: Bon ! Quand faut y aller faut y aller.
Drago: Hermione ?
Hermione: Oui ?
Drago: N... Non rien.
Elle fronça les sourcils.
Hermione: Ok.

Ils se mirent en route vers leur salle de classe pour leurs deux heures de potion. Arrivés devant la porte, ils discutèrent un peu. Le temps que leur professeur les invitent à entrer.
Drago: Bon et bien, ma tâche est finit.
Hermione: Qu'est-ce que tu raconte ?
Drago: J'avais le devoir de t'escorter tel un preux chevalier.
Ils commencèrent à rirent, attirant l'intention de plusieurs de leurs camarades. Dont deux en particulier: Blaise et Pansy. Le métis s'approcha de son meilleur ami pour le fixer d'un air entendu.
Suite à cette échange de regard, le blond repris sa discussion avec la brune.
La serpentarde, elle, fulminait de rage, dans son coin. Prêtant, maintenant, attention à tout se qui se disait entre les ex-ennemis. Tentant de récupérer une information pouvant blesser la rouge et or.
Drago: Hermione ?
Hermione: Cette fois tu as intérêt à ne pas me dire non rien sinon je te gifle.
Drago: Nia nia nia.
Hermione: Hé ! C'est mon expression ça !
Drago: Je m'en fou.
Hermione: Donc ?
Drago: J'en profite vu qu'ils ne sont pas là mais... Pourquoi tu n'as rien dit à la bel... Weasley et Potter ? Je veux dire... Sur le fait que tu sois une Zabini.
Pansy: *Merci Salazar.*
Hermione: J'ai peur de leur réaction. Qu'ils m'abandonnent. Qu'ils me rejettent. Je n'ai pas envie de me retrouver toute seule...
Drago: Je comprends. En tout cas, s'ils le font, se sont des idiots. Et j'étais sérieux hier, si tu as besoin de soutien quand tu leur dira je serai là, avec ton frère.
Hermione: Merci.
Les deux consternés arrivèrent en courant quelques secondes plus tard.
L'étudiante les rejoignit. La verte et argent commença à marcher vers eux. Heureusement, leur instituteur arriva avant qu'elle n'arrive à ses fins.
Horace: Allez-y.
Une fois à l'intérieur, Drago et Hermione s'installèrent à leur table.
Horace: Qui peut me dire la particularité de l'amortancia ?
Deux mains se levèrent automatiquement. Celle du jeune homme et de la préfète.
Ils se regardèrent une lueur de défi se reflétèrent sur leur visage. Tout le monde fut surpris du spectacle qu'ils leur offrirent. Il commença a baisser la main de celle-ci, qui releva l'autre instantanément. Elle lui attrapa les deux mains pour les bloquer sur ses genoux, à lui, qu'il dégagea sans trop de difficulté. Il la fixa intensément pour la déconcentrer se qui marcha un petit instant. Ne supportant pas de perdre, elle approcha discrètement ses lèvres de sa joues, laissant son souffle chaud rentrer en contact avec sa nuque. Ceci le fit frissonner. Déstabilisé, il baissa sa main.
Horace: Hum hum... Et... Et bien... Mmh... Miss Granger ?
Hermione: L'amortencia est un philtre d'amour très puissant qui permet d'imiter ce sentiment à la perfection, bien qu'il soit faux. Son odeur varie en fonction de la personne que l'on aime.
L'adolescente fit un petit sourire à son camarade. L'étudiant, lui lançait un regard noir. Celui-ci reçu un petit oiseau en papier qui c'était poser devant lui. Il venait de Blaise.
Blaise: Ose me dire que tu n'as aucune chance avec elle après ça.
Le lecteur répondit directement.
Drago: Oh ! Tais-toi par Salazar ! T'es aussi gamin que ta jumelle !
La feuille se posa de nouveau devant lui.
Blaise: Mais tu es fou d'écrire ça ! Imagine si on l'avait intercepté !
Drago: Du calme je n'ai pas mentionnée son nom exprès.
Horace: J'accorde dix points à Gryffondor. Venez Miss Granger, dites nous ce que vous sentez dans le chaudron.
Hermione: Oh professeur... Je... Je préfère laisser cette mission à mon homologue... Il n'a pas été choisit pour participer, je ne voudrais pas qu'il se sente mit à l'écart.
Les élèves étaient de plus en plus étonnés du comportement de leurs préfets-en-chef.
Horace: Vous... Hum... Vous avez raison.
Elle lui fit un sourire typiquement Malefoyien. Quand le vert et argent partit remplir ce qu'on lui avait commander, il en profita pour intimer deux de mots à son amie.
Drago: « C'est mon sourire ça. »
Hermione: « A charge de revanche.»
Tous les étudiants, ainsi que le professeur, étaient ahuris par tout ce qui venait de se passer.
Horace: Vous... Vous pouvez commencer Mr.
Drago: *Je te hais Hermione* Bien... Il y a une odeur de vanille, de parchemins neufs et vieux. Je sens aussi un feu de cheminée et du chocolat.
Horace: Merci. Vous pouvez aller vous assoir.
Assit à sa place, la brunette se moqua du blondinet. Attisant, sans le vouloir, la colère de Pansy.
La suite du cour se passa normalement. Tout comme les autre d'ailleurs. Malgré les nombreuses questions dont elle fut assaillie par les jeunes gryffondors. Le trio d'or n'ayant pas croisé Parkinson, ils n'étaient donc toujours pas dans la confidence. Tout ce passait bien. Jusqu'à l'heure du dîner.

La lionne et le serpentМесто, где живут истории. Откройте их для себя