La lionne et le serpent

Chapitre 7: Premiere fois

Drago: Tant pis. Tu vas payer à sa place.
Elle fit une tête de boursouflet battu.
Hermione: Moi ?
Drago: Oui toi.
Il se rapprocha dangereusement de la gryffondore.
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Hermione: Qu'est-ce que tu fais, encore ?
Drago s'éloigna d'Hermione.
Drago: Je voulais juste te faire stresser.
Hermione: Honnêtement, tu m'as faite autant angoisser que... qu'un... qu'une araignée sur des patins à roulettes, qui ne sait pas s'en servir.
Drago: Bref, répond-moi. Où est ton frère ?
Hermione: Je ne sais pas, mais il doit être bien loin à l'heure qu'il est. Je t'ai distraite pendant un moment. T'as vu, je suis douée, hein ?
Drago: Tu es énervante !
Hermione: Venant de toi, je le prend comme un compliment. Allez bonne chance.
Sur ces mots, la brunette partit dans le jardin pour profiter du beau temps. S'asseyant avec un bouquin, contre un arbre.
Après quelque minutes, une voix se fit entendre.
???: Il n'est pas là ?
Hermione: Non tu peux sortir de ta cachette si tu veux.
Il descendit des branches.
Blaise: Tu lui as dit où j'étais ?
Hermione: Oui.
Blaise: Pardon ?! Tu veux que je meurs précocement ou quoi ?
Hermione: Je lui ai dit que tu étais parti sur le chemin de traverse à dos de dragon aveugle avec Clara qui dansait le boum boum tam tam pour jeter un riddikulus à un épouvantard qui à pris la forme d'un gobelin de Gringotts qui avait l'épée de Goldric Griffondor.
Blaise: Je ne veux même pas savoir d'où te viens toute cette inspiration.
Hermione: Il m'a répondu un truc comme ça aussi.
Drago: Ah ! Tu est là !
Au loin, ils pouvaient voir une chevelure presque blanche avancer rapidement vers eux.
Blaise: Bon bah... Bisous sœurette.
Il détala le plus loin possible de son chasseur qui était sur ces talons sous les rires d'Hermione.
Hermione: Bisous !

Cinq jours passèrent, le blondinet c'était beaucoup rapproché de son ex-ennemie depuis cet épisode.
Blaise préparait, avec l'aide de sa sœur, les affaires que lui et son meilleur ami allaient prendre pour rejoindre Theodore et Pansy chez les Parkinson.
Blaise: Tu peux aller réveiller Drago s'il te plaît ?
Hermione: Pourquoi ce ne serais pas toi qui bougerais ?
Blaise: Parce que je suis déjà en train de faire quelque chose.
Hermione: Tu es sûr que tu veux prendre ce risque ?
Blaise: Et toi tu es sûre de vouloir prendre le risque que ma meilleure amie transplane ici ?
Hermione: Tu me soules !
Blaise: Merci, t'es la meilleure.
Hermione: Nia nia nia.
La lionne traîna ses pieds jusqu'en haut pour entrer dans les appartements du serpent puis avança vers lui.
Il était encore endormis. Elle détailla les nombreuses cicatrices sur son dos, mais elle se ressaisit rapidement.
Hermione: *Qu'est-ce que j'ai la flemme.* Malefoy, Debout.
Aucune réaction.
Hermione: Aller Malefoy !
Drago: Mmmmh...
Elle s'approcha un peu plus pour le secouer. Mais lorsque la brune toucha le blond, elle fit une découverte.
Hermione: Oh Merlin ! Tu es brûlant !
La porte s'ouvrit à la volée.
Blaise: Tu en met du temps ! Vous me faites des neveux ou quoi ? Ça me dérange pas hein, mais on est pressés en fait !
Hermione: *Mon frère, la finesse incarnée.* Je crois qu'il a de la fièvre.
Blaise: Il a... Quoi ?
Hermione: Il a de la fièvre.
Blaise: Je vais prévenir Pansy qu'on ne vient pas. Je ne veux pas le laisser alors que...
Hermione: Non ! Va chez Parkinson. Elle va vous faire une crise et débarquer ici sinon. Je veillerais sur lui ne t'en fais pas.
Blaise: Je te rappelle que tu ne l'aimes pas.
Hermione: Au moins je ne le déteste plus. Et je donnerai tout pour voir le moins possible le pot de peinture qui te sert d'amie.
Blaise: Tu marques un point.
Hermione: Bon dépêche-toi avant qu'elle n'atterrisse ici.
Blaise: D'accord, j'y vais... Mais fais attention à lui, vraiment. C'est la première fois qu'il est malade...
Hermione: Ne t'inquiète pas.
Ils se prirent dans les bras.
Blaise: Bon... A tout à l'heure.
Hermione: A plus.
Pendant que le brun rejoignait l'extérieur pour transplaner, la sorcière partit chercher une potion de soin pour son homologue.
Elle alla retrouver, ensuite, le sorcier, s'asseyant au bord de son lit. Elle stoppa tout mouvements lorsqu'elle vit sur son avant bras gauche un crâne noir, un serpent, de la même couleur, sortant de sa bouche : La marque des Ténèbres. Elle était défigurée, pleine de marques de coupure, elle aussi.
Malgré sa curiosité grandissante, la gryffondore réveilla prudemment le serpentard. Celui-ci fut surpris de la voir à ses côtés puisque la dernière fois qu'elle l'avait tiré de son sommeil, c'était avec un peu plus... comment dire... de volume. Voyant sa confusion, la jeune femme tenta de le rassurer.
Hermione: Doucement. Tout va bien.
Drago: Où est Blaise ?
Kuff
Hermione: Tu me le demandes souvent en ce moment.
Cette remarque la fit pouffer. Elle reprit vite son sérieux voyant les gros yeux qu'il lui faisait.
Hermione: Il est parti...
Drago: Sans moi ?
Hermione: Oui mais...
Drago: Je vais le rejoindre.
Kuff kuff
Hermione: Non, tu as de la température.
Drago: N'importe quoi.
Il la décala légèrement afin de se lever. Mais à peine fut il sur ses deux pieds que le jeune homme tomba au sol.
L'adolescente s'approcha doucement vers lui. Elle lui mit le bras sur son épaule, à elle, pour lui prêter main forte pour qu'il se remettre sur son matelas. Seulement, il se retira tout contact avec celle-ci.
Hermione: Laisse-moi t'aider...
Drago: Non.
Kuff
Hermione: Pourquoi ?
Drago: Parce que.
Hermione: Parce que quoi ?
Drago: Parce que je me suis toujours débrouillé tout seul ! Alors...
Kuff kuff kuff
Hermione: Alors tu me laisses faire. Tu laisses quelqu'un d'autre prendre le relai pour une fois. Surtout que c'est la première fois que tu es malade. Donc tu ne sais pas comment t'y prendre, je me trompe ?
Drago: Comment sais-tu que je n'ai jamais été...
Hermione: J'ai mes sources...
Drago: Blaise...
Hermione: Pouvais-tu en douter ?
Drago: Effectivement non.
L'adolescent fit un petit sourire. Il accepta le soutien qu'elle lui offrait et se retrouva de nouveau dans sa couche.
Hermione: Tiens. Bois ça. Ça va faire tomber la fièvre.
Elle lui tendit une fiole avec un liquide fluo à l'intérieur.
Drago: Elle agit en combien de temps ?
Hermione: Deux heures si tu ne te reposes pas. Une si tu fais le contraire.
Kuff kuff
Drago: Je peux te poser une question ?
Hermione: Oui.
Drago: Pourquoi tu fais tout ça pour moi ?
Hermione: Pour te remercier de ce que tu as fait dans le train.
Drago: J'avais dit à Blaise de ne rien te dire, j'espérais qu'il...
Hermione: Il n'a rien eu besoin de faire. Avant de m'évanouir j'ai vu la couleur de tes cheveux. Tu sais comme moi qu'elle n'est pas très répandue... C'était facile d'en déduire que c'était toi.
Drago: Oh... D'accord.
Il y eu un moment de flottement pendant lequel elle fixa le tatouage de ce dernier. Ne pouvant plus tenir, elle attrapa délicatement son bras puis posa délicatement ses doigt sur ses cicatrices. Ainsi elle posa la question qui la travaillait.
Hermione: A quoi correspondent ces blessures ici et sur ton dos ?
Son interlocuteur hésita un long moment.
Drago: Mon père avait... pris l'habitude de me blesser... avec des sorts dès que je lui désobéissais ou... le décevais... kuff kuff Et pour la marque... J'ai essayé de... de retirer la... le... ça. J'en ai vraiment honte... Je ne voulais pas faire partie de l'armée de... Tu-Sais-Qui. J'ai l'impression d'être lui...  Kuff kuff kuff Je sais même pas pourquoi je te raconte ça...
Hermione: Tu n'es pas comme ton père... Tu es qui tu es et ces épreuves, bien qu'elle t'ont été imposée, font parties de toi.
Il lui sourit.
Drago: Bon. Je vais dormir. Ça agira plus vite.
Kuff kuff kuff
Il but la liqueur d'une seule traite.
Kuff
Drago: C'est dégoûtant !
Hermione: Ah bon ? D'habitude ça le goût de jus de citrouille pourtant.
La rouge et or lui fit un clin d'œil.
Drago: Ha-ha-ha ! Très drôle.
La préfète rit de bon cœur. Tandis que lui, s'endormait bercé par ce doux son.
Elle regarda le beau vert et argent. Il avait l'air si paisible. Elle ferma les yeux, à son tour.
Beaucoup plus tard, Hermione les ouvrit à nouveau. Seulement, quelque chose n'allait pas.
Elle se retourna rapidement, sentant une présence dans son dos. Mais la seule chose que la brunette eu le temps de voir fut la main qui lui asséna un coup au visage, la faisant vaciller à terre.
Deux personnes se tenaient face à celle-ci. L'une d'elle attrapa les cheveux de la sorcière, la trainant ainsi de la chambre au hall d'entré, passant par les escaliers. Elle se maudissait d'avoir laisser sa baguette dans ses appartements.
Hermione: Lâchez-moi !
Inconnu 1: Arrête de bouger !
Hermione: Laissez-moi partir !
Inconnu 2: Ferme là ! Incarcerem !
Des cordes ligotèrent la gryffondore.
Hermione: Lâchez-moi !
Inconnu 1: Oh mais tais toi un peu.
Hermione: Arrêtez !
Inconnu: La ferme !
Hermione: Que me voulez-vous ?!
Inconnu 1: Bon ! Bloclang !
Inconnu 2: Nous ne voulons que ta mort.
Il prit son visage entre ses mains.
Inconnu 2: Quel dommage de gâcher une si jolie fille.
L'étranger pointa son arme sur elle.