FREMIONE (Fred Weasley + Hermione Granger)
Quand McGonagall propose aux élèves de repasser leur huitième année, Hermione Granger n'hésite pas. Malgré les traumatismes de la guerre, elle est bien décidée à réussir ses examens et profiter une dernière...
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Hermione se réveilla avec un mal de tête violent. Elle posa une main sur son front et ouvrit les yeux : il faisait encore nuit dehors. Ginny dormait paisiblement à côté d'elle, la couverture enveloppant seulement la moitié de son corps. Hermione s'allongea de l'autre côté, mais sans succès, alors elle se tourna dans l'autre sens et fixa la chevelure rousse de sa meilleure amie de dos, qui bougeait selon ses respirations.
Au bout d'une demi-heure où Hermione tentait de retomber dans le sommeil, elle abandonna et se leva doucement, enfila des vêtements chauds et sortit de la petite chambre.
Depuis la Guerre, ça lui arrivait souvent de se réveiller pendant la nuit et de ne pas réussir à se rendormir, sans raison, malgré sa fatigue. Dans ces cas-là, elle aimait se faire un thé brûlant et regarder le jour se lever, dehors. Elle décida de faire ça et descendit l'escalier en bois qui fit plein de bruit, avant d'arriver dans la cuisine. Elle se prépara un thé à la menthe, et avant de sortir, elle attrapa son sac à main qui était sur le canapé.
Une fois dehors, elle prit une grande inspiration d'air frais et s'approcha du banc où elle s'asseyait d'habitude. Mais elle remarqua que quelqu'un était déjà assis, et malgré l'obscurité, elle reconnut Fred qui paraissait perdu dans ses pensées.
"Déjà debout ?" demanda-t-elle.
Il sursauta légèrement et détailla Hermione de ses yeux fatigués. Puis, il se remit bien sur le dossier du banc et passa une main sur son visage, avant de les remettre dans ses poches de veste.
"Oui, en ce moment c'est tous les matins."
"Ca m'arrive souvent aussi." soupira Hermione en s'asseyant à côté du rouquin.
"Alors comment ça se fait qu'on ne se soit jamais croisés ?"
"Je ne sais pas, je viens tout le temps ici, pour voir l'aube."
"Moi aussi, j'aime bien faire ça. George ne comprend pas, il dit que ça sert à rien de gâcher des précieuses minutes de sommeil à regarder le ciel devenir jaune."
Hermione éclata de rire face à cette fine analyse et Fred rit à son tour.
Les yeux de la jeune femme se fermaient tout seuls, et elle sentait que ses muscles étaient fatigués de porter la tasse à sa bouche, mais elle ne voulait certainement pas retourner dans la chambre. Elle préférait de loin rester ici, avec Fred qui ne disait rien, devant le ciel tout noir. Elle aimait ces petits moments de silence, elle se sentait détendue. Elle regardait la silhouette biscornue du Terrier, pratiquement pareille qu'autrefois, à l'exception de deux petites pièces étroites supplémentaires, et une cheminée tordue de plus sur le toit.
