1 : Cicatrices Et Décisions

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PDV de Hermione :

Ça fait trois semaines que la bataille de Poudlard est passée. Nous avons eu le dessus mais je ne vais pas dire que nous avons gagné. Si vous me demandez mon avis je dirais que j'y ai plus perdue que gagné. Oui, mes cicatrices sont là pour me le rappeler constamment, comme le "mudblood" gravé sur mon avant-bras pour la vie qui me rappel constamment cette nuit au manoir Malfoy. Mais le pire reste les souvenirs... Ceux de Fred, de Sirius, de Tonks et de Remus - qui on laissé derrière eux un enfant, plutôt un orphelin dont Harry prend grand soin.

Depuis la bataille j'habite chez les Weasley au Terrier. Aujourd'hui je me lève de mon lit, m'étire lourdement et vais m'habiller. Puis, je descend pour le petit-déjeuner même si je ne mange jamais ou très peu. En bas, je croise Ginny qui me lance toujours le même sourire qu'elle lance à tout le monde ; un faux sourire, un masque pour cacher ses émotions. Je croise aussi Ron qui me prend dans ses bras immédiatement, nous ne sommes sortis ensemble qu'une courte période, nous étions mieux en amis.

Depuis la guerre, la famille Weasley au complet ainsi qu'Harry et moi logeons aux Terrier, cherchant du recomfort chez les autres. Dans la cuisine je vois Molly et Arthur qui me lancent des sourires qui se veulent gentils, je leur en revoie un, mais il est très court. À table, Harry est en train de prendre son petit-déjeuner, je le salue et vais m'assoir sur le canapé du salon Weasley.

Je m'assoie aux côtés de George qui me regarde toujours avec des yeux tristes. De nous tous, c'est lui qui souffre le plus de la mort de Fred, ce qui est logique, après tout c'était son jumeau. Il me prend par les épaules et me fait un câlin, je le prends dans mes bras en retour. Il a d'énormes cernes violettes sous les yeux à cause des insomnies et des cauchemars sur la mort de Fred qui le hantent. Son teint est pâle et ses taches de rousseurs, autre fois très présentes, avaient presque disparu. Ses cheveux étaient ternes et ses yeux vitreux en permanence.

Il relâcha son étreinte pour se lever et se diriger vers la porte du jardin, certainement pour s'adosser au fameux arbre de son enfance et ressasser de vieux souvenirs de lui et sa copie en train de faire des blagues. Les souvenirs c'était vraiment le pire ; comme des cicatrices imprégner en nous. Ils nous font du mal, nous rappellent les gens que nous aimions maintenant morts, nous rappellent notre innocence, nos mauvais choix. Moi je les évites, ils me font trop souffrir, me rappellent une partie de moi heureuse et qui était passionnée par le monde et les livres. Maintenant, après cette guerre je ne suis plus la même personne, personne ne l'ai...

Avant que George n'atteigne la porte je me leve vivement et lui agrippe le poignet en lui indiquant de s'asseoir d'un coup de tête. Il me dévisage surpris mais retourne s'asseoir à contrecœur sur le canapé.

Je me mets au milieu du salon de la famille Weasley qui me dévisage. Harry surprit vient s'asseoir sur le canapé avec Ginny. Ils sont suivis par Ron et Percy qui viennent s'assoir sur des fauteuils. Les deux autres couples et Charlie restent debout derrière le canapé. Tous me fixent avec un regard interrogateur. Je sors un papier plié en quatre de ma poche, le déplie. Je me lance :

"- J'ai quelque chose à vous dire de très important.

- Vas y, on t'écoute ma chérie, lança Madame Weasley.

- Très bien, vous savez tous que j'ai du oublietté mes parents pour ne pas les mettre en danger. Ils hochent tous la tête. Et bien en cherchant des informations sur là où ils auraient pu partir je suis tombée sur ça." Je montre alors le papier que je tiens en main.

"- Montre-moi ça Hermione." Dit Bill en tendant la main. Je lui donne le papier. Bill étudie les moldue depuis plusieurs années déjà alors il sait ce qu'il fait.

Bill lue d'abord dans sa tête, puis, se lance dans un récit à voix haute :

"Chers M. et Mme. Granger


Je suis Charlie Swan je vous écrits pour vous dire que je serait très content de revoir ma fille Hermione. Si vous l'acceptez je serai ravit qu'elle vienne habiter chez moi et qu'elle rencontre Isabella sa sœur aînée .

                           Cordialement M. Swan."

- Attends tu es adoptée Hermione !" Me lança George alors que tout le monde me regarde la bouche grande ouverte.

"- Oui apparemment, et il y avait ça avec." Je tends un deuxième papier à Bill qui le prend et l'observe en fronçant les sourcils.

"- Heu regarde-toi Harry tu t'y connais mieux que moi je n'ai pas encore étudié ça." Il tend alors le papier a Harry qui le lit et acquiesce d'un grand et lent signe de la tête tout en relisant encore et encore ce qui s'avérait être un certificat d'adoption. Le brun me regarda avec un lueur dans les yeux.

"- Oui 'Mione je crois bien que tu as été adoptée." Ils me regardèrent tous comme si ils avaient peur de ma réaction.

"- Très bien." Fut ma seule réponse.

"- Mais qu'est-ce que tu compte faire, du coup ?" Me demanda Ginny.

"- Je crois que je vais aller vivre chez eux pendent un temps." Dit-je. Maintenant c'est moi qui craint leur réaction.

"- Comment-ça ? Combien de temps ? Et puis tu ne les connais pas, si tu as été adoptée c'est qu'il ne voulait plus de toi alors pourquoi tu veux nous laisser seul !" Hurla Ron qui été resté silencieux jusque là. Je ne répondis rien et il parti énervé. Ron n'était plus le même depuis la perte d'un de ses frères, il était devenu impulsif et parfois violent mais je ne lui en voulais pas pour ça réaction. Je me mit à pleurer. Percy, Bill et Harry se précipiterent pour m'assoir entre  George et Ginny, ils  me souriaient tous.

- Quand veux-tu partir ? Me démenda Percy, une main sur mon épaule et le sourire aux lèvres .

- Demain à onze-heure-et-demie. Je répondis d'une petite voix.

- Mais tu reviendras nous voir pas vrai ? Me démenda à son tour Harry, ses yeux reflétaient une lueur d'inquiétude.

- Bien-sur ! Répondis-je en lui sautant dans les bras. Je me rassis à ma place les regarda et leur démanda, assez inquiète :

- Mais vous n'êtes pas en colère contre moi ? Ils me regardèrent avec un grand sourire dessiné sur leur lèvres, puis George me répondit.

- Non, on respecte ta décision et puis tu pourras nous rendre visite quand bon te semble. Tu-sais si j'avais été comme toi je serai partie aussi. Me dit George avec un petit sourire.

- Il ne faut pas que tu fasses attention à mon stupide frère 'mione. Me dit Ginny en m'emlacant tendrement.

- Merci Ginny. Dis-je timidement.

- Hermione il faut qu tu saches que quoi que tu fasses nous serons toujours de ton côté. D'accord ? Me démenda Bill qui tenait Fleur, ils me souriaient tous les deux et je hocha la tête vivement en répondant :

- Oui, merci Bill.

- Bon et si on allait voir Ronald ? Démenda George un ton ironique dans sa voix qu'il n'avait pas eu depuis longtemps, je hochais la tête, Harry me prit par la main et m'emmèna à l'étage des chambres. Puis il s'arrêta devant la porte de Ron et me chuchota :

- Heu Hermione il faut que je te dise merci. Me dit-il en me regardant avec une lueur nouvelle dans le regard, mais cette lueur je l'avais vue dans le regard des autres quelque seconde  plus tôt, je n'arrivais pas à dire ce que c'était.

- Merci pour quoi Harry ?

- Regarde-les Hermione tu leurs a donner quelque chose de nouveaux, tu leurs a donner de l'espoir.

- De l'espoir ?

- Oui, l'espoir de se reconstruire malgré toute leurs cicatrices et leurs déchirures, l'espoir d'une vie meilleure, loin de tous les problèmes. C'est la que je compris ce qu'était cette lueur dans leurs yeux c'était un mélange d'espoir et de joie, et c'était grâce à moi.

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1391 mots.

Choisir Son Monde  [Tome 1]Where stories live. Discover now