Chapitre 3

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"Hey ! Vous deux laissé la !"

Paul me lâche ainsi que Floriane, je tombe au sol, d'épuisement et aussi par la peur que je viens d'avoir. Je me colle au mur et met ma tête contre mes genoux, recroquevillé. La personne qui les avaient fait fuir, viens vers moi, je lève la tête pour le regarder ; il avait des cheveux châtain clair, une coupe courte, lui faisant comme une brosse. Il a des yeux bleu, son visage me rappel quelqu'un, mais je ne serais pas dire qui. Je reste là à le regarder pendant qu'il s'accroupit en face de moi.

"Ils t'ont fait mal ?"

Moi : Un peu. Merci.

"Comment tu t'appelles ?"

Moi : Iris.

"Tu habites où ?"

Moi : Nulle part, je suis orpheline.

"Et eux aussi sont orphelins ?"

Moi : Oui.

"Tu n'as pas de famille ? Même pas un oncle ?"

Moi : Je n'ai connu que des orphelinats. 4 en tout. Je suis ici depuis 4 ans presque 5. Il ne dit rien, je ne savais pas quoi dire alors je me lance. Et vous ? Vous vous appelez comment ?

"Clint Barton".

Moi : Vous êtes un Avengers ? Une des personnes qui ont sauvés New-York il y a quelques mois !

Clint : Oui en effet. Tu as l'air contente de parler avec quelqu'un.

Moi : Dans l'orphelinat on va dire que c'est chacun pour soi. Alors je m'isole.

Clint : Tu n'as pas d'amis ?

Moi : Il est parti hier après-midi. Et ces orphelins en ont profité. Ricky était comme un frère pour moi, il me protéger des corvées et des punitions, ils prenaient tout à ma place volontairement, alors que je lui demandais rien. Par moment, j'ai l'impression que je suis condamné à rester dans cet horrible endroit.

Je sèche mes larmes, et je vois que Clint a l'air triste après mes paroles. Curieusement je sens qu'il chercher quelque chose dans son esprit. Puis il me tend la main, et m'aide à me relever.

Clint : Tu es a quelle orphelinat ?

Moi : Heum... Grabiel. Pourquoi ?

Clint : On y va.

Moi : Je m'arrête. Si j'y retourne ils vont me frappaient et me punir parce que je suis parti sans autorisation, et que je n'ai pas fini mes corvées ! Je peux pas ! Dis-je en commençant à pleurer de nouveau

Clint : Hey ! hey, hey, Iris écoute moi. Ils ne te feront rien tant que je suis là avec toi. D'accord ?

Je me calme et lui répond par un signe de tête. Il me prend la main et nous partons tranquillement à l'entrée de l'orphelinat. Il sonne et la surveillante en chef nous ouvre. Je sens mon cœur, battre à mille à l'heure quand je croise son regard de vipère. Je m'agrippe à Clint, je saisis tout son avant-bras

Chef : Monsieur, serait-ce cette orpheline qui vous embête, ne vous inquiétez pas, elle recevra la punition qu'il lui faudra.

Clint : Non ! Je viens ici, pour l'adopter.

Chef : Oh bien.

Quoi ! Je vais me faire adopter par Clint, un Avengers. C'est une blague ! Je desserre ma prise sur lui et le regarde surprise. Il me lance un clin d'œil avant de saisir un stylo pour remplir le formulaire. Puis entre deux papiers, il me demande d'aller chercher mes affaire si j'en ai. Je cours sans prêter attention aux autres autours de moi. Dans les dortoirs personnes, ouf! Je prend mon sac en toile, on se trouve mes quelques affaires, et je récupère au passage ma couverture, que j'avais dans mon premier orphelinat. Apparemment quand il m'avait recueilli, elle était avec moi, alors ils me l'ont laissé, et depuis je m'en sépare jamais ; elle est douce, et chaude, avec une bonne odeur de fleur. Je descend les escaliers, et reviens auprès de Clint qui m'attendais. Devant la porte menant à la cabane où je devais faire mes corvées, les trois pétasses et ce pervers de Paul, me regarde surpris et furieux. Clint me prend le sac, et me prend la main en les voyant, il ouvre la porte et nous partons ; je quitte enfin cet enfer.

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