Naruto : Un monde parallèle au mien [Kiba]

Chapitre 9 : Trop tard

J'ouvre les yeux quand une infirmière me réveille.

- Votre départ est prévu pour ce matin, me dit-elle.

- D'accord...

Je n'ai pas l'humeur jovial ou enthousiaste que j'ai à l'habitude. J'ignore pourquoi d'ailleurs, mais je sais que je ne suis pas d'humeur, ça j'en suis certaine.

Je me lève tranquillement. Ma rééducation s'est mieux passée que prévu dans les derniers jours, c'est pourquoi mon départ à été devancé. Je me prépare puis une fois prête, je jette un œil nostalgique dans la chambre où j'ai rencontré Kiba. 

- Je suis libre, marmonné-je. C'est surement pour ça que je me sens émotive... Je dois être soulagée d'être enfin libre, de pourvoir me balader comme bon me semble dans ce monde après tant de temps inconsciente...

Je sens un pincement au creux de ma poitrine et ma gorge se nouer. 

- Au revoir... dis-je doucement à la chambre vide.

PDV KIBA

Je me déplace tant bien que mal, du mieux qu'il m'ait possible avec cette jambe blessée. Je dois arriver là-bas avant qu'il ne soit trop tard... Enfin arrivé devant le bâtiment, je reprend mon souffle puis entre et me dirige directement vers la chambre en question. J'ouvre la porte puis...

- Béa ! m'écrié-je

Je passe mon regard d'un côté à l'autre de la pièce. Elle est vide... Je me dépêche d'aller à l'accueil.

- Oh ! Bonjour Kiba ! Je pensais que tu étais content de sortir, pourquoi es-tu déjà de retour ici ?

- Béatrice, elle était dans la même chambre que moi. Où est-elle ?

L'infirmière en question réfléchit un court moment puis me fixe intriguée.

- Béatrice ?

- Oui ! La fille aux cheveux roux, toujours énergique qui raconte constamment n'importe quoi et s'énerve pour un rien ! Non ?

Elle réfléchit davantage.

- Aah ! Béatrice ! 

- Oui ! Où est-elle ? 

- Elle vient juste de signer les formulaires de sortie il y a quelques instants.

Je ne prends pas le temps de la remercier que je regarde déjà dans tous les sens afin de la retrouver.

PDV BÉA

Je sors de la salle de bain du hall d'entrée puis referme la porte immédiatement.

- Kiba..? chuchoté-je.

Je jette un œil en entrebâillant la porte. Il à l'air de chercher désespérément quelque chose, ou quelqu'un...

- Béa ! crie-t-il.

Je ferme la porte.

- C'est moi qu'il cherche... 

Pourquoi me cherche-t-il ? 

J'ouvre de nouveau de quelques millimètres la porte et observe. Il cherche toujours. Puis il se dirige vers la sortie, toujours en regardant de tous bords, tous côtés. Je ne le quitte pas des yeux le temps qu'il sorte de l'hôpital, puis ferme la porte une autre fois. Je m'appuie contre celle-ci et soupire.

- Désolé Kiba, murmuré-je.