Naruto : Un monde parallèle au mien [Kiba]

Chapitre 7 : Retournement de situation

- Non, pourquoi ? répondis-je à mon ami du vrai monde.

- Tu as l'air plus calme, mais heureuse quand même. Et ça, ça ne te ressemble pas trop. Ça fait presque peur de te voir si calme.

Je le dévisage.

- Moi ? Calme ?

Il hoche de la tête.

- Tu es certaine de ne pas être en amour ? me redemande-t-il pour la énième fois.

Je soupire.

- Non ! répondis-je avec impatience.

Quel idiot, parce que je suis plus calme qu'à l'habitude il pense que je suis amoureuse.

- Quel piètre raisonnement ! Toi en tout cas, tu ne feras pas un Einstein ! dis-je.

- Calme toi, pas besoin de réagir de la sorte, je te taquinais simplement.

Je le dévisage.

- Moi ? Depuis quand ? Jamais tu ne m'as taquinée de ta vie. Pourquoi ça commencerait aujourd'hui, hein ? répondis-je, franchement énervée.

Il se tait, comprenant que je ne suis pas d'humeur. En effet, je n'aime pas que les gens me taquinent. Bien que ce soit sans méchanceté, je n'aime pas quand des gens s'amusent à me contrarier exprès. 

...

- Alors, tu as une idée de quoi faire ? me demande Kiba.

Je lui jette un regard désintéressé.

- Quoi ? Que se passe-t-il ? 

- Rien de bien grave, ne t'inquiète pas, répondis-je.

Je soupire.

- On va l'inviter. Elle viendra te voir et vous pourrez nouer des liens encore plus forts. Mais ce qu'il faut que tu fasses, c'est des trucs romantiques. Fini les bêtises, sois viril pour une fois.

- Hein ? Mais pourquoi dis-tu ça ?

- Parce que vu ton caractère, il est clair que tu n'agis pas de façon romantique ni même viril. 

- Euh...

Je l'interrompt.

- Alors, primo, fini les enfantillages, agis comme quelqu'un de ton âge. Bref, deviens mature.

- D'accord, mais...

Je l'interrompt de nouveau.

- Secundo, si tu veux l'impressionner, montre-lui que tu es capable d'être sérieux. Les filles aiment en général quand les gars sont romantiques avec elles. Et le romantisme demande un minimum de sérieux.

- Mais...

Je ne le laisse pas finir et continue de plus belle.

- Terzio, sois sincère. Cette fille semble aimer la sincérité. C'est le meilleur conseil que je peux te donner. Dis-lui simplement ce que tu ressens.

Il me fixe.

- Je peux parler maintenant ? me demande-t-il, énervé.

Je baisse le regard. Je me suis rabattue sur lui alors qu'il n'est pas à l'origine de ma mauvaise humeur... Enfin, pas totalement... Quelle piètre nouvelle amie je suis...

- Et si je ne veux pas précipiter les choses ? déclare-t-il.

- Eh bien, je n'ai rien à voir là-dedans alors, dis-je sèchement. Si tu ne veux pas de mes conseils, ne les prend pas. C'est aussi simple que ça.