Chapitre 8 : Recherches abouties

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Oswald attendit la nuit pour que personne ne le voit en possession du collier et l'accuse du meurtre du duc. Il posa le pied sur le pont. Dolores était toujours là. Allongée au sol, apparemment assoupi. Le cœur d'Oswald battait la chamade. Mais avant qu'il ne puis se rapprocher davantage, il entendit des bruits, semblables à des bruits de pas. Il se cacha immédiatement derrière un mur. Après le pas, vinrent les mots. Il y avait deux personnes te une troisième, Oswald reconnut la voix rauque de Dolores, facilement identifiable. Mais intrigué par les autres voix, il sorti sa tête du mur pour épiez la scène. 

Au milieu du pont, entourant Dolores, le chercheur vit Horace et sa fille. Il n'arrivait pas à entendre ce qu'il disait mais leurs intentions n'étaient pas de la délivrer. D'autant plus que le visage de la duchesse, éclairé par une lampe à pétrole que tenait le capitaine, était recouvert de larme.

Oswald ne bougea pas, il ne partait pas car il voulait assister à la scène entière, pour connaitre la fin de l'histoire. Horace posa sa lampe au sol et recula de quelque pas. Mollie restait au près de la duchesse et la bâillonna à l'aide d'une écharpe. Elle serra si fort que Dolores ne pouvait à peine émettre de son. Elle se plaça ensuite dans le dos de la duchesse qui ne pouvait la voir. 

Là, le chercheur n'en croyait pas ses yeux, ses recherches et ses heures de travail étaient enfin fondés. Mollie avait des plumes grises et blanches qui lui poussaient des bras, formant des ailes. Ses doigts s'allongèrent et laissaient se former des griffes. Ses pieds s'élargirent, ses orteils se rejoignirent et formaient quatre énormes doigts au serres acérées, tel des pattes d'aigles. Contrairement à ce qu'Oswald s'attendaient, son visage ne transforma pas, si ce n'est ses longues dents pointues qui firent son apparition lorsque Mollie ouvrit la bouche. 

Dolores ne réagissant pas, ne pouvant se retourner à cause de ses liens, elle ne faisaient qu'entendre les étranges bruits de peau qui s'élargissaient et des griffes raclant le bois. 

D'un coup de tête rapide comme l'éclair Mollie, la harpie, pénétra ses dents dans le cou de la duchesse entourant la totalité de sa nuque avec son énorme mâchoire qui se disloquait comme les serpents. Dolores tentait de se débattre et de hurler mais la morte l'emporta si vite qu'elle ne puis émettre de son, pas même pour la douleur. 

Oswald étouffa ses cris de terreurs derrière sa main. Voulant se retourner pour prévenir l'équipage entier, il se retrouva nez à nez avec Archibald, plus grand d'une bonne tête. Le chercheur comprit qu'il défendait Mollie lui aussi. Il tenta de saisir son revolver dans le holster de sa cuisse, mais il était bien au chaud sous l'oreiller d'Elizabeth. Le cuinisier saisit le cou du chercheur et d'un geste violent, il frappa la tête d'Oswlad contre le mur le plus proche faisait presque chavirer le zeppelin. Il se retrouva ensuite au sol, inconscient.

** 

Il finit pas se réveiller attaché à la même place où se trouvait Dolores. D'ailleurs, la première chose qu'il vit en ouvrant les yeux, fut la duchesse inerte, se faisant dévorer pour la harpie. Oswald ne pleurait pas, il savait le sort qu'il lui était réservé. Cependant il avait très froid. Il baissa la tête pour examiner ses blessures, il avait un bon nombre d'entailles sur le corps, fait par un couteau. Le griffes de la harpie ne lui aurait pas permit de survivre.

- Bonsoir, Mr Harvey, dit Horace en s'agenouilla face à Oswald. 

- Votre fille est un monstre... cracha le chercheur.

- Un monstre ? Parce qu'elle doit se nourrir des humains ? reprit le capitaine. Vous élever des cochons pour les tuer et les manger, tuer des vaches pour leur peau, pêcher des poissons à l'aide d'hameçon qui leur transperce le palais. Certains nobles d'entre vous vont même ) la chasse pour le plaisir de tuer. Et me fille serai un monstre ? C'est un être qui à simplement besoin de se nourrir.

Oswald ne savait quoi répondre, mais ne détacha pas ses yeux de Mollie qu'il trouvait de plus en plus fascinant. Puis il remarqua le collier au pendentif d'émeraude dans la main d'Archibald. 

- Mettez lui le collier, elle ne se transformera plus, dit le chercheur.

- Etes-vous idiot à ce point ? dit Horace. Le collier n'était qu'un moyen de détourner l'attention sur Mollie. Votre amie, Jessie, plutôt Elizabeth, nous à rapportez ce collier, et la nuit même tout ce que vous avait annoncer ma fille arriva. Vous avez donc soupçonner la pauvre Dolores sans réfléchir, c'est pourquoi vous êtes venus ce soir. Vous vouliez agir comme un héro mais vous voilà enchaîner. 

- Qu'est-ce que vous attendez pour me tuer ? demanda Oswald.

- Vous ne mourrez pas ce soir, Mr Harvey. Nous avons besoin de vous.

Mollie avait terminé son repas. Le cuisinier prit les restes de la duchesse et la jeta par dessus bord. Il étala quelque gouttes de sang par ci par là sur le pont. Oswald resta perplexe sur cette action. La harpie s'approcha du chercheur. Ses lourdes griffes claquaient le sol. Oswald contemplait la créature. 

- Mollie, est-tu immortelle ? demanda la chercheur qui ne pouvait s'en empêcher.

- Elle à l'âge d'une fille normale, répondit Horace. Nous verrons dans plusieurs centaines année si vous avez vu juste. Si les harpies peuvent vivre éternellement. J'espère que vous avez raison. Ma fille vivra plus longtemps que tout ceux réunis sur le Concorde. Vous imaginez, Oswald ?

Le chercheur ne répondit pas et regardait les yeux de Mollie. Ils étaient devenus d'un jaune brillant comme le soleil. Il approcha ensuite ses mains enchaînées vers les plumes de ses ailes. Mollie le laissait faire. Au touché, le plumes étaient aussi douces que les poiles d'un bébé chat. Oswald vers enfin une larme.

- C'est magnifique, termina-t-il

Le Livre Rouge : Tome IIDonde viven las historias. Descúbrelo ahora