Chapitre 7: Suspicion

0 0 0
                                    

Horace fit un appel soudain. Tout le monde accourut sur le pont sous le coup de la cloche. Mollie était blottit contre lui comme à son habitude depuis le meurtre. 

- Bonjour à tous, débuta le capitaine qui semblait bien plus détendu que la dernière fois. Après de longues heures de réflexion passées à débattre avec Archibald. Et grâce aux conseils avisé de Mr McGrath, nous avons un suspect. 

Personne ne dit un mot et écoutaient avec crainte les prochains mots d'Horace.

- Vorte Altesse, reprit-il en s'adressant à Dolores. Mr McGrath m'a rappelé que votre époux n'était pas tendre avec vous. Il vous frappait et passait son temps à vous insulter. Archibald m'a rapporter qu'il y avait des bruits dans vos cabines, des coups violent perceptibles à travers la porte. Vous aurez donc tué le duc pour vous libérez de ses griffes.

- Qu'elle accusation est-ce là ! Dit-elle, faisant découvrir sa voix rauque à tout l'équipage pour la première fois. Kirk s'est toujours montré gentil et attentionné envers moi ! Je l'aimais plus que... Arrêtez !

Mr McGrath qui se tenait derrière elle, la saisit par le bras et l'emmena au pied d'Horace. Mollie fit quelque pas en arrière pour s'écarter de la suspecte. 

- De grâce capitaine... Je vous assure que vous...

Horace la coupa dans ses paroles d'un revers de la main, les nobles crièrent d'étonnement. Les lèvres de la duchesse s'ouvrit laissant atterrir du sang sur le bois. Elle se mit ensuite à pleurer. 

Elizabeth et Oswald regardaient la scène d'un œil d'enquêteur. En se questionnant, la voleuse finit par se demander pourquoi le duchesse n'a pas une seule fois fais mention de son collier volé ? N'était-t-il pas important à ses yeux ?

Archibald sorti des menottes de fer aux maillons visiblement très résistants. D'un cou de marteau pour enfoncer les clous, les poignées ducales firent emprisonnés. Le cuisinier attacha ensuite Dolores au centre du pont, accroupie. Celle-ci vida toutes les larmes de son corps et dédaignait plus se défendre. Oswald, qui tendait l'oreille, parvenait même à entendre comme un rire provenant de la duchesse. Elizabeth, elle, reconnu cette respiration lourde lors de son cambriolage. Des sueurs froide lui parcourus une nouvelle fois le dos à son écoute. 

- Cette nuit, reprit le capitaine. La duchesse restera ici. 

- Le meurtrier viendra pour s'en prendre à moi ! Détachez-moi Horace !  Ou je vous promets que je deviendrai une tueuse à mon tour. Je me délivrerai de ses chaînes et viendrai tranchez votre gorge pour m'avoir accusé du meurtre de mon époux bien-aimée.

Les nobles s'écartèrent tous à la manière de Mollie. Le regard de la duchesse était effroyable, même Horace en écarquillait les yeux. Dolores avait accentué sa voix pour la rendre plus grave qu'elle ne l'était, la rendait quasi monstrueuse.

- Je viendrai tous vous tuez ! fit-elle en balayant le pont pénétrant le regards de chaque passagers. Celui qui me délivrera avant que la lune ne soit au dessus de nos tête se verra épargné de cette future folie meurtrière.

Mollie courut dans la cabine du capitaine pour se réfugié. Les horribles paroles du la duchesse, qui pourtant restait très discrète depuis son arrivé, firent trembler de peur absolument tout le monde. En particulier Oswald qui se mit à croire de plus en plus à sa théorie sur la présence d'une harpie à bord. 

Ce dernier partit du pont à son tour ce rendant dans les dortoirs. Elizabeth le suivit, curieuse de sa précipitation. En arrivant auprès du chercheur, la voleuse le vit à genoux en train d'étaler sur le sol tout un tas de papier représentant des oiseaux, des femmes, des textes en langues inconnues et d'autres recherches étranges. Ses geste étaient brusques, précipités et Elizabeth pouvait sentir ce stress et cette angoisse monté en lui. Elle vint se blottir contre Oswlad, l'entourant de bras aux niveau des épaules. Elle s'assied à côté de lui en lui tenant la main. Le chercheur sentit son cœur ralentir et ses muscles se relâcher.

- C'en ai une j'en suis sûr... dit-il d'une petite voix faible. Il faut que je trouve comment l'arrêter. Pourquoi tu as donner le collier à Mollie !? 

Elizabeth ne répondit pas. Elle laissa échapper une larme de son œil droit termina sa courses sur les mains du chercheur. Soudain, des petits pas approcha lentement. Mollie arriva aux dortoirs portant le collier dans sa main. Oswlad eut un rire nerveux tandis qu'Elizabeth fronça les sourcils en regardant attentivement le visage de la fille, décomposée et en larme.

- Je suis désolé Eli... Dit-elle en reniflant.

Elizabeth saisit le collier et prit Mollie dans ses afin d'étouffer ses pleurs. 

- Donnes-le moi, demanda Oswlad. J'irai le remettre autour de son cou. 

- C'est hors de question ! Je l'ai volé, c'est moi qui ira le remettre. Ne vas pas courir des danger inutiles.

- J'irai, Elizabeth que tu le veuilles ou non ! Donnes moi le collier ! insista Oswald en haussant le ton.

- Jamais je te...

- Je'aime Elizabeth, coupa le chercheur.

La voleuse restait en place, immobile comme une statue. Personne n'avait éprouvé un tel sentiment pour elle, pas même Steven. Oswald se rapprocha d'elle et posa ses mains douces le long de sa taille. Ses lèvres se rapprocha et Mollie assista au premier baiser d'Elizabeth. Celle-ci ferma les yeux et relâcha ses mains. Le chercheur continua la route de ses mains jusqu'à celles de la voleuse et saisit le collier. Le femme, heureuse de cette expérience, ne daignait pas contenir le pendentif dans ses mains et le laissa filer dans celles d'Oswald.

- Je ne veux pas te mettre en danger, s'il s'agit réellement d'une harpie. Je veux l'affronter, ce n'est pas à toi de le faire.

Le Livre Rouge : Tome IIWhere stories live. Discover now