Chapitre 6 : Annonce générale

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Elizabeth se trouvait sur le pont, vêtue de ses habits d'Edgefall. Appuyée l'épaule contre le mur et les bras croisés. Elle attendait les mots du capitaine, posté en haut du pond. Il avait l'air très fatigué au vus de ces énormes cernes. La voleuse savait qu'il allais faire un sermon à tous l'équipage concernant le pendentif disparu. Pas inquiète pour un sous, Elizabeth restait de marbre, fixant Mollie du coin de l'œil dont elle serai la première soupçonnée car c'est elle qui possède le pendentif d'émeraude. 

Lorsque que le capitaine ouvrit la bouche, Elizabeth fut surprise par ses propos.

- Mesdames et Messieurs. Hier soir s'est passé une horrible chose. Non seulement un bijou ducale à été volé au cou de notre Altesse, fit-il en la montrant de la main. Mais une chose bien plus horrible s'est produite. J'ai l'horreur de vous annoncer que le Concorde n'est pas sûr : un meurtrier est parmi nous.

Elizabeth se redressa et lâcha Mollie du regard pour balayer le pont, étudiant chaque réaction. Tous était soit surpris, soit terrorisé, même Mr McGrath avait ses jambes qui tremblait et se blottit contre sa femme comme le ferai un enfant dans les jupons de sa mère. Dolores, elle, pleurait toutes les larmes de son corps cachant son visage de ses douces mains. Quant à Mollie, elle se précipita pour se cacher derrière son père, elle aussi terrorisé. Ce-dernier reprit.

- Le duc n'a pas été retrouvé ce matin. Il n'ait pas auprès de sa bien-aimée, Dolores. Cependant, nous avons les preuves, enquêté par Archibald et moi même, qu'il s'agit d'un meurtre. Nous avons trouvé du sang sur le pont ainsi que sur la balustrade. Je vais dorénavant monté la garde chaque nuit tandis qu'une fois le soleil disparu, je ne veux plus voir personnes hors des dortoirs ou des cabine. Ai-je été clair ? termina-t-il d'un air sévère et autoritaire.

Tous hochèrent la tête en guise d'acquiescement.

Elizabeth balança son regard entre Oswald et Mollie. Le chercheur la regarda également mais la fille restait caché derrière son père, visiblement effrayé par les événements.

 - Si quelqu'un à la moindre preuve, débuta Archibald qui se trouvait non loin du capitaine et de sa fille. Informez nous, seuls le capitaine et moi doivent être en informé.

Oswald et Elizabeth continuèrent de se fixer. Ils se comprirent dans leur regard, il fallait discuter de ce qu'il s'est passé la nuit dernière. 

**

Bien que le soleil brillait encore, tous deux se rendirent au dortoirs pour discuter seuls pendant que le reste des passagers profitait de la chaleur des rayons.

- Racontes moi tout, Elizabeth, dit le chercheur. C'est important.

- Oswald, fit-elle, j'étais éveillé toute la nuit. Lorsque que j'ai retiré le collier du cou de la duchesse elle s'est mise à... comment dire ? A grogner, sa respiration était étrange mais si elle était vraiment une harpie... D'ailleurs qu'est-ce qu'une harpie exactement ? Explique moi, Oswald.

- Une harpie est une femme qui à été maudite. Les raisons peuvent être très vagues ce qui rend la possibilité que l'une d'entre elle sois belle et bien présente sur le Concorde. Pour faire bref, c'est une créature qui, lorsque la pleine lune arrive, se change, se transforme. Des plumes lui poussent le longs des bras créant des ailes, ses ongles se changent en griffes acérées et ses pied en serres d'aigles. A ce moment précis, l'humaine qu est derrière ce corps d'oiseau, ne ressent plus aucune émotions, si ce n'est l'instinct de tuer et de se nourrir. Elizabeth, était-ce la pleine lune hier soir ?

- Oswald, répondit la voleuse en levant des yeux inquiet vers Mr Harvey. Je n'ai jamais vu une lune aussi brillante que celle de la nuit dernière. Et tu peux me croire, en tant que voleuse d'Atkins, je passe la plupart de mon temps sous les lunes. Je sais les différencier.

- Merde... marmonna Oswald. 

- Une chose me perturbe, reprit Elizabeth après un temps. Comme je te l'ai dis je suis resté éveillée toute la nuit, impossible de fermer l'œil j'était comme effrayé par le comportement de la duchesse. Mais à aucun moment de toute la nuit je n'ai entendu des bruits. Pas de bruit de pas, pas même ceux du capitaine qui était réveillé. Il n'y avait ni cris, ni lutte. 

- Les harpies peuvent se montrer très discrète, elle peuvent voler. Mais leur victimes ne sont jamais épargné pour une mort sans douleur. Si le duc avait réellement été attaqué sur le pont, le zeppelin entier aurait été réveillé par les hurlement de douleur du duc. Tu as dis que le capitaine été réveillé ?

- Il vérifiait la trajectoire du zeppelin. Je suppose que s'est habituel, non ? demanda-t-elle d'un air peu confiant.

- Oui c'est vrai, reprit Oswald. Il n'aurai donc rien vu ?

- A moins qu'il ne soit partie se coucher et que la harp... le meurtrier en ai profiter pour commettre son crime à ce moment là. Le duc n'était pas présent sur le pont lorsque que j'y étais, je te rappelle.

- Meurtrier ? Tu refuse de croire à la théorie de la haprie ?

- Pour l'instant je préfère penser que c'est un simple être humain pris de folie qu'une créatures au pouvoirs surnaturelles. 

- Il ne s'est rien passée d'autre  d'étrange durant la nuit ? demanda Oswald en jouant avec sa montre à gousset.

Elizabeth ne répondit pas immédiatement. 

- Non, rien du tout mentit-elle.

Pour la voleuse, révélé le passage de Mollie était une mauvaise idée. Elle aurait eu à s'expliquer à propos du Livre et ça, Elizabeth ne le voulait pas. Ce Livre devait resté caché, c'était plus fort qu'elle.

- Tu devrai jeter le collier par dessus bord, souffla Oswald.

- Je ne l'ai plus, c'est Mollie qui l'a.

- Mollie ? Mais tu es folle ! Il faut le récupéré ! Elle sera la principale suspecte !

- Le fille est loin d'être stupide, elle est la fille du capitaine, il ne lui arrivera rien, expliqua la voleuse. Je ne sais pas pourquoi ce collier l'intéressait, je n'ai pas pu céder à l'envie de le lui donner. Mais sais-tu ce qui m'effraie le plus, Oswald ? J'ai peur d'avoir déclenché tout ceci en volant ce foutu collier...

Le Livre Rouge : Tome IIWhere stories live. Discover now