J'étais clairement sous le choc et Kaïs aussi d'ailleurs. Qui peut vouloir la mort d'un enfant qui n'a absolument rien demandé ?

À part si l'intention était de toucher Kaïs ou moi ...

Ou nous deux....

Dans tous les cas, cette grosse salope de Loubna a signée son arrêt de mort !!!

Docteur : madame ??????? Monsieur ?????
Moi : excusez-nous, vous disiez ?
Docteur : il faudra aller porter plainte et poursuivre l'enquête avec la police
Kaïs : *à peine audible* on fera sans
Moi : d'accord, bah merci
Docteur : c'est mon devoir

On lui dit au revoir et on sort du bureau.

Moi : j'espère que ta grosse pute n'est plus chez toi !
Kaïs : eh vas-y, c'est pas le moment. Tu penses que tu es la seule à être mal ?
Moi : comment ça c'est pas le moment ? Je pense que tu t'en rend pas compte que c'est de sa faute !
Kaïs : tu penses que je savais pas ? Arrête de me prendre pour un con
Moi : bref, j'arrête de parler avec toi parce que tu m'énerves mais dis bien à ta salope que la meilleure action de sa part serait de quitter le territoire

Je le toise et je rejoins les autres en leurs expliquant. Bon après, les visites étaient terminées donc ils sont tous partis sauf le père de Suhîl qui était revenu après avoir fumé.

Je m'en suis même pas rendue compte mais ça fait plus de 24 heures que je n'ai pas mangé.

Kaïs : tu veux manger ?
Moi : comment tu sais ??
Kaïs : ça se voit, tu veux quoi ?
Moi : Chicken Spot
Kaïs : vas-y j'arrive

Il sort de la chambre et je me retrouve avec mon chou. Je recevais plein d'appels de Saïd mais w'Allah que je ne répondrai pas.

Il n'a qu'à crever ce fils de péripatéticienne.

Hassoul, je caressais la main de mon fils en textotant avec Nabil. Il me disait qu'il allait régler l'histoire avec Rayan et Kaïs. Apparemment, Rayan était super énervé par rapport à l'accident prémédité.

Ça me fait plaisir que malgré qu'il ne me parle pas, il pense à mon fils qui est son neveu. D'ailleurs, apparemment, quand Suhîl est là bas, il ne reste qu'avec Rayan.

Je sors de mes pensées en entendant des pleurs de bébé. Je reconnus directement Suhîl.

Je me mis à pleurer automatiquement en le prenant dans mes bras doucement, j'étais trop émue.

Suhîl : mamaaaa
Moi : oui mon coeur, je t'aime

Je le serra un peu plus fort pour lui montrer que j'étais là. Al Hamdoulilah, je remerciais Allah intérieurement.

Je pense qu'il avait faim parce qu'il touchait beaucoup mes seins, ça veut dire « j'ai faim là, nourris moi ou je te castagne»

(PTDRRRR vous vous rappelez ?)

Bref, à la base, je ne l'allaite plus mais là j'étais obligée. Oui, j'ai encore du lait dans les seins.

Kaïs ouvra la porte un quart d'heure plus tard et eut presque que la même réaction que moi.

On était tellement heureux.





[...] Plusieurs semaines après...





J'étais chez Kaïs avec Suhîl, on vivait là-bas en famille mais surtout parce que mon père m'a forcé et que Kaïs voulait être plus proche de son fils.

Ce que je comprends.

J'attendais de croiser cette petasse de Loubna, elle n'était toujours pas venue chercher ses affaires que j'ai, d'ailleurs, soigneusement brûlées à l'aide de mes copines.

Entre temps, notre relation s'était archi améliorée mais même moi j'étais choquée. Il est doux avec moi, je ne fais pas la folle avec lui. J'ai un peu l'impression qu'on est en bail parce que zehma, ça nous arrive de nous « séduire » , « charmer» et de se faire des bisous parfois.

Enfin bref, je portais Suhîl qui buvait son biberon et qui s'endormait en même tant pendant que je regardais la télé.

Kaïs était au travail lorsque ça sonne à la porte. Je n'attendais personne donc je prends le temps de poser mon amour dans son deuxième lit qui était au salon.

La personne qui sonne avait l'air de s'impatienter donc j'ouvre cette putain de porte et là, je vois.....
































Désolé pour les fautes.
Aimez, commentez, partagez.

« C'ÉTAIT LUI, ET SEULEMENT LUI... »Kde žijí příběhy. Začni objevovat