Chapitre 11 : L'objectif était si proche.

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Alors que nous attendions son retour avec, ou sans le petit garçon, des bruits étranges nous inquiètent. Ce sont d'abord des bruits de pas dans le boue, des bruits de feuillages que l'on coupe et des gémissements étouffés.

Puis, brutalement, une vingtaine de personnes, des adultes, débarquent de chaque côtés, armés de lance, revolver, arcs et de couteaux.Spencer et les siens entourent les enfants avec moi armes braquées sur eux.

J'aperçois enfin la tête de mon amie, derrière un buisson, alors qu'elle s'apprêtait à l'abattre,l'un de ces gens la saisit par la taille et la pousse au sol, revolver contre sa tempe.

Les enfants crient, à deux doigts de pleurer, tandis que Spencer débute les arrangements :

-Qu'est-ce que vous nous voulez? questionne t'il, nous n'avons pratiquement plus de nourriture, et nous manquons de soins.

-ça nous suffira, déclare un homme qui se distingue des autres. Il est grand, mieux habillé, et il a surtout une machette dans les mains.

J'interroge du regard Jordy où est le petit, elle joue du regard vers les buissons d'où on l'a sortie. Petit à petit, deux petits yeux bleu se distinguent à travers le buisson recouvert de neiges, ses yeux ont rougit à force d'avoir pleuré.

D'un regard, j'indique au petit de rester où il est et de ne pas bouger.

-On ne se laissera pas faire, affirme Stella, hein Jonas?

Je secoue la tête tandis que l'homme prend un air de psycopathe.

-Ce ne sont que des enfants! s'exclame un des deux autres militaires, pitié laissez partir et gardez-nous!

Spencer lui lance un regard noir, alors que l'homme contourne le petit groupe pour le regarder dans les yeux.

Jordy demande ce qu'il se passe, car celui qui la tient en joue la mise dos au groupe. Le pauvre militaire qui avait osé lever la voix tremble de tout son corps, complètement désemparé alors que l'homme agite sa lame sous son nez.

Puis finalement, il s'éloigne, et notre camarade expire. Il s'arrête, dos à nous, on respire à pein, alors que Jordy continue de demander ce qu'il se passe.

L'homme se tourne alors vers le persécuteur de mon amie et déclare :

-Et bien, c'est que notre petite rebelle est convaincue qu'ils pourront s'en sortir!

Je tient toujours en joue comme je peux tout ces hommes, alors qu'il se dirige vers mon amie, genoux à terre, mais la tête plus droite que jamais.

-Ici, moi, Eclah, je commande, déclare t'il, fais la bouger sur le côté!

Ainsi, l'armé la tourne de force, alors qu'elle a été attachée entre temps, excepté nous.
Eclah s'amuse à tourner sa machette autour de mon amie, puis il la place sous son menton, tout en le relevant légèrement.

-Ne la touchez même pas! m'écrie-je, sinon je vous jure que je tire et que vous tue.

Eclah retire sa machette, un air machiavélique peint sur ses lèvres et donne un coup de tête vers nous :

-Attachez les! ordonne t'il.

Je refuse et tire dans la tête de l'armé, et au même moment les trois militaires tirent sur les autres.

Spencer s'engage vers Eclah tandis que je glisse dans la neige pour délivrer Jordy. Cinq personnes sont déjà en train d'attacher les enfants et je ne peux plus intervenir.

-Jonas! On doit les aider! braille Jordy par-dessus les bruits de combat.

Spencer nous ordonne de fuir tout de suite, les larmes coulent toute seule quand je vois les enfants avoir le visage recouvert d'un bandeau, et que j'entraine Jordy dans la dense forêt.

On saisit au passage le petit garçon alors que Eclah ordonne à ses hommes de nous rattraper.

-Jonas! Regarde cet arbre! lance t'elle alors que nous courions à en perdre haleine, il faut monter la haut, on ne les sèmeras jamais autrement.

Je les entends nous rejoindre, alors je l'aide a grimper le plus haut possible, puis lui tend le petit  qu'elle fait monter une branche plus haut. Je parviens à grimper sur une haute branche avant qu'ils ne se pointent.

Il a bien dû se passer une vingtaine de minutes avant qu'on les aient revus passer en dessous de nous, retournant les mains vides sur le sentier. L'arbre dans lequel on est se situe dans un jardin proche de la forêt, et d'ici on peut apercevoir le groupe attaché et les yeux bandés, excepté les militaires.

Eclah est énervé et traite ses compagnons d'incapables.

-Bien, ce n'est pas grave, soupire t'il en dirigeant sa machette de la petite Britt.

-Chers compatriotes, ricane t'il, vous allez voir les voir mourir les uns après les autres.

Spencer refuse, tente de les défendre, les pleurs des enfants s'intensifient  alors que je garde dans mes bras Jordy et le garçon pour qu'il n'y assiste pas.

Spencer hurle, les enfants aussi, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pleurs, plus aucun signe de jeunesse. Puis j'aperçois Eclah se diriger vers Spencer et ordonner à ses hommes de tirer.

Je tourne la tête avant la catastrophe et sent Jordy et l'enfant sursauter à l'écoute des balles. Le son strident résonne dans toute la ville. Les Acharnés, tel qu'on les appellent quitte l'endroit presque heureux dans leurs voitures.

Nous attendons, une heure, trois heures, quatre heures. puis je décide de descendre de l'arbre.

Je les aident à reprendre pied sur terre et indique à Jordy de rester ici, avec le jeune. Elle se cache dans un fourré avec lui alors que je cours vers le lieu du massacre. Ils n'ont même pas pris nos vivres et nos soins. Je suis horrifié par la quantité de sang qui coule sur le sol couvert de neige blanche.

Je récupère ce que je peux, et les plaques militaires qu'ils ont autour de leurs cou, qui finissent dans mon sac, ce n'est peut-être rien, mais qui sait un membre de leur famille pourrait les attendre sans le savoir...

Je rejoins Jordy tristement et leur dit qu'il faudra marcher jusqu'à Atlanta, en espérant ne pas trouver que des morts.

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